20 décembre 2005

Critique de la théorie biotique de l'enfouissement du pétrole

La théorie officielle propose deux explications différentes pour la formation du charbon et du pétrole. Pour la formation du charbon, comme on l'a vu, des forêts de conifères et de fougères auraient été enfouies telles quelles soudainement sous des sédiments.

Pour la formation du pétrole, les théoriciens du pétrole biotiques ont été obligés de trouver autre chose. Dans la mesure où on en trouve en pleine mer, loin des forêts et des fleuves apportant des sédiments, le principe ne pouvait pas être le même. Donc, selon la théorie biotique, le pétrole se serait formé dans la mer et dans des lacs. Dans la mer, à partir d'un faible pourcentage d'algues et de plancton qui seraient tombés au fond (moins de 1 %), puis avec le mouvement des plaques tectoniques (subduction), la plaque maritime se serait retrouvée sous une plaque terrestre. Ainsi, avec les pressions importantes, les débris de plantes se seraient transformés en pétrole. Le pétrole étant liquide et plus léger que la plaque en question, le pétrole serait remonté vers la surface. Une certaine quantité se serait faite bloquer dans son ascension vers la surface par des couches imperméables, créant ainsi des poches de pétrole qui sont les gisements exploités actuellement.

Seulement, là aussi, cette théorie créée pour l'occasion pose plein de problèmes.

Déjà, premier problème, vu que la plaque tectonique va vers la terre, et vu que le pétrole est sensé avoir été créé il y a très longtemps, au carbonifère, les algues et plancton auraient été des algues et plancton de pleine mer. Seulement, il n'y a pas d'algues et de plancton en pleine mer. Dès qu'on s'éloigne un peu des cotes, la mer devient un vrai désert de vie. Donc, il n'y aurait pas eu assez d'algues et de plancton pour créer tout le pétrole.

Et puis, un autre problème, c'est que, jusqu'à nouvel ordre, les algues est le plancton flottent. Donc, on ne voit pas pourquoi il y aurait eu ne serait-ce que 1 % de ces plantes se retrouvant au fond de la mer. D'ailleurs, on ne sait pas si cette théorie a été vérifiée et si on a bien une couche de débris végétaux de dizaines ou de centaines de mètres d'épaisseur dans le fond des mers.

A priori, il devrait y en avoir beaucoup plus de débris là ou il y a beaucoup de vie, c'est à dire, près du bord. Or, quand on se baigne dans la mer ou dans des lacs, on n'enfonce pas ses pieds dans une couche de débris de plante, mais plutôt dans du sable ou sur des rochers. D'ailleurs, on ne sait pas si la théorie a été vérifiée. Les atolls du genre Tahiti qui sont pourtant remplis de vie ne sont pas des cloaques envasés, mais des endroits avec un magnifique fond de sable. Alors, on me dira que ce n'est pas pareil puisque dans le fond des océans, il n'y a pas d'animal pour recycler ce matériel végétal. Oui, mais, le problème, c'est que la présence d'une couche très épaisse de débris végétaux dans le fond des océans suppose une accumulation. Et une accumulation suppose un apport régulier de nutriments. Donc, on ne voit pas pourquoi, dans un lagon ou sur le bord de mer ou le bord d'un lac, il n'y aurait pas accumulation aussi. Or, on ne la constate pas cette accumulation. Les lacs ne sont pas eutrophiés et il n'y a pas de couche de débris dans le fond.

Ensuite, même en supposant que ça se soit passé comme le dit la théorie biotique, une fois au fond, ça n'aurait pas été recouvert par des sédiments, puisque trop loin des côtes. Donc, ça aurait eu tout le temps d'être détruit, éparpillé. En tout cas, il y aurait eu tout un temps ou l'épaisseur de végétaux n'aurait pas été recouverte par des sédiments, et donc, n'aurait pas pu se transformer en pétrole. Le recouvrement aurait été fait près des cotes.

Et encore, il n'y a que les fleuves qui charrient des sédiments. Autrement, la terre ne déverse pas de sédiments. Donc, ça limite très fortement les zones où il peut y avoir recouvrement par des sédiments et ça limite fortement la quantité de sédiments en question. Et même les fleuves doivent déverser leurs sédiments seulement très près des cotes, pas à des centaine de kilomètres de là.

Ensuite, en supposant que des sédiments aient quand même recouvert les morceaux d'algues et de plancton, il s'agit de 1 % d'une très faible quantité de plantes, bref, des débris éparpillés, probablement souvent de très petite taille. Normalement, une fois dans la terre, ça aurait du se fossiliser, pas se transformer en pétrole.

Mais supposons que tout ce soit déroulé selon les hypothèses de la théorie biotique. Les débris végétaux sont tombés au fond des océans, ils ont été recouverts de sédiments sans se fossiliser. On en arrive au problème du transport de ces débris via le mouvement de la plaque tectonique qui se dirige vers la terre.

Pour le pétrole off-shore, premier problème, on peut supposer que la couche de sédiment n'est pas assez importante pour que la pression transforme les débris de végétaux en pétrole. Donc, il faut que la plaque maritime passe sous la plaque terrestre pour que la pression devienne suffisante pour que la transformation se fasse. De toute manière, si les débris se transformaient en pétrole avant de passer sous la plaque continentale, celui-ci remontrait avant qu'il y ait une couche de roche pouvant servir de poche imperméable et tout le pétrole serait perdu.

En plus, on ne voit pas pourquoi ce qu'il y a au dessus de la roche s'enfonçant s'enfoncerait aussi. Vu que les deux plaques sont collées l'une à l'autre, les sédiments et la couche de débris végétale devraient être raclés et s'accumuler à la jonction des deux plaques tectoniques. Ce n'est pas parce que c'est juste au dessus de la roche de la plaque tectonique que ça fait partie de celle-ci.

Et aussi, dans la mesure où la plaque terrestre se trouvant sous l'eau est souvent à moins de 200 km de la terre, et que la plaque maritime glisse assez rapidement (toute proportion gardée) sous elle, il y a un problème de timing. Il n'y aurait pas eu assez de temps pour que les débris se transforment en pétrole. Surtout pour le pétrole off-shore. La plaque tectonique progresse vers la terre d'environs 5 à 10 centimètres par an. Si le pétrole off-shore est trouvé par exemple à 20 km des cotes, ça veut dire que le pétrole a été formé en 1.800.000 ans (Il a été formé à 180 km des cotes. avec une progressions de 10 cm/an, il a fallu 1.800.000 ans pour faire ces 180 km). Donc, il s'agirait de pétrole formé il y a moins de 2 millions d'années. Bien sur, les débris viennent de plus loin (de 2000 ou 3000 km). Mais comme ils n'auraient pas pu se transformer en pétrole avant (pas de sédiment et de plaque tectonique pour les recouvrir, et obligation d'une plaque tectonique pour servir de réservoir), ils ont forcément été transformés une fois sous la plaque tectonique. Donc, la théorie disant qu'il aurait fallu 60 millions d'années pour que le pétrole se forme est clairement battue en brèche.

Mais la plaque terrestre peut-être encore moins éloignée que ça des cotes. Si on prend le pétrole off-shore se trouvant au niveau de Kinshasa (République Démocratique du Congo, ex Zaïre), la plaque terrestre semble se trouver à moins de 100 km de la cote (peut-être même 50 km). Donc, le pétrole trouvé aurait été formé en moins de 1 million d'année et peut-être même moins de 500.000 ans. Problème, les champs de pétrole se trouvent jusqu'à 100 km de la cote. Donc, tout au bord de la plaque terrestre. Bref, le pétrole n'aurait pas eu le temps de se former. Et puis, si la plaque terrestre est si près de la cote, on devrait trouver du pétrole essentiellement sur la terre ferme. La partie off-shore ne devrait représenter qu'une minorité du pétrole présent dans cette zone. Ce qui n'est pas le cas.

Seulement, pour faire un petit aparté, c'est plus facile d'arnaquer ces pays-là avec du pétrole off-shore. Ils n'ont même pas de bateaux pour aller vérifier la production. C'est alors facile de déclarer une production inférieure à celle réelle et d'avoir donc du pétrole garantie 100 % taxe-free. Donc, tant qu'à faire, les compagnies pétrolières préfèrent développer le pétrole off-shore que le pétrole sur la terre ferme.

Ensuite, il y a le problème du pétrole continental. Selon les modèles, la plaque s'enfonce très rapidement dans les profondeurs terrestres. Donc, le pétrole se trouverait rapidement dans des zones ou se trouverait du magma. Donc, le pétrole continental ne pourrait pas venir du pétrole formé au fond de la mer.

Pour palier au problème présenté ci-dessus, les théoriciens ont émis l'idée que le pétrole terrestre viendrait des lacs ou de mers intérieures. Seulement problème : comment les débris végétaux auraient pu être recouverts d'une couche de roche suffisamment importante pour entraîner la formation de pétrole, puisque là, il n'y a pas de zone de subduction ? Les sédiments n'auraient pas été suffisants. Et de toute manière, ils auraient laissé passer le pétrole, puisqu'il n'y aurait pas eu de roche imperméable empêchant le pétrole de passer et permettant ainsi de faire des poches de pétrole. Tout le pétrole serait donc remonté à la surface (selon la théorie biotique) et se serait perdu.

Et puis, de toute façon, en ce qui concerne les lacs, leur profondeur est bien moins importante que celle d'une mer. Donc, les débris de plantes allant vers le fond seraient recyclés par les animaux vivant dans le lac. Bref, le seul moyen, selon la théorie biotique, pour avoir du pétrole terrestre ne tient pas.

Donc, pour le problème de l'enfouissement du pétrole aussi, la théorie biotique est pleine de trous, de bizarreries, de légèretés, d'incohérences, qui ne la rendent absolument pas crédible.

05 décembre 2005

Critique de la théorie biotique : le recouvrement des forêts par les sédiments

Selon la théorie biotique du charbon, celui-ci s'est formé à partir de forêts de pins et de fougères du carbonifères qui auraient été régulièrement recouvertes par des sédiments. Des sédiments auraient recouvert une première fois la zone, puis une deuxième fois, etc... aboutissant ainsi à des couches de charbons différentes.

Seulement, cette théorie de la formation du charbon ne tient pas.

Elle ne tient pas parce que un tel système de recouvrement ne peut pas avoir existé. A piori, tout cela a du se passer en plaine. Les sédiments ne peuvent être amenés là que par l'eau. Le problème c'est que s'il s'agit de forêts, jusqu'à nouvel ordre, ça ne pousse pas les pieds dans l'eau, mais sur la terre ferme (à part le cas particulier des mangroves, mais il ne s'agit pas de forêts de conifères). Les cours d'eau ne représentent pas grand chose de la surface d'une forêt. Donc, à aucun moment, les forêts en question n'auraient pus être recouvertes de sédiments. Supposons que les zones aient été marécageuses, ben, le problème, c'est qu'il s'agit d'eau quasiment stagnantes. Il ne peut pas y avoir recouvrement brusque par des sédiments. Donc, les plantes auraient eu le temps de s'adapter à un lent afflux de sédiments. Or, pour qu'il y ait recouvrement, il faut qu'il soit très brusque. Et donc, là non plus, il n'y aurait pas pu y avoir recouvrement.

De toute façon, seul les fleuves peuvent amener des sédiments. Or, ils n'en amènent pas des quantités extraordinaires (sinon, ils se boucheraient). Et même avec des innondations, il y aurait trop peu de sédiments pour ensevelir toute une région.

Par ailleurs, en pleine terre, l'eau n'est pas tellement apportée par de gros fleuves, dans les régions marécageuses, mais par de petits cours d'eau à faible débit et les précipitations. L'eau stagne. Donc, elle ne transporte pas de sédiments puisque, tout simplement, elle ne voyage pas ou peu.

Et puis, même si sédiments il devait y avoir, ils ne pourraient se déverser que dans un terrain en creux. Et une fois ce terrain en creux bouché, les cours d'eau ne pourraient plus y accéder puisqu'il n'y aurait plus de creux et plus non plus de différence de hauteur permettant à l'eau de sécouler. Donc, il ne pourrait pas y avoir répétition du phénomène. Or, la théorie officielle suppose sa répétition pour qu'il y ait plusieurs couches de charbon.

On peut bien sûr supposer que ça se soit passé à l'embouchure d'un fleuve du genre large estuaire. Le problème c'est que, que la taille du fleuve qui alimente l'estuaire est bien moins large que l'estuaire lui-même et son flux pas assez important. Donc, l'afflux de sédiment ne peut pas s'être fait rapidement. Même en cas d'augmentation soudaine de flux avec beaucoup de sédiments ça ne suffirait pas. En plus, dans ce cas, le flux plus rapide du fleuve aurait tendance à se concentrer dans le lit du fleuve et à se déverser directement dans la mer plutot que sur les cotés. Bref, au niveau d'un estuaire, tout se fait de façon extrêmement lente. Impossible de recouvrir une forêt rapidement.

Par ailleurs, même problème que pour les plaines, si la zone se fait recouvrir de sédiments, elle va se retrouver au dessus du lit du fleuve, qui devra alors trouver un autre chemin pour se déverser dans la mer. Et le phénomène ne pourra pas se reproduire.

En plus, ça limite fortement la taille de la zone concernée. Des fleuves gigantesques avec des estuaires très larges, il n'y en a pas beaucoup. En plus, en général, on n'y voit pas de forêt. Pour la bonne raison que c'est partiellement inondé. Et puis ça limite la chose aux cotes (et à un tout petit bout de cote puisque ça ne se trouve qu'à l'embouchure d'un fleuve). Donc, d'où vient le charbon se trouvant plus dans les terres ? Problème qui va revenir sur le point suivant.

Une autre théorie est celle de l'affaissement de terrains près de la mer. Le terrain s'affaisserait, entrainant ainsi un recouvrement de la zone par l'eau de mer. Puis, il y aurait recouvrement de la zone par des sédiments, remettant ainsi le terrain à flot. Puis, une nouvelle fois, le terrain s'affaisserait , serait recouvert par la mer puis par les sédiments, etc...

Déjà, on ne sait pas d'où ça vient cette histoire d'affaissement de terrain sur une large zone et quels exemples il y aurait de ce genre de phénomène. Ca semble vraiment à une hypothèse trouvée pour l'occasion.

Mais, supposons que ça ait pu se passer.

Un premier problème, là encore, vient de la vitesse du phénomène. Si l'innondation est progressive, la végétation va mourir avant même d'être recouverte, puisqu'elle ne peut pas pousser dans de l'eau salée. Donc, lorsque la zone sera envahie, il n'y aura plus de foret à recouvrir depuis longtemps.

Ensuite, en supposant que l'affaissement de terrain ait été brutal, il y aurait toujours le même problème de la vitesse du recouvrement par les sédiments. Si les sédiments recouvrent la zone lentement, la végétation aura disparu. Et on ne voit pas pourquoi ça se ferait rapidement.

Et pour qu'il y ait recouvrement par des sédiments, il aurait fallu un cours d'eau déversant des sédiments juste à cet endroit. Donc, dans le mesure où il s'agit de vastes zones, on ne voit pas comment il y aurait pu y avoir des fleuves un peu partout. Et comme dit plus tot, si ça se situe dans le delta de l'embouchure d'un fleuve, normalement, il n'y a pas de forêt. Ou alors, assez loin, et donc loin des sédiments.

Et puis, il faudrait qu'il y ait à chaque fois juste le bon taux de recouvrement et le bon taux d'affaissement pour que le niveau des sédiments ne soit pas trop au dessus de la mer pour se faire recouvrir par l'eau lorsqu'il y aura le prochain affaissement (au lieu de rester au dessus de la mer) et que l'affaissement ne soit pas trop important pour que le prochain recouvrement par les sédiments puisse remonter le sol au dessus du niveau de la mer et qu'une foret puisse y pousser.

Et il faudrait là aussi que ça se soit produit régulièrement, non seulement au même endroit, mais aussi à plein d'endroits différents.

Enfin, si la mer est en bordure de la zone en question, elle recouvre d'autres zones et est éloignée d'autres. Donc, il y a un problème. Prenons l'Europe. Supposons que la mer soit allée jusqu'au coeur de l'allemagne. Ca aurait signifié que tout le bassin belge par exemple, se trouvait sous des centaines de mêtres d'eau. Donc, pas de forêts à cet endroit. De même, toutes les zones charboneuses en Allemagne se trouvant éloignées des cotes n'auraient pas pu connaitre ce phénomène d'affaissement et de recouvrement par l'eau de mer puis par des sédiments. Et si on suppose que tout ça s'est passé au carbonifère, on ne peut pas compter tellement sur les glaciations pour faire évoluer le recouvrement de ces différents endroits par la mer, puisque l'époque est supposée être une période chaude. De toute manière, quand bien même la mer se serait retirée et que le phénomène se serait passé dans les zones précédemment immergées, toutes les zones n'ayant jamais été à proximité de la mer n'aurait pas pu connaitre ce phénomène. Et pour les zones précédemment immergées, si la mer s'était retirée, le phénomène de recouvrement n'aurait pas pu se faire bien souvent, puisque la mer se retirait.

Tout ceci entraine que l'hypothèse de recouvrements réguliers de forets entières et ce, sur de très vastes zones, à plein d'endroits différents, n'est pas crédible.