06 février 2006

Le problème de la profondeur des gisements de pétrole et de charbon

Voyons maintenant le problème de la profondeur à laquelle on peut trouver du pétrole et du charbon.

On peut trouver du pétrole à des profondeurs de quelques mètres jusqu'à des profondeurs de plus de 5 km. Et on peut trouver du charbon jusqu'à des profondeurs de plus de 3 km.

Ce qui pose la question de la façon dont le pétrole et le charbon ont atteint ces profondeurs.

Pour le pétrole, comme on l'a vu dans l'article précédent, la présence du pétrole près des cotes est expliquée par les plaques de subduction. Par contre, pour le pétrole présent dans les terres, la seule explication vient des lacs.

Premier problème, ça ne peut pas être un lac de montagne, mais seulement un lac de plaine. Sinon, il serait érodé avec la montagne.

Ca ne peut pas être un lac de plaine, comme on l'a vu, puisque, sinon, le pétrole suinterait, puisqu'il ne serait pas retenu par une roche imperméable.

Pour le charbon, la théorie est, comme on l'a vu par ailleurs, que des forets auraient été recouvertes de sédiments.

Seulement, on trouve du charbon jusqu'à des profondeurs de plus de 3000 mètres. Et les gisements s'étalent non seulement en longueur, mais également en hauteur. Il y a du charbon sur une profondeur continue. Donc, se pose le problème de savoir comment les plantes à la base du charbon se sont trouvées étalées sur 3000 mètres de haut.

Quatre possibilités : soit les plantes se sont trouvées dans une plaine qui était à l'époque à la même hauteur que les plaines de maintenant, soit elles se sont trouvées dans une plaine beaucoup moins haute que maintenant qui a été recouverte de sédiments, soit elles se sont trouvées dans une gorge, soit enfin elles se sont trouvées dans un creux qui a été progressivement comblé.

L'hypothèse d'une plaine qui aurait été à l'époque de même hauteur que les plaines de maintenant recouverte de sédiments par une montagne proche ne tient pas, puisque, dans ce cas, on aurait une nouvelle montagne, moins grande que la première. Or, on trouve du charbon dans des plaines qui s'étendent sur des centaines de kilomètres de long.

Prenons ensuite l'hypothèse d'une plaine beaucoup moins haute que les plaines de maintenant qui aurait été recouverte de sédiments.

C'est une hypothèse impossible. Parce que les gisements qu'on peut trouver actuellement se trouvent souvent sur des plaines s'étendant sur des centaines de kilomètres, voir des milliers de kilomètres. Donc, il aurait fallu des dizaines de plaines se trouvant à plus d'un kilomètre en dessous du reste de la grande plaine. On n'a jamais vu ça. Il aurait même fallu des différences de hauteur encore plus grande, puisqu'il aurait fallu que les plaines plus hautes (en fait, des montagnes du coup) égalisent leur hauteur au court du temps avec les plaines plus basse. Donc, on aurait eu des différences de hauteur de 3 ou 4 kilomètres. Impossible. D'autant plus que beaucoup de plaines en question (Belgique par exemple) sont à moins de 200 ou 300 mètres au dessus du niveau de la mer. Donc, les plaines encaissées en question se seraient trouvées à 2 kilomètres au dessous du niveau de la mer. Là encore, on n'a jamais vu ça.

Et puis, les plaines en question ce seraient transformées en lac, ou en mers intérieures du coté ou il y aurait eu de la pluie, et en désert, là ou les montagnes alentour auraient arrêté les nuages. Donc, il n'y aurait pas pu y avoir de fougères ou de forêts de conifères à ces endroits là.

Troisième hypothèse, celle d'une gorge. Problème. Une gorge c'est en générale assez pentu, souvent aride. Donc, il y a assez souvent assez peu d'arbres (même si ça n'est pas toujours le cas). Et puis, au fond d'une gorge, en général, il y a une rivière. Or, comme les plantes flottent, les arbres et fougères auraient été transportées par la rivière. Peut-être jusqu'à un lac, où, là aussi, elles auraient flotté.

Prenons enfin l'hypothèse du trou d'au moins 1 km de profondeur. Déjà, on ne voit pas comment un tel trou aurait pu se former, vu qu'on n'a jamais vu ça de nos jours. Donc, déjà, c'est une hypothèse à priori impossible.

Supposons qu'un tel trou ait existé, dans un trou aussi profond, rien ne pousserait (pas de lumière). Donc, d'où pourraient venir les plantes en question ? A priori, ça devrait être un trou vide. Ou alors, avec une quantité extrêmement faible d'arbres. Donc, impossible d'avoir du matériel biologique à transformer (en tout cas dans les quantités impliquées par la présence de dizaines de millions de tonnes de charbon).

Et puis, le problème du trou, c'est qu'il devrait être recouvert d'eau. Et les plantes, ça flotte. Donc, les sédiments auraient comblé le trou petit à petit sans jamais recouvrir les plantes.

Et puis, ça limiterait la surface de la zone en question parce qu'on voit difficilement des trous comme ça faisant des kilomètres de long. Au mieux, ça ferait dans les 200 ou 300 mètres de large. Or, les veines de charbon s'étendent sur des kilomètres.

Tout ça en supposant que le climat n'ai jamais changé localement durant des dizaines de millions d'années dans les divers endroits en question. Supposition nécessaire pour que les apports de plantes aient été continus, et donc, que les veines de charbon se soient étalées sur une hauteur continue.

Sinon, il y a la théorie de la formation du charbon près des cotes. On a vu ce qu'il fallait en penser dans un article précédent. Pour expliquer la profondeur des gisements de charbon, une théorie officielle suppose que les sols qui étaient recouverts par les sédiments s'enfonçaient petit à petit. Mais cette théorie de l'effondrement du sol sur lequel se serait fait le recouvrement par des sédiments est aussi absurde que les autres théories vues dans le présent article. Il aurait fallu que les plaines d'Europe se soient effondrées dans tous les endroits ou il y aurait du charbon. C'est absurde. Les plaines d'Europe, ce n'est pas comme les cotes maritimes, il n'y a pas de zone qui s'enfonce rapidement. Donc, on ne voit pas comment une zone en Europe se serait effondrée, puis aurait été recouverte de sédiments.

Donc, il n'y a absolument aucune raison que des plantes se soient retrouvées dans des profondeurs pareilles et étalées sur des hauteurs de 2000 ou 3000 mètres.

Par contre, l'explication du charbon abiotique formé à partir d'un pétrole abiotique qui suinterait du manteau terrestre explique la chose très logiquement. Le pétrole aurait filtré jusqu'à la surface s'étendant ainsi en hauteur. Et il se serait étalé en largeur également dans les diverses profondeurs de la roche.