19 octobre 2006

Les compagnies pétrolières mentent sur leurs réserves : l'exemple de Prudhoe Bay 2

Continuons sur le chapitre 17, où Lindsey Williams nous apprend qu'en plus de Gull Island, un autre endroit du North Slope de l'Alaska s'est révélé riche en pétrole, les alentours de la rivière Kuparuk, à environ 20 km à l'ouest de Prudhoe Bay :

Chapitre 17 : Si Gull Island ne vous a pas stupéfié, ceci le fera !

Gull Island a tout simplement prouvé ce que les compagnies pétrolières ont cru depuis un certain temps. Ca a authentifié les résultats sismographiques. Le test sismographique a indiqué qu'il y a autant de pétrole brut sur ce versant du nord de l'Alaska qu'en Arabie Saoudite. Puisque la découverte de Gull Island s'est avérée seismographiquement correcte, alors les autres tests sont corrects également. Il y a des centaines de miles carrés de pétrole sous le North Slope (versant nord) de l'Alaska.

Pour clarifier ce que je suis sur le point de dire, laissez moi d'abord resouligner que le gouvernement a permis aux compagnies pétrolières de forer et de prouver beaucoup d'emplacements (plus tard il leur a fait couvrir les puits et garder le secret de la preuve des découvertes), mais il ne leur a pas permis de produire à partir des puits. C'est pourquoi je me suis référé (ci-dessous) à un certain nombre de puits ayant été forés (après avoir quitté le North Slope). La seule production autorisée se trouve sur un petit secteur du North Slope.

Gull Island (l'île de la mouette) est située à cinq miles du rivage de Prudhoe Bay. Elle se situe en mer de Beaufort.

La structure chimique du pétrole à Gull Island est différente de celle du pétrole dans le champs de Prudhoe Bay et la pression du champ est différente, montrant que c'est une réserve de pétrole totalement différente de celle de Prudhoe Bay.

Le puit de Gull Island a produit 30.000 barils de pétrole par jour à travers un conduit de 3 1/2 pouces à 900 pieds (300 mètres).

Trois puits ont été forés, prouvés, et couverts à Gull Island. Le puit de la rive a également touché le gisement de pétrole de Gull Island (on peut l'affirmer grace à la structure chimique). Sur quarante miles à l'est de Gull Island, il n'y a pas eu un seul trou foré qui se soit révélé vide , bien que de nombreux puits aient été forés. Ca montre bien l'immensité de la taille du champ.

La découverte du pétrole de Gull Island est encore plus grande que le champ de Prudhoe Bay, qui produit actuellement plus de deux millions de barils de pétrole toutes les vingt-quatre heures.

Où est la crise énergétique ? Elle n'est sûrement pas sur le versant nord de l'Alaska ; donc elle doit être seulement à Washington, D.C !

Maintenant, juste au cas où Gull Island ne vous impressionnerait pas, essayez ceci pour la taille ! Tout récemment, juste à l'ouest de Gull Island, le gisement de pétrole de Kuparuk a été foré.

A nouveau , c'est un réservoir de pétrole totalement séparé du champ de Prudhoe Bay ou du champ de Gull Island. La composition chimique du champ et la pression du champ est différente des autres, s'avérant ainsi être un réservoir de pétrole totalement différent.

Dans un secteur entièrement différent du North Slope que le secteur de 100 milles carrés du champ de Prudhoe Bay, le champ de Kuparuk est d'environs 60 milles de long par 30 milles de large et contient approximativement la même quantité de pétrole que le champ de Prudhoe Bay.

Le pétrole dans le domaine de Kuparuk est à une profondeur de 6.000 pieds (2 km) et il y a 300 pieds de sable de pétrole. La pression du champ est de 900 livres à la tête du puit, et des puits de test ont vu jaillir 900 barils par jour à la pression d'écoulement normal.

On prévoit que 800 à 1.400 puits seront forés dans le champ de Kuparuk.

Kuparuk à 20 km au nord ouest de Prudhoe Bay

De 1973 à 1980, on nous a continuellement dit que l'Amérique était en plein milieu d'une crise énergétique majeure. Pourtant, aucune production de pétrole n'a été autorisée sur le champ de Kuparuk. Ce n'est qu'en 1981 qu'on a finalement accordé la permission de produire. Pourquoi ce délai, s'il y avait vraiment une crise ?

La raison pour laquelle Mr. X a affirmé qu'il y a autant de pétrole brut dans le versant nord de l'Alaska que dans toute l'Arabie Saoudite est que les compagnies pétrolières ont foré partout dans ce versant nord et ont démontré qu'il y a beaucoup de pétrole à cet endroit, mais encore une fois, elles ont seulement le droit de produire à partir du petit secteur.

Le North Slope représente tout ce qui se trouve au nord des Brooks Montains en Alaska. Prudhoe Bay est une très petite partie de cet énorme secteur (rappelez vous juste de la taille de l'Alaska, comme nous avons illustré plus tôt dans le livre).

Après que la première édition de ce livre ait été imprimée, beaucoup de gens ont demandé des données techniques supplémentaires. Ce chapitre supplémentaire est un résultat de ces demandes...

...Probablement avez vous entendu déclarer que le pétrole brut d'Alaska a un taux de soufre si important qu'il ne peut pas être raffiné par la plupart des raffineries de pétrole aux États-Unis. On nous dit que c'est la raison pour laquelle le pétrole d'Alaska n'aide pas à résoudre la crise énergétique de l'Amérique. C'est également l'excuse qui est employée pour ne pas exporter le pétrole brut d'Alaska vers d'autres pays. On a également signalé que les principales compagnies d'énergie disent même cela à leurs clients (dans les insertions de leur relevé mensuel), en utilisant ça pour justifier leur besoin pour une augmentation de taux.

Bien, voici une statistique qui devrait réduire au silence ces fausse affirmations et envoyer promener cette fausse excuse qu'il y a trop de soufre dans le brut d'Alaska. Le 11 août 1980, une analyse du pétrole brut de Prudhoe Bay, qui coule dans le pipeline de pétrole Trans-Alaska, dit ceci :

Contenu en soufre - 0.9%

Point d'inflammabilité du pétrole - 35 °F

Contenu en cire - 6%

Contenu en asphalte - 2%

La température de gel du pétrole brut (mieux connue sous le nom de point de congélation) - 15 °F

La teneur en soufre du pétrole d'Alaska de Prudhoe Bay est basse par rapport au pétrole d'autres sources aux États-Unis, aussi bien que de beaucoup de pétroles étrangers.

Le pétrole d'Alaska à Prudhoe Bay peut être raffiné par n'importe quelle grosse raffinerie en Amérique sans dommages écologiques.

Ca signifie, donc, que l'excuse largement publicisée d'une teneur trop élevée en soufre n'est tout simplement pas vraie. Par conséquent, c'est juste un lien de plus dans la chaîne des faussetés que nous Américains, sommes invités à croire.

Une crise énergétique ? ? ? ? ? ?


16 octobre 2006

Les compagnies pétrolières mentent sur leurs réserves : l'exemple de Prudhoe Bay

Un prêtre baptiste du nom de Lindsey Williams, qui officiait à Prudhoe Bay à la fin des années 70 en tant qu'aumônier, a eu la chance d'être considéré par la direction comme un manager. Il a donc eu accès à de nombreuses données et a pu parler avec les responsables du site. Ceux-ci ne se méfiaient apparemment pas. Et donc, ils lui ont avoué bien des choses. Choses qu'il a ensuite répétées dans un livre intitulé : "The energy non-crisis", paru en 1980.

Ce que nous apprend Lindsey Williams, c'est qu'en réalité, la zone du north slope (versant nord) de l'Alaska, où il y a du pétrole, est largement plus grande que ce qui est officiellement dit. Il y aurait en fait de nombreux gisements aussi riches que celui qui est actuellement en production à Prudhoe Bay. Toute cette zone serait plus riche en pétrole que l'Arabie Saoudite. En l'exploitant, les USA n'auraient plus besoin d'importer du pétrole (cela dit, il n'en ont bien sur déjà pas besoin, puisque, hors Alaska, ils ont certainement des capacités de production très largement supérieures à celles annoncées officiellement).

Voici quelques extraits du livre de Lindsey Williams. Le début du livre parle surtout de la vie de Lindsey Williams sur le site de Prudhoe Bay. Donc, ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. C'est dans les chapitres 16 et 17 que les choses deviennent intéressantes. Dans le chapitre 16, il nous parle de la découverte du gisement de Gull Island. Voici des extraits du chapitre en question.

Chapitre 16 : Gull Island va vous stupéfier.

Pendant que le vent transportait cet énorme nuage noir de plus en plus loin vers le nord, celui-ci brulait violemment et sembla tourner vers un noir plus profond encore. Le manager de l'ARCO semblait être dans un état d'excitation dans lequel je ne l'avais jamais vu auparavant. Il était exalté et pouvait à peine se contenir. Il ne se comportait pas comme ça habituellement… ce n'était pas sa nature.

« Ca doit être grand ! » hurla-t-il. « Quelque chose d'excitant doit se produire. Peut-être s'agit-il d'une autre grande découverte. » Il regarda et observa, et continua à regarder - il se tenait là comme s'il a avait été gelé, mais il était trop exubérant pour geler. C'était comme si nos mains étaient engourdies parce que nous ne pouvions simplement pas cesser d'observer la taille de ce grand feu, ni ne pouvions arrêter l'excitation provoquée par ce que nous regardions. Enfin il regarda à nouveau vers moi et dit, « Aumônier, je pense nous nous avons carrément trouvé quelque chose de phénoménal - quelque chose que nous avons cherché pendant longtemps. Allons, vite ! Allons de nouveau à la base regarder les données techniques. Voyons ce que nous pouvons découvrir au sujet des statistiques. Aumônier, je pense que tout ceci va être passionnant ! »

... Ainsi sommes nous retournés très rapidement à la base et sommes allés dans le bureau. Il n'a pas hésité un seul instant à me montrer ce qui avait été prouvé. Il sortit les statistiques, me montra les papiers, et me laissa voir la preuve de la trouvaille. Il alla d'un endroit à l'autre ce jour là, avec de l'excitation dans sa voix lorsqu'il dit à quelques responsables de venir et regarder. Les trois ou quatre responsables qu'il avait appelés se rassemblèrent pour voir ce qui s'était produit à Gull Island (l'île de la mouette).

Tout le temps, j'essayais de mon mieux de découvrir de quoi il retournait au niveau des détails, parce qu'après tout, je ne connaissais pas tous les termes qu'il employait. J'étais un non initié, et en tant que profane et aumônier, je ne comprenais pas certaines des données dont ils parlaient, donc, je ne peux pas les présenter ici. Ils étaient si occupés et excités qu'ils n'eurent pas le temps de m'expliquer les points techniques. Cependant, je pourrais dire par l'excitation qu'ils montraient, et la manière dont ils s'exprimaient, que quelque chose d'important s'était produit.

Après que chacun soit parti du bureau, ce responsable de la compagnie pétrolière me dit, « aumônier, nous venons juste de découvrir et de prouver l'existence d'une autre réserve de pétrole aussi grande et peut-être même encore plus grande que le champ de Prudhoe Bay. C'est phénoménal, au delà des mots. » Il ajouta, « il n'y a aucune crise énergétique. Maintenant, nous pouvons construire un deuxième pipeline - puisque maintenant, ce n'est plus seulement 2 millions de barils de pétrole toutes les 24 heures que nous pouvons produire, mais 4 millions de barils de pétrole toutes les 24 heures. Aumônier, en tant que responsable de cette compagnie pétrolière, c'est ce que nous voulions. »

Alors soudainement l'excitation s'effaça de son visage pendant qu'il regardait à nouveau vers moi et il dit, « J'espère que le gouvernement Fédéral ne posera aucune difficulté supplémentaire à cause du fait que c'est situé tout au bord du secteur où nous avons le droit de produire. » Alors il regarda à nouveau en arrière et dit, « aumônier, si on nous obtenons l'autorisation de produire, nous pouvons construire un autre pipeline, et l'année prochaine, nous pourrons inonder l'Amérique avec du pétrole d'Alaska, notre propre pétrole, et nous n'aurons plus à nous inquiéter des Arabes. Nous ne dépendrons plus d'aucune nation sur terre. Aumônier, s'il y a deux réserves de pétrole aussi grandes, il y en a plein, des douzaines de puits de pétrole partout sur ce coté du nord de l'Alaska. » Il baissa la voix et dit, « aumônier, l'Amérique est tout simplement devenue indépendante du point de vue énergétique. » Je dois répéter que… ce haut fonctionnaire de l'ARCO a déclaré, « l'Amérique est tout simplement devenu indépendante du point de vue énergétique. »

Je ne pense pas avoir jamais vu un homme ainsi excité que cet homme l'était ce jour là, lorsqu'il m'a expliqué cette trouvaille à Gull Island.

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Prudhoe Bay

Détails sur Prudhoe Bay : Il s'agit d'un gisement découvert en 1968 et mis en exploitation en 1977 suite à l'ouverture, cette année là, du pipeline (Trans-Alaska Pipeline) reliant ce gisement à la cote sud à Valdez. Il s'agit du plus gros gisement estimé des USA (ce qui ne signifie rien, évidemment, puisque les estimations sont toutes mensongères). Jusqu'en 1988, le gisement produisait dans les 2 millions de barils par jour. Depuis, la production a baissé progressivement jusqu'à 1 million de barils par jour. Il y a 5 satellites (gisements de plus petite taille) rattachés à son infrastructure.

L'île de Gull Island se trouve à seulement 5 km au nord de la cote de Prudhoe Bay.

Gull Island (rond rouge)

Détail intéressant. On a réinjecté le gaz extrait. Soi-disant, ça permet de maintenir la pression et donc, de mieux exploiter le puit. Mais, on peut se demander si, au contraire, à terme, ce n'est pas un excellent moyen de faire baisser la production pétrolière d'un gisement. Dans la mesure où le gaz doit se positionner au dessus de la réserve de pétrole, il est possible que ça entraine une diminution progressive de la production de pétrole, celui-ci étant partiellement bloqué en dessous. Au départ, probablement qu'effectivement, ça augmente la pression, et que, la proportion de gaz par rapport au pétrole n'étant pas trop importante, ça a une action positive. Mais probablement que rapidement, l'action devient beaucoup plus négative que positive. Evidemment, il n'y a pas besoin de ça pour faire baisser la production. Il doit suffire de fermer plus ou moins les vannes. Mais, ça peut être un moyen de faire passer la baisse de production pour un évènement naturel.

07 octobre 2006

Une bourse européenne du pétrole en euros

Un des signes (parmi d'autres) que nos dirigeants sont corrompus jusqu'à la moelle, c'est que, évidemment, pas un n'a eu l'idée de proposer une bourse du pétrole en euros.

Pourtant, ça tombe sous le sens. C'est même le B.A.BA de la politique économique. On pourrait alors faire la même politique économique que les USA, à savoir, payer le pétrole dans une monnaie qu'il ne nous coute rien de donner, et manipuler la valeur de l'euro en fonction de nos besoins économique. Par ailleurs, la puissance de l'euro progresserait évidemment d'autant (et celle du dollar baisserait), puisqu'une partie importante du commerce international est constitué d'achat de pétrole.

Autant, tant qu'on était dans un système monétaire avec des monnaies nationales, on comprenait qu'aucune n'ait une puissance suffisante pour qu'il y ait une bourse du pétrole dans une autre monnaie que le dollar. Mais depuis qu'il y a l'euro, là, on peut le faire. En fait, ce projet aurait du être dans les valises du parlement européen, ou de la commission européenne bien avant la généralisation de l'euro. Et la bourse en question aurait du être en place le jour même où l'euro a été généralisé, soit, le 1er janvier 2002. Le fait que ça n'ait pas été le cas, et qu'en octobre 2006, il n'y ait toujours même pas l'ombre d'un début de projet montre bien que le pouvoir européen ne veut surtout pas d'une bourse du pétrole en euros.

Tout ça alors qu'on a parlé d'une bourse du pétrole en euros proposée par l'Iran (finalement bidon, mais l'important, c'est qu'on en ait parlé). Mais de la part de l'Europe, qui est pourtant concernée au premier chef, rien. Ca ne vous semble pas bizarre ?

Bien sur, le problème, ce n'est pas que les dirigeants européens n'en ont pas eu l'idée. C'est surtout qu'ils font partie d'un pouvoir plus global, et que les USA étant le bras armé de cette clique internationale qui nous gouverne, il n'est pas question de l'affaiblir en créant une bourse du pétrole en euros.

02 octobre 2006

Où trouver du pétrole en France ?

Où trouver du pétrole en France ? Où devrait-on chercher, si, demain, on n'était plus bloqué par la corruption des pouvoirs politiques français ?

A mon avis, on en trouverait dans les endroits suivants (les cercles rouges).


Cliquer sur l'image pour l'agrandir

On en trouverait très probablement en off-shore (zones 1, 2 et 3). Ben oui, vu qu'on trouve du pétrole en mer du nord en énormes quantités, on se demande bien pourquoi on ne cherche pas de pétrole off-shore sur les cotes françaises. Et ce, particulièrement, dans la manche. C'est tout près de la mer du nord, et, par un malheureux hasard, on n'y trouve pas de pétrole (enfin, on ne veut pas en trouver. Faudrait pas que la France devienne indépendante en pétrole). Comme c'est dommage.

Ensuite, il faut chercher aux endroits où on trouve déjà du pétrole en France.



On voit qu'on en trouve dans le bassin Aquitain et dans le bassin parisien. On peut penser qu'il y en a certainement de grosses quantités plus profond. Donc, il faut creuser plus profond dans les zones 4 et 5.

Enfin, vu que les scientifiques russes du pétrole abiotique ont l'air de dire que là où il y a des failles sismiques, on trouve en général du pétrole, et que les régions Bretagne et Sud-est de la France sont soumises un peu plus que les autres régions à des tremblements de terre, on peut penser qu'il devrait y avoir du pétrole dans ces zones. Donc, il faut chercher aussi dans les zones 6, 7 et 8.

D'ailleurs, comme par hasard, quand on regarde les zones où on a cherché du pétrole en France, on a cherché dans les zones les moins sismiques : l'Aquitaine, et le bassin parisien. De là à penser qu'on l'a fait exprès pour ne rien trouver, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement.

Mais bien sur, vu que la théorie officielle dit qu'il faut chercher dans les bassins sédimentaires et que l'Aquitaine et la région parisienne sont des bassins sédimentaires, les pétroliers qui ont cherché là sont inattaquables quant à leur honnêteté. Ben oui, ils ont cherché aux endroits où la théorie leur recommandait de chercher. Donc, il peuvent jouer les innocents et dire qu'ils étaient de bonne foie et que s'ils n'ont pas cherché ailleurs, c'est qu'ils n'imaginaient pas du tout qu'il y aurait du pétrole ailleurs en France. Les gros malins.

On en a quand même trouvé. Alors, on pourrait se dire que c'est un manque de bol pour les différents pouvoirs qui veulent qu'on ne trouve pas de pétrole en France. Mais, comme on n'a quasiment rien trouvé, ça ne change rien. Et puis, ça permet de dire qu'on a cherché (ben oui, puisqu'on a trouvé, c'est qu'on a cherché). Avoir cherché un peu, ça permet d'extrapoler et de dire qu'on a cherché partout (vu que les gens ne peuvent pas vérifier, il n'y a pas de risque). Et comme on a cherché et qu'on n'a pas trouvé grand chose, on peut dire que c'est parce qu'il n'y a quasiment rien en France. Donc, loin d'être un manque de bol, le fait d'avoir trouvé quand même un petit quelque chose est très intéressant, parce que ça permet de clore de débat sur la présence du pétrole en France.

Enfin, on peut se demander aussi si on n'en trouverait pas dans le nord. Vu qu'on a trouvé du charbon, et qu'il y a des mines de charbon déjà creusées, il serait intéressant de creuser à partir du fond de la mine, pour voir s'il n'y a pas de pétrole plus bas. On aurait déjà gagné quelques centaines de mètre de forage.

Mais bon, la liste n'est pas exhaustive. Ce sont juste les endroits où on a le plus de probabilités de trouver du pétrole.