Chapitre 17 : Si Gull Island ne vous a pas stupéfié, ceci le fera !
Gull Island a tout simplement prouvé ce que les compagnies pétrolières ont cru depuis un certain temps. Ca a authentifié les résultats sismographiques. Le test sismographique a indiqué qu'il y a autant de pétrole brut sur ce versant du nord de l'Alaska qu'en Arabie Saoudite. Puisque la découverte de Gull Island s'est avérée seismographiquement correcte, alors les autres tests sont corrects également. Il y a des centaines de miles carrés de pétrole sous le North Slope (versant nord) de l'Alaska.
Pour clarifier ce que je suis sur le point de dire, laissez moi d'abord resouligner que le gouvernement a permis aux compagnies pétrolières de forer et de prouver beaucoup d'emplacements (plus tard il leur a fait couvrir les puits et garder le secret de la preuve des découvertes), mais il ne leur a pas permis de produire à partir des puits. C'est pourquoi je me suis référé (ci-dessous) à un certain nombre de puits ayant été forés (après avoir quitté le North Slope). La seule production autorisée se trouve sur un petit secteur du North Slope.
Gull Island (l'île de la mouette) est située à cinq miles du rivage de Prudhoe Bay. Elle se situe en mer de Beaufort.
La structure chimique du pétrole à Gull Island est différente de celle du pétrole dans le champs de Prudhoe Bay et la pression du champ est différente, montrant que c'est une réserve de pétrole totalement différente de celle de Prudhoe Bay.
Le puit de Gull Island a produit 30.000 barils de pétrole par jour à travers un conduit de 3 1/2 pouces à 900 pieds (300 mètres).
Trois puits ont été forés, prouvés, et couverts à Gull Island. Le puit de la rive a également touché le gisement de pétrole de Gull Island (on peut l'affirmer grace à la structure chimique). Sur quarante miles à l'est de Gull Island, il n'y a pas eu un seul trou foré qui se soit révélé vide , bien que de nombreux puits aient été forés. Ca montre bien l'immensité de la taille du champ.
La découverte du pétrole de Gull Island est encore plus grande que le champ de Prudhoe Bay, qui produit actuellement plus de deux millions de barils de pétrole toutes les vingt-quatre heures.
Où est la crise énergétique ? Elle n'est sûrement pas sur le versant nord de l'Alaska ; donc elle doit être seulement à Washington, D.C !
Maintenant, juste au cas où Gull Island ne vous impressionnerait pas, essayez ceci pour la taille ! Tout récemment, juste à l'ouest de Gull Island, le gisement de pétrole de Kuparuk a été foré.
A nouveau , c'est un réservoir de pétrole totalement séparé du champ de Prudhoe Bay ou du champ de Gull Island. La composition chimique du champ et la pression du champ est différente des autres, s'avérant ainsi être un réservoir de pétrole totalement différent.
Dans un secteur entièrement différent du North Slope que le secteur de 100 milles carrés du champ de Prudhoe Bay, le champ de Kuparuk est d'environs 60 milles de long par 30 milles de large et contient approximativement la même quantité de pétrole que le champ de Prudhoe Bay.
Le pétrole dans le domaine de Kuparuk est à une profondeur de 6.000 pieds (2 km) et il y a 300 pieds de sable de pétrole. La pression du champ est de 900 livres à la tête du puit, et des puits de test ont vu jaillir 900 barils par jour à la pression d'écoulement normal.
On prévoit que 800 à 1.400 puits seront forés dans le champ de Kuparuk.
De 1973 à 1980, on nous a continuellement dit que l'Amérique était en plein milieu d'une crise énergétique majeure. Pourtant, aucune production de pétrole n'a été autorisée sur le champ de Kuparuk. Ce n'est qu'en 1981 qu'on a finalement accordé la permission de produire. Pourquoi ce délai, s'il y avait vraiment une crise ?
La raison pour laquelle Mr. X a affirmé qu'il y a autant de pétrole brut dans le versant nord de l'Alaska que dans toute l'Arabie Saoudite est que les compagnies pétrolières ont foré partout dans ce versant nord et ont démontré qu'il y a beaucoup de pétrole à cet endroit, mais encore une fois, elles ont seulement le droit de produire à partir du petit secteur.
Le North Slope représente tout ce qui se trouve au nord des Brooks Montains en Alaska. Prudhoe Bay est une très petite partie de cet énorme secteur (rappelez vous juste de la taille de l'Alaska, comme nous avons illustré plus tôt dans le livre).
Après que la première édition de ce livre ait été imprimée, beaucoup de gens ont demandé des données techniques supplémentaires. Ce chapitre supplémentaire est un résultat de ces demandes...
...Probablement avez vous entendu déclarer que le pétrole brut d'Alaska a un taux de soufre si important qu'il ne peut pas être raffiné par la plupart des raffineries de pétrole aux États-Unis. On nous dit que c'est la raison pour laquelle le pétrole d'Alaska n'aide pas à résoudre la crise énergétique de l'Amérique. C'est également l'excuse qui est employée pour ne pas exporter le pétrole brut d'Alaska vers d'autres pays. On a également signalé que les principales compagnies d'énergie disent même cela à leurs clients (dans les insertions de leur relevé mensuel), en utilisant ça pour justifier leur besoin pour une augmentation de taux.
Bien, voici une statistique qui devrait réduire au silence ces fausse affirmations et envoyer promener cette fausse excuse qu'il y a trop de soufre dans le brut d'Alaska. Le 11 août 1980, une analyse du pétrole brut de Prudhoe Bay, qui coule dans le pipeline de pétrole Trans-Alaska, dit ceci :
Contenu en soufre - 0.9%
Point d'inflammabilité du pétrole - 35 °F
Contenu en cire - 6%
Contenu en asphalte - 2%
La température de gel du pétrole brut (mieux connue sous le nom de point de congélation) - 15 °F
La teneur en soufre du pétrole d'Alaska de Prudhoe Bay est basse par rapport au pétrole d'autres sources aux États-Unis, aussi bien que de beaucoup de pétroles étrangers.
Le pétrole d'Alaska à Prudhoe Bay peut être raffiné par n'importe quelle grosse raffinerie en Amérique sans dommages écologiques.
Ca signifie, donc, que l'excuse largement publicisée d'une teneur trop élevée en soufre n'est tout simplement pas vraie. Par conséquent, c'est juste un lien de plus dans la chaîne des faussetés que nous Américains, sommes invités à croire.
Une crise énergétique ? ? ? ? ? ?