19 octobre 2006

Les compagnies pétrolières mentent sur leurs réserves : l'exemple de Prudhoe Bay 2

Continuons sur le chapitre 17, où Lindsey Williams nous apprend qu'en plus de Gull Island, un autre endroit du North Slope de l'Alaska s'est révélé riche en pétrole, les alentours de la rivière Kuparuk, à environ 20 km à l'ouest de Prudhoe Bay :

Chapitre 17 : Si Gull Island ne vous a pas stupéfié, ceci le fera !

Gull Island a tout simplement prouvé ce que les compagnies pétrolières ont cru depuis un certain temps. Ca a authentifié les résultats sismographiques. Le test sismographique a indiqué qu'il y a autant de pétrole brut sur ce versant du nord de l'Alaska qu'en Arabie Saoudite. Puisque la découverte de Gull Island s'est avérée seismographiquement correcte, alors les autres tests sont corrects également. Il y a des centaines de miles carrés de pétrole sous le North Slope (versant nord) de l'Alaska.

Pour clarifier ce que je suis sur le point de dire, laissez moi d'abord resouligner que le gouvernement a permis aux compagnies pétrolières de forer et de prouver beaucoup d'emplacements (plus tard il leur a fait couvrir les puits et garder le secret de la preuve des découvertes), mais il ne leur a pas permis de produire à partir des puits. C'est pourquoi je me suis référé (ci-dessous) à un certain nombre de puits ayant été forés (après avoir quitté le North Slope). La seule production autorisée se trouve sur un petit secteur du North Slope.

Gull Island (l'île de la mouette) est située à cinq miles du rivage de Prudhoe Bay. Elle se situe en mer de Beaufort.

La structure chimique du pétrole à Gull Island est différente de celle du pétrole dans le champs de Prudhoe Bay et la pression du champ est différente, montrant que c'est une réserve de pétrole totalement différente de celle de Prudhoe Bay.

Le puit de Gull Island a produit 30.000 barils de pétrole par jour à travers un conduit de 3 1/2 pouces à 900 pieds (300 mètres).

Trois puits ont été forés, prouvés, et couverts à Gull Island. Le puit de la rive a également touché le gisement de pétrole de Gull Island (on peut l'affirmer grace à la structure chimique). Sur quarante miles à l'est de Gull Island, il n'y a pas eu un seul trou foré qui se soit révélé vide , bien que de nombreux puits aient été forés. Ca montre bien l'immensité de la taille du champ.

La découverte du pétrole de Gull Island est encore plus grande que le champ de Prudhoe Bay, qui produit actuellement plus de deux millions de barils de pétrole toutes les vingt-quatre heures.

Où est la crise énergétique ? Elle n'est sûrement pas sur le versant nord de l'Alaska ; donc elle doit être seulement à Washington, D.C !

Maintenant, juste au cas où Gull Island ne vous impressionnerait pas, essayez ceci pour la taille ! Tout récemment, juste à l'ouest de Gull Island, le gisement de pétrole de Kuparuk a été foré.

A nouveau , c'est un réservoir de pétrole totalement séparé du champ de Prudhoe Bay ou du champ de Gull Island. La composition chimique du champ et la pression du champ est différente des autres, s'avérant ainsi être un réservoir de pétrole totalement différent.

Dans un secteur entièrement différent du North Slope que le secteur de 100 milles carrés du champ de Prudhoe Bay, le champ de Kuparuk est d'environs 60 milles de long par 30 milles de large et contient approximativement la même quantité de pétrole que le champ de Prudhoe Bay.

Le pétrole dans le domaine de Kuparuk est à une profondeur de 6.000 pieds (2 km) et il y a 300 pieds de sable de pétrole. La pression du champ est de 900 livres à la tête du puit, et des puits de test ont vu jaillir 900 barils par jour à la pression d'écoulement normal.

On prévoit que 800 à 1.400 puits seront forés dans le champ de Kuparuk.

Kuparuk à 20 km au nord ouest de Prudhoe Bay

De 1973 à 1980, on nous a continuellement dit que l'Amérique était en plein milieu d'une crise énergétique majeure. Pourtant, aucune production de pétrole n'a été autorisée sur le champ de Kuparuk. Ce n'est qu'en 1981 qu'on a finalement accordé la permission de produire. Pourquoi ce délai, s'il y avait vraiment une crise ?

La raison pour laquelle Mr. X a affirmé qu'il y a autant de pétrole brut dans le versant nord de l'Alaska que dans toute l'Arabie Saoudite est que les compagnies pétrolières ont foré partout dans ce versant nord et ont démontré qu'il y a beaucoup de pétrole à cet endroit, mais encore une fois, elles ont seulement le droit de produire à partir du petit secteur.

Le North Slope représente tout ce qui se trouve au nord des Brooks Montains en Alaska. Prudhoe Bay est une très petite partie de cet énorme secteur (rappelez vous juste de la taille de l'Alaska, comme nous avons illustré plus tôt dans le livre).

Après que la première édition de ce livre ait été imprimée, beaucoup de gens ont demandé des données techniques supplémentaires. Ce chapitre supplémentaire est un résultat de ces demandes...

...Probablement avez vous entendu déclarer que le pétrole brut d'Alaska a un taux de soufre si important qu'il ne peut pas être raffiné par la plupart des raffineries de pétrole aux États-Unis. On nous dit que c'est la raison pour laquelle le pétrole d'Alaska n'aide pas à résoudre la crise énergétique de l'Amérique. C'est également l'excuse qui est employée pour ne pas exporter le pétrole brut d'Alaska vers d'autres pays. On a également signalé que les principales compagnies d'énergie disent même cela à leurs clients (dans les insertions de leur relevé mensuel), en utilisant ça pour justifier leur besoin pour une augmentation de taux.

Bien, voici une statistique qui devrait réduire au silence ces fausse affirmations et envoyer promener cette fausse excuse qu'il y a trop de soufre dans le brut d'Alaska. Le 11 août 1980, une analyse du pétrole brut de Prudhoe Bay, qui coule dans le pipeline de pétrole Trans-Alaska, dit ceci :

Contenu en soufre - 0.9%

Point d'inflammabilité du pétrole - 35 °F

Contenu en cire - 6%

Contenu en asphalte - 2%

La température de gel du pétrole brut (mieux connue sous le nom de point de congélation) - 15 °F

La teneur en soufre du pétrole d'Alaska de Prudhoe Bay est basse par rapport au pétrole d'autres sources aux États-Unis, aussi bien que de beaucoup de pétroles étrangers.

Le pétrole d'Alaska à Prudhoe Bay peut être raffiné par n'importe quelle grosse raffinerie en Amérique sans dommages écologiques.

Ca signifie, donc, que l'excuse largement publicisée d'une teneur trop élevée en soufre n'est tout simplement pas vraie. Par conséquent, c'est juste un lien de plus dans la chaîne des faussetés que nous Américains, sommes invités à croire.

Une crise énergétique ? ? ? ? ? ?


16 octobre 2006

Les compagnies pétrolières mentent sur leurs réserves : l'exemple de Prudhoe Bay

Un prêtre baptiste du nom de Lindsey Williams, qui officiait à Prudhoe Bay à la fin des années 70 en tant qu'aumônier, a eu la chance d'être considéré par la direction comme un manager. Il a donc eu accès à de nombreuses données et a pu parler avec les responsables du site. Ceux-ci ne se méfiaient apparemment pas. Et donc, ils lui ont avoué bien des choses. Choses qu'il a ensuite répétées dans un livre intitulé : "The energy non-crisis", paru en 1980.

Ce que nous apprend Lindsey Williams, c'est qu'en réalité, la zone du north slope (versant nord) de l'Alaska, où il y a du pétrole, est largement plus grande que ce qui est officiellement dit. Il y aurait en fait de nombreux gisements aussi riches que celui qui est actuellement en production à Prudhoe Bay. Toute cette zone serait plus riche en pétrole que l'Arabie Saoudite. En l'exploitant, les USA n'auraient plus besoin d'importer du pétrole (cela dit, il n'en ont bien sur déjà pas besoin, puisque, hors Alaska, ils ont certainement des capacités de production très largement supérieures à celles annoncées officiellement).

Voici quelques extraits du livre de Lindsey Williams. Le début du livre parle surtout de la vie de Lindsey Williams sur le site de Prudhoe Bay. Donc, ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. C'est dans les chapitres 16 et 17 que les choses deviennent intéressantes. Dans le chapitre 16, il nous parle de la découverte du gisement de Gull Island. Voici des extraits du chapitre en question.

Chapitre 16 : Gull Island va vous stupéfier.

Pendant que le vent transportait cet énorme nuage noir de plus en plus loin vers le nord, celui-ci brulait violemment et sembla tourner vers un noir plus profond encore. Le manager de l'ARCO semblait être dans un état d'excitation dans lequel je ne l'avais jamais vu auparavant. Il était exalté et pouvait à peine se contenir. Il ne se comportait pas comme ça habituellement… ce n'était pas sa nature.

« Ca doit être grand ! » hurla-t-il. « Quelque chose d'excitant doit se produire. Peut-être s'agit-il d'une autre grande découverte. » Il regarda et observa, et continua à regarder - il se tenait là comme s'il a avait été gelé, mais il était trop exubérant pour geler. C'était comme si nos mains étaient engourdies parce que nous ne pouvions simplement pas cesser d'observer la taille de ce grand feu, ni ne pouvions arrêter l'excitation provoquée par ce que nous regardions. Enfin il regarda à nouveau vers moi et dit, « Aumônier, je pense nous nous avons carrément trouvé quelque chose de phénoménal - quelque chose que nous avons cherché pendant longtemps. Allons, vite ! Allons de nouveau à la base regarder les données techniques. Voyons ce que nous pouvons découvrir au sujet des statistiques. Aumônier, je pense que tout ceci va être passionnant ! »

... Ainsi sommes nous retournés très rapidement à la base et sommes allés dans le bureau. Il n'a pas hésité un seul instant à me montrer ce qui avait été prouvé. Il sortit les statistiques, me montra les papiers, et me laissa voir la preuve de la trouvaille. Il alla d'un endroit à l'autre ce jour là, avec de l'excitation dans sa voix lorsqu'il dit à quelques responsables de venir et regarder. Les trois ou quatre responsables qu'il avait appelés se rassemblèrent pour voir ce qui s'était produit à Gull Island (l'île de la mouette).

Tout le temps, j'essayais de mon mieux de découvrir de quoi il retournait au niveau des détails, parce qu'après tout, je ne connaissais pas tous les termes qu'il employait. J'étais un non initié, et en tant que profane et aumônier, je ne comprenais pas certaines des données dont ils parlaient, donc, je ne peux pas les présenter ici. Ils étaient si occupés et excités qu'ils n'eurent pas le temps de m'expliquer les points techniques. Cependant, je pourrais dire par l'excitation qu'ils montraient, et la manière dont ils s'exprimaient, que quelque chose d'important s'était produit.

Après que chacun soit parti du bureau, ce responsable de la compagnie pétrolière me dit, « aumônier, nous venons juste de découvrir et de prouver l'existence d'une autre réserve de pétrole aussi grande et peut-être même encore plus grande que le champ de Prudhoe Bay. C'est phénoménal, au delà des mots. » Il ajouta, « il n'y a aucune crise énergétique. Maintenant, nous pouvons construire un deuxième pipeline - puisque maintenant, ce n'est plus seulement 2 millions de barils de pétrole toutes les 24 heures que nous pouvons produire, mais 4 millions de barils de pétrole toutes les 24 heures. Aumônier, en tant que responsable de cette compagnie pétrolière, c'est ce que nous voulions. »

Alors soudainement l'excitation s'effaça de son visage pendant qu'il regardait à nouveau vers moi et il dit, « J'espère que le gouvernement Fédéral ne posera aucune difficulté supplémentaire à cause du fait que c'est situé tout au bord du secteur où nous avons le droit de produire. » Alors il regarda à nouveau en arrière et dit, « aumônier, si on nous obtenons l'autorisation de produire, nous pouvons construire un autre pipeline, et l'année prochaine, nous pourrons inonder l'Amérique avec du pétrole d'Alaska, notre propre pétrole, et nous n'aurons plus à nous inquiéter des Arabes. Nous ne dépendrons plus d'aucune nation sur terre. Aumônier, s'il y a deux réserves de pétrole aussi grandes, il y en a plein, des douzaines de puits de pétrole partout sur ce coté du nord de l'Alaska. » Il baissa la voix et dit, « aumônier, l'Amérique est tout simplement devenue indépendante du point de vue énergétique. » Je dois répéter que… ce haut fonctionnaire de l'ARCO a déclaré, « l'Amérique est tout simplement devenu indépendante du point de vue énergétique. »

Je ne pense pas avoir jamais vu un homme ainsi excité que cet homme l'était ce jour là, lorsqu'il m'a expliqué cette trouvaille à Gull Island.

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Prudhoe Bay

Détails sur Prudhoe Bay : Il s'agit d'un gisement découvert en 1968 et mis en exploitation en 1977 suite à l'ouverture, cette année là, du pipeline (Trans-Alaska Pipeline) reliant ce gisement à la cote sud à Valdez. Il s'agit du plus gros gisement estimé des USA (ce qui ne signifie rien, évidemment, puisque les estimations sont toutes mensongères). Jusqu'en 1988, le gisement produisait dans les 2 millions de barils par jour. Depuis, la production a baissé progressivement jusqu'à 1 million de barils par jour. Il y a 5 satellites (gisements de plus petite taille) rattachés à son infrastructure.

L'île de Gull Island se trouve à seulement 5 km au nord de la cote de Prudhoe Bay.

Gull Island (rond rouge)

Détail intéressant. On a réinjecté le gaz extrait. Soi-disant, ça permet de maintenir la pression et donc, de mieux exploiter le puit. Mais, on peut se demander si, au contraire, à terme, ce n'est pas un excellent moyen de faire baisser la production pétrolière d'un gisement. Dans la mesure où le gaz doit se positionner au dessus de la réserve de pétrole, il est possible que ça entraine une diminution progressive de la production de pétrole, celui-ci étant partiellement bloqué en dessous. Au départ, probablement qu'effectivement, ça augmente la pression, et que, la proportion de gaz par rapport au pétrole n'étant pas trop importante, ça a une action positive. Mais probablement que rapidement, l'action devient beaucoup plus négative que positive. Evidemment, il n'y a pas besoin de ça pour faire baisser la production. Il doit suffire de fermer plus ou moins les vannes. Mais, ça peut être un moyen de faire passer la baisse de production pour un évènement naturel.

07 octobre 2006

Une bourse européenne du pétrole en euros

Un des signes (parmi d'autres) que nos dirigeants sont corrompus jusqu'à la moelle, c'est que, évidemment, pas un n'a eu l'idée de proposer une bourse du pétrole en euros.

Pourtant, ça tombe sous le sens. C'est même le B.A.BA de la politique économique. On pourrait alors faire la même politique économique que les USA, à savoir, payer le pétrole dans une monnaie qu'il ne nous coute rien de donner, et manipuler la valeur de l'euro en fonction de nos besoins économique. Par ailleurs, la puissance de l'euro progresserait évidemment d'autant (et celle du dollar baisserait), puisqu'une partie importante du commerce international est constitué d'achat de pétrole.

Autant, tant qu'on était dans un système monétaire avec des monnaies nationales, on comprenait qu'aucune n'ait une puissance suffisante pour qu'il y ait une bourse du pétrole dans une autre monnaie que le dollar. Mais depuis qu'il y a l'euro, là, on peut le faire. En fait, ce projet aurait du être dans les valises du parlement européen, ou de la commission européenne bien avant la généralisation de l'euro. Et la bourse en question aurait du être en place le jour même où l'euro a été généralisé, soit, le 1er janvier 2002. Le fait que ça n'ait pas été le cas, et qu'en octobre 2006, il n'y ait toujours même pas l'ombre d'un début de projet montre bien que le pouvoir européen ne veut surtout pas d'une bourse du pétrole en euros.

Tout ça alors qu'on a parlé d'une bourse du pétrole en euros proposée par l'Iran (finalement bidon, mais l'important, c'est qu'on en ait parlé). Mais de la part de l'Europe, qui est pourtant concernée au premier chef, rien. Ca ne vous semble pas bizarre ?

Bien sur, le problème, ce n'est pas que les dirigeants européens n'en ont pas eu l'idée. C'est surtout qu'ils font partie d'un pouvoir plus global, et que les USA étant le bras armé de cette clique internationale qui nous gouverne, il n'est pas question de l'affaiblir en créant une bourse du pétrole en euros.

02 octobre 2006

Où trouver du pétrole en France ?

Où trouver du pétrole en France ? Où devrait-on chercher, si, demain, on n'était plus bloqué par la corruption des pouvoirs politiques français ?

A mon avis, on en trouverait dans les endroits suivants (les cercles rouges).


Cliquer sur l'image pour l'agrandir

On en trouverait très probablement en off-shore (zones 1, 2 et 3). Ben oui, vu qu'on trouve du pétrole en mer du nord en énormes quantités, on se demande bien pourquoi on ne cherche pas de pétrole off-shore sur les cotes françaises. Et ce, particulièrement, dans la manche. C'est tout près de la mer du nord, et, par un malheureux hasard, on n'y trouve pas de pétrole (enfin, on ne veut pas en trouver. Faudrait pas que la France devienne indépendante en pétrole). Comme c'est dommage.

Ensuite, il faut chercher aux endroits où on trouve déjà du pétrole en France.



On voit qu'on en trouve dans le bassin Aquitain et dans le bassin parisien. On peut penser qu'il y en a certainement de grosses quantités plus profond. Donc, il faut creuser plus profond dans les zones 4 et 5.

Enfin, vu que les scientifiques russes du pétrole abiotique ont l'air de dire que là où il y a des failles sismiques, on trouve en général du pétrole, et que les régions Bretagne et Sud-est de la France sont soumises un peu plus que les autres régions à des tremblements de terre, on peut penser qu'il devrait y avoir du pétrole dans ces zones. Donc, il faut chercher aussi dans les zones 6, 7 et 8.

D'ailleurs, comme par hasard, quand on regarde les zones où on a cherché du pétrole en France, on a cherché dans les zones les moins sismiques : l'Aquitaine, et le bassin parisien. De là à penser qu'on l'a fait exprès pour ne rien trouver, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement.

Mais bien sur, vu que la théorie officielle dit qu'il faut chercher dans les bassins sédimentaires et que l'Aquitaine et la région parisienne sont des bassins sédimentaires, les pétroliers qui ont cherché là sont inattaquables quant à leur honnêteté. Ben oui, ils ont cherché aux endroits où la théorie leur recommandait de chercher. Donc, il peuvent jouer les innocents et dire qu'ils étaient de bonne foie et que s'ils n'ont pas cherché ailleurs, c'est qu'ils n'imaginaient pas du tout qu'il y aurait du pétrole ailleurs en France. Les gros malins.

On en a quand même trouvé. Alors, on pourrait se dire que c'est un manque de bol pour les différents pouvoirs qui veulent qu'on ne trouve pas de pétrole en France. Mais, comme on n'a quasiment rien trouvé, ça ne change rien. Et puis, ça permet de dire qu'on a cherché (ben oui, puisqu'on a trouvé, c'est qu'on a cherché). Avoir cherché un peu, ça permet d'extrapoler et de dire qu'on a cherché partout (vu que les gens ne peuvent pas vérifier, il n'y a pas de risque). Et comme on a cherché et qu'on n'a pas trouvé grand chose, on peut dire que c'est parce qu'il n'y a quasiment rien en France. Donc, loin d'être un manque de bol, le fait d'avoir trouvé quand même un petit quelque chose est très intéressant, parce que ça permet de clore de débat sur la présence du pétrole en France.

Enfin, on peut se demander aussi si on n'en trouverait pas dans le nord. Vu qu'on a trouvé du charbon, et qu'il y a des mines de charbon déjà creusées, il serait intéressant de creuser à partir du fond de la mine, pour voir s'il n'y a pas de pétrole plus bas. On aurait déjà gagné quelques centaines de mètre de forage.

Mais bon, la liste n'est pas exhaustive. Ce sont juste les endroits où on a le plus de probabilités de trouver du pétrole.

15 septembre 2006

Mettre à bas le pouvoir des compagnies pétrolières et du pouvoir anglo-saxons sur le pétrole

Les compagnies pétrolières et les gouvernements anglo-saxons nous arnaquent donc sur le prix du pétrole et sur sa rareté depuis bien trop longtemps. Et ils ont également beaucoup trop de controle sur sa production et sa distribution, donc, sur le marché de l'énergie en général. Ce qui introduit une menace permanente sur nos approvisionnements en énergie et donc, tout simplement sur notre indépendance aussi bien économique que politique. Il est temps que cela cesse.

Mais, comme les gouvernements anglo-saxons ont partie liée avec les compagnies pétrolières anglo-saxonnes, il est évident que rien ne viendra d'eux. Ils ne vont pas nous donner ce pouvoir et cette richesse. Par ailleurs, de nombreux gouvernements occidentaux sont les jouets de l'influence anglo-saxonne, voir leur partenaire.

Donc, avant de proposer des solutions ou de faire la liste des espoirs de changements possibles, il faut avoir conscience que de ces faits, qui ramènent à zéro aussi bien la probabilité de réussite de la plupart des stratégies pour libérer la production du pétrole que les différents espoirs de changements. Ce qui conduit à distinguer entre les propositions et espérances naïves et les propositions et espérances ayant un minimum de chance d'aboutir.

Donc, conscients de ça, voyons quelles possibilités s'offrent à nous.

Premier espoir naïf, espérer que le gouvernement américain éclatera les compagnies pétrolières américaines en plusieurs entités pour lutter contre la concentration énorme du secteur (plus que 2 ou 3 grosses sociétés internationales désormais). Puisque les gouvernements anglo-saxons travaillent la main dans la main avec les compagnies pétrolières, il est évident qu'il y a pour le moment, peu de chance que ça arrive.

Mais surtout autre espérance naïve à l'intérieur de la première, espérer que l'éclatement des trusts en plusieurs sociétés changerait la moindre chose au problème global. La concentration du secteur est un problème, mais pas LE problème. Ca ne règle pas le problème fondamental qui est que le pouvoir étatico-économique anglo-saxon controle une bonne partie de la production (également via des pantins politiques dans divers pays producteurs), une partie encore plus grande de la production échangée à l'international, et une part également très importante de la distribution et qu'il manipule ainsi les prix et menace l'indépendance énergétique des pays récalcitrants. Bref, tout semblant d'action anti-trust contre les compagnies pétrolières anglo-saxonnes ne serait que de la poudre aux yeux. Les nouvelles compagnies fonctionneraient de concert comme maintenant (et comme il y a 30 ans, quand le secteur était moins concentré). Il suffit de se souvenir des chocs pétroliers de 1974 et 1979. Le secteur était loin d'être aussi concentré que maintenant. Et pourtant, les prix ont été manipulés sans problème.

En fait toute espérance reposant sur une initiative venant des gouvernements anglo-saxons eux-mêmes est naïve.

Une autre espérance naïve serait de faire reposer nos espérances sur des actions venant des pays européens qui semblent plus ou moins opposés à l'influence des pays anglo-saxons, en particulier, les deux piliers de l'Europe : la France et l'Allemagne. Il est clair que ces deux pays sont de plus en plus noyautés par le pouvoir anglo-saxon et se tournent de plus en plus vers l'atlantisme. On ne parle pas de l'Italie et de l'Espagne, qui ont montré leur allégeance au pouvoir anglo-saxon lors de la guerre d'Irak, ni des nouveaux pays intégrés à l'Europe, comme la Pologne, qui ont été nombreux à faire allégeance également.

D'ailleurs, aucun pays d'Europe n'a parlé, et, à l'intérieur des pays européens, aucune force politique n'a apparemment fait la proposition de la création d'une bourse du pétrole en euro. Proposition qui tombe tout de même sous le sens ; qui est le B.A.BA de l'action politique et économique. Ce qui en dit long, soit sur le degré de corruption de nos élites vis à vis du pouvoir anglo-saxon, soit sur le fait qu'ils travaillent main dans la main avec ceux-ci et qu'il s'agit plus ou moins d'un seul et même pouvoir.

De même espérer qu'une action vienne des compagnies pétrolières non anglo-saxonnes est un rêve qui se révèlera vain. De nombreuses compagnies pétrolières non anglo-saxonnes ont partie liée avec celles-ci. Dans la mesure ou ces dernières sont arrivées les premières sur les grands gisements, ou se les sont appropriés lors de guerres, les autres compagnies pétrolières internationales n'ont eu que des miettes. Du coup les compagnies pétrolières anglo-saxonnes ont du leur laisser quelques places intéressantes. Mais, pour obtenir ces gisements, ces compagnies ont du accepter de devenir en partie les vassales des compagnies anglo-saxonnes. Du coup, elles ne peuvent pas bouger d'un iota. Sinon, adieu les concessions accordées. Par ailleurs, comme le pouvoir militaire des pays anglo-saxons est très grand, ainsi que celui de leurs services secrets, les compagnies pétrolière non anglo-saxonnes savent que si elles avaient des vélléités d'indépendances, elles seraient rapidement soumises à des "problèmes". Donc, il ne faut rien attendre de la part des compagnies internationales non anglo-saxonnes.

On peut également espérer que les pays producteurs sous influence US et GB s'en libèrent. Il semble qu'il y ait des mouvements du coté du Vénézuela avec le président Chavez, qui cherche à rallier d'autres pays dans un mouvement visant à contrer l'influence US. L'Iran semble indépendant du pouvoir US. Et la Russie produit de plus en plus de pétrole et Poutine a réussi à faire reprendre le controle du pétrole russe aux compagnies nationales. Mais, compter sur ça serait assez risqué. Les USA peuvent faire pencher la balance à nouveau de leur coté en assassinant Chavez. Il veulent envahir l'Iran. Et la Russie a été à deux doigts de voir son industrie pétrolière être entièrement captée par le pouvoir économique anglo-saxon via les oligarques avant que Poutine ne reprennent en main le secteur. Et puis, à nouveau, tout ça nous maintient toujours dans l'état de clients des pays producteurs. Et rien ne dit que ceux-ci, une fois indépendants, ne reprendraient pas en partie la politique des compagnies internationales de faire payer le pétrole au prix fort.

Enfin, il y a l'espoir de la découverte d'une énergie (autre que le pétrole) gratuite (ou très bon marché), illimitée, non polluante, produite facilement et facilement utilisable. Bref, un espoir reposant sur le progrès scientifique. Ce serait la meilleure solution. Ca aboutirait exactement au même résultat que le fait que le pétrole soit abiotique. Et même mieux, si n'importe qui peut la produire, qu'elle est quasi illimitée et non polluante. Mais, pour le moment, à part des effets d'annonces, on ne voit rien venir. Il y a régulièrement des déclarations de découvertes de systèmes de production d'energie libre, mais, rien de concret au final. Les systèmes surunitaires, l'énergie du vide, la fusion froide, etc..., tout ça ne donne pour l'instant rien de concret concernant la disponibilité d'une énergie bon marché et illimité.

Donc, pour le moment, il y a une seule chose qui peut abolir le controle des pays anglo-saxons sur le pétrole ; c'est la production de pétrole partout sur terre, la connaissance de sa surabondance, et la création de compagnies nationales pour l'extraire et le distribuer. Bref, la reconnaissance que la théorie abiotique est vraie, sa mise en application, et ceci, via des compagnies nationales.

Mais, comme nous avons presque tous les gouvernements occidentaux contre nous, ça n'est pas gagné. Donc, la première chose à faire, c'est de répendre la théorie du pétrole abiotique. Et pour ça, il faut que le mensonge de la théorie officielle soit exposé et que la théorie du pétrole abiotique devienne trop connue pour que les compagnies internationales et les gouvernements puissent continuer à l'ignorer. Bref, pour le moment, la seule arme, c'est l'information.

Et vu que la quasi totalité des médias sont corrompus et complices des pouvoirs en place, cette information ne peut passer que par Internet.

25 mars 2006

La présence de pétrole dans le Golf du Mexique est illogique par rapport à la théorie officielle

Si on raisonne à partir de la théorie officielle de la formation du pétrole, la présence de pétrole dans le Golf du Mexique est complèment illogique.


En effet, selon la théorie officielle, le pétrole est présent parce qu'il est amené par la plaque tectonique maritime atlantique qui glisse sous la plaque continentale américaine.

Mais voilà, le Golf du Mexique est entouré par des terres un peu partout. Voici une vue plus large.


Donc, la plaque atlantique aurait glissé sous la plaque continentale américaine bien avant le Golf du Mexique. Et vu l'angle avec lequel, selon la théorie officielle, les plaques glissent les unes sous les autres (au moins dans les 45°), il y a bien longtemps que la plaque atlantique serait à des centaines de kilomètres de profondeur sous la plaque américaine. Et il y a bien longtemps que le pétrole serait remonté et aurait été bloqué sous une roche imperméable (on rappelle que pour le pétrole off-shore se situant au niveau de la République Démocratique du Congo, on en trouve à quelques dizaines de kilomètres seulement après le début de la plaque continentale). Donc, celui-ci devrait se trouver à droite de la Floride, de Cuba et de la République Dominicaine, et certainement pas dans le Golf du Mexique.

Et, bien sur, le pétrole ne peut pas venir du Golf du Mexique lui-même (de déchets d'algues, ou d'alluvions apportés par les fleuves). Parce que ce matériel biologique n'aurait pas pu être recouvert par une roche imperméable, comme dans le cas de la théorie des plaques tectoniques.

Donc, comment du pétrole aurait pu être formé là ? Avec la théorie officielle, c'est impossible. Alors qu'avec la théorie du pétrole abiotique, c'est tout à fait normal.

06 mars 2006

La théorie des climats contredit la théorie de la formation biotique du charbon

En discutant de la présence de charbon en mer du nord, quelqu'un voulant défendre la théorie officielle a posté un lien vers une carte bien intéressante. Bien intéressante puisqu'elle soulève encore un autre problème de la théorie officielle sur la formation du charbon.

Selon la théorie en vigueur, le carbonifère aurait été une période plutot froide, contrairement à ce qu'on pense d'habitude. Et la carte en question établie selon la théorie officielle, montre que toute la partie centrale et sud de l'Afrique aurait été prise sous les glaces. Idem pour l'Amérique du Sud.

Voici la carte en question, qui vient du site suivant ( http://www.scotese.com/late.htm ) :



Seulement, il y a du charbon un peu partout en Afrique. Et c'est l'Afrique du Sud qui, apparemment, a les plus grosses réserves d'Afrique. Or, l'Afrique du Sud, selon la carte, aurait du se trouver au carbonifère, pas loin du pôle sud. Et il y en a aussi un peu partout en Amérique du Sud.

Donc, apparait un gros problème. Si ces parties du mondes étaient prises sous la glace, il n'y aurait pas pu y avoir d'immenses forêts nécessaires à la formation de charbon. Et même, en supposant qu'il y en ait eu, comme tout aurait été gelé, elles n'auraient pas pu être recouvertes par des sédiments. Donc, d'où viendrait alors le charbon qu'il y a dans ces endroits là ?

Bien sur, la réponse logique de la part d'un partisan de la théorie officielle, c'est de dire que le charbon a été formé plus tard, quand l'Afrique et l'Amérique du Sud ont commencé à bouger vers le nord et que les températures ont été plus chaudes. Seulement, problème à nouveau. La théorie officielle dit qu'au carbonifère, il n'y avait pas de micro-organismes capables de décomposer les plantes. Eh oui, ils sont bien obligés d'expliquer par quel miracle les plantes mortes n'ont pas été décomposées et ont attendu patiemment sur le sol d'être recouvertes par des sédiments. Par contre, plus tard, ces micro-organismes existaient. Donc, on se retrouve face au problème de la décomposition des plantes avant recouvrement par des sédiments.

Donc, la théorie officielle des climats contredit la théorie de la formation biotique du charbon. Seulement, difficile pour elle de faire autrement. Parce que, à mon avis, cette théorie lui sert a expliquer l'importance des autres réserves de charbon. Elle explique la formation des énormes réserves de charbon se trouvant dans l'émisphère nord par le fait que ces zones là (Amérique du Nord, Europe, Chine), se trouvaient à l'équateur ou assez près de l'équateur. Elle ne pouvait donc pas dire que la période du carbonifère était très chaude. Sinon, comme les températures les plus chaudes sont à l'équateur, il y aurait eu d'énormes déserts dans les zones en question. Et alors, difficile d'expliquer la présence des forets. Il fallait donc dire que la période était plutot froide et qu'il y avait une témpérature idéale pour la formation de forêts à l'équateur.

Avec la théorie du charbon abiotique obtenu à partir du pétrole, forcément, on n'a pas tous ces problèmes. Climats chauds ou pas chauds, continent à tel endroit ou à tel autre, le pétrole remonte des entrailles de la terre et se transforme en charbon une fois arrivé près de la surface ou à la surface.

06 février 2006

Le problème de la profondeur des gisements de pétrole et de charbon

Voyons maintenant le problème de la profondeur à laquelle on peut trouver du pétrole et du charbon.

On peut trouver du pétrole à des profondeurs de quelques mètres jusqu'à des profondeurs de plus de 5 km. Et on peut trouver du charbon jusqu'à des profondeurs de plus de 3 km.

Ce qui pose la question de la façon dont le pétrole et le charbon ont atteint ces profondeurs.

Pour le pétrole, comme on l'a vu dans l'article précédent, la présence du pétrole près des cotes est expliquée par les plaques de subduction. Par contre, pour le pétrole présent dans les terres, la seule explication vient des lacs.

Premier problème, ça ne peut pas être un lac de montagne, mais seulement un lac de plaine. Sinon, il serait érodé avec la montagne.

Ca ne peut pas être un lac de plaine, comme on l'a vu, puisque, sinon, le pétrole suinterait, puisqu'il ne serait pas retenu par une roche imperméable.

Pour le charbon, la théorie est, comme on l'a vu par ailleurs, que des forets auraient été recouvertes de sédiments.

Seulement, on trouve du charbon jusqu'à des profondeurs de plus de 3000 mètres. Et les gisements s'étalent non seulement en longueur, mais également en hauteur. Il y a du charbon sur une profondeur continue. Donc, se pose le problème de savoir comment les plantes à la base du charbon se sont trouvées étalées sur 3000 mètres de haut.

Quatre possibilités : soit les plantes se sont trouvées dans une plaine qui était à l'époque à la même hauteur que les plaines de maintenant, soit elles se sont trouvées dans une plaine beaucoup moins haute que maintenant qui a été recouverte de sédiments, soit elles se sont trouvées dans une gorge, soit enfin elles se sont trouvées dans un creux qui a été progressivement comblé.

L'hypothèse d'une plaine qui aurait été à l'époque de même hauteur que les plaines de maintenant recouverte de sédiments par une montagne proche ne tient pas, puisque, dans ce cas, on aurait une nouvelle montagne, moins grande que la première. Or, on trouve du charbon dans des plaines qui s'étendent sur des centaines de kilomètres de long.

Prenons ensuite l'hypothèse d'une plaine beaucoup moins haute que les plaines de maintenant qui aurait été recouverte de sédiments.

C'est une hypothèse impossible. Parce que les gisements qu'on peut trouver actuellement se trouvent souvent sur des plaines s'étendant sur des centaines de kilomètres, voir des milliers de kilomètres. Donc, il aurait fallu des dizaines de plaines se trouvant à plus d'un kilomètre en dessous du reste de la grande plaine. On n'a jamais vu ça. Il aurait même fallu des différences de hauteur encore plus grande, puisqu'il aurait fallu que les plaines plus hautes (en fait, des montagnes du coup) égalisent leur hauteur au court du temps avec les plaines plus basse. Donc, on aurait eu des différences de hauteur de 3 ou 4 kilomètres. Impossible. D'autant plus que beaucoup de plaines en question (Belgique par exemple) sont à moins de 200 ou 300 mètres au dessus du niveau de la mer. Donc, les plaines encaissées en question se seraient trouvées à 2 kilomètres au dessous du niveau de la mer. Là encore, on n'a jamais vu ça.

Et puis, les plaines en question ce seraient transformées en lac, ou en mers intérieures du coté ou il y aurait eu de la pluie, et en désert, là ou les montagnes alentour auraient arrêté les nuages. Donc, il n'y aurait pas pu y avoir de fougères ou de forêts de conifères à ces endroits là.

Troisième hypothèse, celle d'une gorge. Problème. Une gorge c'est en générale assez pentu, souvent aride. Donc, il y a assez souvent assez peu d'arbres (même si ça n'est pas toujours le cas). Et puis, au fond d'une gorge, en général, il y a une rivière. Or, comme les plantes flottent, les arbres et fougères auraient été transportées par la rivière. Peut-être jusqu'à un lac, où, là aussi, elles auraient flotté.

Prenons enfin l'hypothèse du trou d'au moins 1 km de profondeur. Déjà, on ne voit pas comment un tel trou aurait pu se former, vu qu'on n'a jamais vu ça de nos jours. Donc, déjà, c'est une hypothèse à priori impossible.

Supposons qu'un tel trou ait existé, dans un trou aussi profond, rien ne pousserait (pas de lumière). Donc, d'où pourraient venir les plantes en question ? A priori, ça devrait être un trou vide. Ou alors, avec une quantité extrêmement faible d'arbres. Donc, impossible d'avoir du matériel biologique à transformer (en tout cas dans les quantités impliquées par la présence de dizaines de millions de tonnes de charbon).

Et puis, le problème du trou, c'est qu'il devrait être recouvert d'eau. Et les plantes, ça flotte. Donc, les sédiments auraient comblé le trou petit à petit sans jamais recouvrir les plantes.

Et puis, ça limiterait la surface de la zone en question parce qu'on voit difficilement des trous comme ça faisant des kilomètres de long. Au mieux, ça ferait dans les 200 ou 300 mètres de large. Or, les veines de charbon s'étendent sur des kilomètres.

Tout ça en supposant que le climat n'ai jamais changé localement durant des dizaines de millions d'années dans les divers endroits en question. Supposition nécessaire pour que les apports de plantes aient été continus, et donc, que les veines de charbon se soient étalées sur une hauteur continue.

Sinon, il y a la théorie de la formation du charbon près des cotes. On a vu ce qu'il fallait en penser dans un article précédent. Pour expliquer la profondeur des gisements de charbon, une théorie officielle suppose que les sols qui étaient recouverts par les sédiments s'enfonçaient petit à petit. Mais cette théorie de l'effondrement du sol sur lequel se serait fait le recouvrement par des sédiments est aussi absurde que les autres théories vues dans le présent article. Il aurait fallu que les plaines d'Europe se soient effondrées dans tous les endroits ou il y aurait du charbon. C'est absurde. Les plaines d'Europe, ce n'est pas comme les cotes maritimes, il n'y a pas de zone qui s'enfonce rapidement. Donc, on ne voit pas comment une zone en Europe se serait effondrée, puis aurait été recouverte de sédiments.

Donc, il n'y a absolument aucune raison que des plantes se soient retrouvées dans des profondeurs pareilles et étalées sur des hauteurs de 2000 ou 3000 mètres.

Par contre, l'explication du charbon abiotique formé à partir d'un pétrole abiotique qui suinterait du manteau terrestre explique la chose très logiquement. Le pétrole aurait filtré jusqu'à la surface s'étendant ainsi en hauteur. Et il se serait étalé en largeur également dans les diverses profondeurs de la roche.