29 septembre 2005

Les compagnies pétrolières savent pour le pétrole abiotique

Il est évident que les compagnies pétrolières savent parfaitement que la théorie du pétrole abiotique est vraie, qu'il y a des quantités fantastiques de pétrole sous nos pieds, et qu'il n'y aura pas de crise d'approvisionnement avant des milliers d'années ou plus. Un certain nombre de responsables politiques des pays riches le savent aussi.

Ils mentent donc sciemment depuis plus de 100 ans quand ils disent que le pétrole vient de la décomposition des plantes et qu'il n'y en a qu'une quantité très limitée.

Pourquoi ? Eh bien, évidemment parce que le pétrole permet d'avoir de l'argent et du pouvoir. Une quantité fantastique d'argent et de pouvoir.

La richesse des compagnies pétrolières est basée sur une relative rareté du produit et une très grosse partie de leur profit et basée sur le commerce international de celui-ci.

Sur la relative rareté du produit, il est évident que si demain, tous les pays du monde étaient capables de produire du pétrole, celui-ci ne vaudrait plus rien. Son prix de vente baisserait quasiment au niveau de son cout d'extraction. Les marges, qui sont actuellement énormes ne dépasseraient plus les 20 ou 30 %, voir moins, si les états se mêlent de controler les prix. Les profits deviendraient donc dérisoires. Il y aurait une telle concurrence qu'il serait impossible d'avoir des prix élevés. Et ceci serait vrai au bas mot pour des milliers d'années. Donc, aucun espoir de voir une remontée des prix.

Les compagnies pétrolière vivent aussi du commerce international, donc, du fait qu'il y a des pays producteurs/exportateurs d'un coté et des pays acheteurs de l'autre. Il faut, pour elles, qu'il y ait un nombre limité de pays exportateurs pour pouvoir faire des profits à la vente plus facilement. Parce que, sur un marché national autosuffisant, le gouvernement peut décider de limiter les prix du baril. Tandis qu'avec le marché international, ce sont les compagnies qui peuvent magouiller pour faire optimiser leur profit et faire varier les prix selon leur convenance.

On pourrait même préciser : il faut pour elles, de préférence, qu'il n'y ait que quelques pays producteurs faibles militairement et ayant des compétences techniques limitées. Ainsi, les grandes compagnies peuvent obliger les pays producteurs à passer par elles : d'une part à cause de leurs compétences techniques, et d'autre part parce qu'un pays puissant militairement peut leur forcer la main pour choisir ses compagnies pétrolières, sous peine, sinon, d'avoir des problèmes. Et du coup, les pays consommateurs, eux aussi, sont obligés d'en passer par ces quelques compagnies, qui font dés lors un chiffre d'affaire gigantesque. Etant hors d'atteinte des états acheteurs, elle peuvent s'entendre pour manipuler les prix de façon à faire des profits gigantesques. Et les états consommateurs peuvent aussi être menacés d'embargo par les pays qui controlent ces compagnies, ou en tout cas, ils peuvent être menacés d'avoir des problèmes d'approvisionnement. Du coup, ils sont obligés de filer doux.

Mais, si, d'un seul coup, tous les pays du monde ou presque produisent leur propre pétrole, c'est la fin de ce commerce international. Fini les manipulations du marché et les profits gigantesque, fini le controle des prix par les compagnies multinationales. Ce seront désormais les états qui pourront controler les prix. Et fini également les menaces d'embargo ou de problème d'approvisionnement.

Par ailleurs, si demain, les principaux pays consommateurs deviennent aussi des pays producteurs, dans la mesure où ce sont en général des pays de haut niveau technique, ils possèderont la technicité pour exploiter eux-mêmes leur pétrole. Ils pourraient alors très bien décider se passer des grandes compagnies pétrolières, et monter une compagnie nationale. Ce qui conduirait, en plus d'une diminution très importante des parts de marché des grandes compagnies pétrolière, à l'émergence de concurrents nouveaux. Et, les nouveaux pays producteurs qui n'auraient pas un niveau technique aussi bon auraient les coudées beaucoup plus franches pour mettre en concurrence les compagnies pétrolières. Un pays comme l'Ethiopie pourrait mettre en concurrence un éventuel Deutsch pétroleum, ou un China petroleum, ou encore un Italian petroleum en fonction de leur transparence, de leur prix, etc... Enfin bon, de toute manière, ces marchés (dans les pays pauvres) sont et resteraient des marchés de niche, vu qu'étant pauvres, ils consomment, et donc, produisent peu.

Oui, si demain, les gens venaient à apprendre que le pétrole se trouve en quantités gigantesques un peu partout sur terre, et que les conséquence économiques en étaient tirées, ce serait là mort du commerce et du pouvoir des compagnies pétrolière.

Donc, il est évident qu'il est hors de question, pour les compagnies pétrolières, que le monde apprenne qu'il y a du pétrole en quantités gigantesques un peu partout. Donc, elle vont évidemment faire un black-out total sur la théorie du pétrole abiotique.

En ce qui concerne les gouvernements au courant, ce sont souvent des gouvernements de pays dont les compagnies sont maitresses du marché. Il est évident que le fait de controler la production et le marché du pétrole (donc, son approvisionnement) permet de controller bien des pays et d'obtenir une puissance considérable. On verra ça dans un prochaine article sur la géopolitique du pétrole.

24 septembre 2005

Du pétrole partout ?

En plus du fait que les réserves peuvent nous alimenter en pétrole sans problème pour des milliers d'années, le fait que le pétrole soit abiotique implique qu'on peut extraire du pétrole un peu partout sur terre. En plus, évidemment, le pétrole n'est pas limité aux zones sédimentaires.

Il semble bien que le pétrole des profondeurs soit plus facilement extractible dans les zones de failles sismiques. En effet, la présence d'une ou de plusieurs failles permet au pétrole de remonter le long de celles-ci. Mais, il semble que même sans faille, on puisse extraire du pétrole (cf. certains gisement en Russie).

D'ailleurs, le nombre de pays produisant du pétrole va tout à fait dans le sens de la théorie qu'il y a du pétrole partout. Le nombre de pays producteurs de pétrole est somme toute assez élevé et réparti sur toute la planète. En Amérique, les USA en produisent, le Canada aussi, le Mexique, le Vénézuéla, la Colombie, le Brésil, l'Equateur, l'Argentine. En Afrique : l'Algérie, la Libye, l'Egypte, le Nigéria, l'Angola. Au Moyen-Orient : l'Arabie Saoudite, l'Irak, l'Iran, le Koweit, la Syrie, le Kazakhstan, Oman, le Qatar. En asie, la Chine en produit, le Vietnam aussi, l'Indonésie, l'Inde, la Malaisie, Taiwan. L'Australie en produit. Et en Europe : l'Angleterre, la Norvège, l'Ukraine et la Russie. Sans compter les pays qui en produisent mais en faible quantité (la France, l'Allemagne, l'Italie, etc...).

Selon la théorie du pétrole abiotique, il y a certainement des réserves de pétrole en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, etc, pour des milliers d'années de consommation. Pareil pour d'autres pays qui n'ont pas de production ou une production minime.

De même, les grands pays qui produisent du pétrole ont certainement des réserves et des possibilités de production bien supérieures à celles qu'ils affichent.

20 septembre 2005

Réserves : du pétrole pour 100.000 ans ?

A combien peut-on estimer la quantité de pétrole récupérable ?

Evidemment, il est impossible de faire des estimations précises, vu qu'on ne connait pas la proportion exacte de carbone dans le manteau et qu'on ne sait pas exactement le pourcentage de pétrole du manteau qu'on pourrait récupérer. On en est réduit à des conjectures.

Ce qui est sûr, c'est qu'il y a au très grand minimum 10 fois plus de pétrole récupérable qu'on le pense (on estime officiellement les réserves à environ 150 milliards de tonnes. Donc, environ 50 ans de la consommation annuelle présente de 3 milliards de tonnes). Donc, on doit avoir du pétrole au minimum pour 400 ou 500 ans. Et probablement autant de gaz.

Déjà, pour estimer la quantité de pétrole présente dans le manteau, on peut se baser sur la quantité de carbone que contient ce dernier. La terre fait 6000 milliards de milliards de tonnes. Si le carbone ne représente qu'entre 1 % et 5 % de cette masse, ça fait déjà entre 60 et 300 milliards de milliards de tonnes de carbone. Si 10 % de ce carbone est présent dans le manteau sous la forme d'hydrocarbure, ça fait entre 6 et 30 milliards de milliards de tonnes d'hydrocarbures (gaz, mais probablement surtout pétrole). Si on peut récupérer ne serait-ce que 10 % de ces hydrocarbures, ça ferait entre 600 millions de milliards et 3 milliard de milliards de tonnes de pétrole récupérables. Bref, on aurait du pétrole pour entre 200 millions d'années et 1 milliards d'années. Si c'est 1 % de récupérable, ça fait entre 20 millions et 100 millions d'années. Si le carbone ne représente que 0,3 % de la masse de la terre, comme pour soleil, alors, on aurait pour 6 millions d'années de consommation.

On peut aussi faire des estimations par rapport à la quantité de charbon estimée officiellement. On estime offciellement les réserves de charbon à 10.000 milliards de tonnes (dont 9.000 non récupérables, mais ce n'est pas important ici).

Déjà, si le charbon est d'origine abiotique, on peut penser qu'il y en a sans problème 10 fois plus que les estimations officielles (pas forcément récupérable) : soit 100.000 milliards de tonnes.

Dans la mesure où le charbon est une trace du pétrole qui serait arrivé à proximité de la surface, il est clair qu'il y a beaucoup plus de pétrole que de charbon. Donc, on peut estimer sans aucun problème la quantité de pétrole dans le manteau à minimum 1000 fois plus, donc 100 millions de milliards de tonnes. Bref, il y a dans le manteau au moins 600.000 fois plus de pétrole que l'estimation faite officiellement. Si on peut en récupérer au moins 10 %, ça fait 3 millions d'années de consommation au rythme actuel. Si c'est 1 % de récupérable, ça fait 300 mille ans de consommation.

Bref, ce n'est pas demain que le pétrole manquera, mais dans des centaines, des milliers ou des dizaines ou des centaines de milliers d'années, voir des millions d'années.

15 septembre 2005

D'où vient la théorie du pétrole abiotique ?

En fait très tot, des scientifiques ont douté de l'origine biologique du pétrole.

Celui qui a émis le premier l'hypothèse que le pétrole venait de la décomposition des plantes et des animaux était un scientifique russe qui vivait au 18ème siècle. C'est en 1757 que Mikhailo V. Lomonosov a émis l'hypothèse que le pétrole était formé à partir de détritus biologiques.

Mais rapidement, d'autres scientifiques on rejeté cette hypothèse. Les premiers à le faire ont été le chimiste français Louis Joseph Gay-Lussac et le naturaliste et géologue allemand Alexander Von Humbolt, au début de 19ème siècle. Tous les deux ont émis l'idée que le pétrole n'a rien à voir avec de la matière biologique se décomposant près de la surface de la terre mais que c'est une substance abiotique venant des grandes profondeurs.

Puis, ce fut le chimiste français Marcellin Berthelot qui, à son tour, a remis en cause l'hypothèse du pétrole biotique. Celui-ci mena des expériences en 1859 conduisant à penser que la génération de pétrole n'a rien à voir avec un processus biologique. Il produisit la suite de n-alkanes et montra clairement que ceux-ci étaient générés en l'absence totale de toute molécule ou processus biologiques. Les recherches de Berthelot furent plus tard continuées et raffinées par d'autres scientifiques comme Biasson et Sokolov. Tous ont constaté des phénomène similaires et ont conclu de la même façon que le pétrole n'avait aucun rapport avec la matière biologique.

Durant le dernier quart du 19ème siècle, le chimiste russe Dimitri Mendeleev examina et rejeta lui aussi les hypothèses de Lomonosov. A la différence de Berthelot qui n'avait pas fait de suggestions sur d'où venait du pétrole et comment il avait été formé, Mendeleev affirma clairement que le pétrole est un matériel primordial qui vient des profondeurs. Il émit également l'hypothèse de l'existence de failles profondes permettant au pétrole de voyager des profondeurs vers la surface.

Mais c'est surtout peu après la fin de la deuxième guerre mondiale, en Russie, que la science du pétrole abiotique s'est développée. Le gouvernement russe de l'époque avait pris conscience que le pétrole était une ressource fondamentale. En 1947, la Russie avait des réserves de pétroles très limitées. Ses ressources les plus importantes étaient les champs se trouvant près de la ville de Baku, dans la région de la péninsule d'Abseron (désormais en Azerbaijan). A cette époque, les champs près de Baku étaient considérés comme étant en déplétion et près de l'épuisement. En 1947, après avoir été forcé de se retirer des régions nord de l'Iran, l'URSS s'est rendu compte que les américains, les français et les anglais ne les autoriseraient pas à opérer au Moyen-Orient, ni en Afrique, ni en Indonésie, ni en Birmanie, ni en Malaisie, ni en Asie, pas plus qu'en Amérique latine. Bref, nul part. Le gouvernement soviétique était donc obligé de trouver des réserves sur son propre sol.

Du coup, il initia un programme du genre "Projet Manthattan" dans lequel la priorité la plus haute fut donnée à l'étude de tous les aspects du pétrole : ses origines, comment les réserves sont générées, et bien sur, les stratégies les meilleures pour l'exploration pétrolière. Bénéficiant à l'époque d'un excellent système d'éducation bati à partir de la révolution de 1917, l'URSS pût élaborer une science du pétrole en 5 ans.

En 1951, la première théorie Russo/ukrainienne de l'origine abiotique du pétrole était énoncée par Nikolai A. Kudryavtsev au congrès de toutes les unions sur la géologie du pétrole. Il y analysa l'hypothèse du pétrole biotique et en montra les défauts. Il fut rapidement rejoint par de nombreux autres géologues Russes et Ukrainiens, parmi lesquels, les premiers furent P. N. Kropotkin, K. A. Shakhvarstova, G. N. Dolenko, V. F. Linetskii, V. B. Porfir'yev, et K. A. Anikiev.

Durant les dix premières années de son existence, la théorie moderne du pétrole abiotique fut sujet à des grandes discussions et controverses. Entre 1951 et 1965, grace au leadership de Kudryavtsev et de Porfir'yev, un nombre croissant de géologues ont publié des articles démontrant les failles et les incohérences inhérentes à la vieille hypothèse du pétrole biotique. A la fin de cette décade, l'inconsistence de la théorie biotique avait été complètement démontrée, l'hypothèse de Lomonosov discréditée et la nouvelle théorie fermement établie.

Donc, la théorie du pétrole abiotique n'est pas le fait de quelques farfelus, mais de nombreux scientifiques établis et reconnus. C'est au contraire la théorie du pétrole biotique qui elle, n'a jamais été vérifiée sérieusement.

14 septembre 2005

Autre argument du pétrole abiotique : le charbon abiotique 2

Un autre élément allant à l'encontre de l'idée que le charbon est d'origine biotique.

Dans le bois, il y a très peu de soufre. Dans le charbon de bois, dans lequel les éléments sont plus concentrés, il y a dans les 0,03 % de soufre. Donc, il doit y en avoir encore moins dans le bois (qui contient beaucoup plus d'eau).

Mais, dans la lignite, il y a entre 2 et 5 % de soufre, soit dans les 100 fois plus de soufre que le charbon de bois. D'où vient tout ce soufre si la lignite a été formée à partir de bois qui en contient moins de 0,03 % ?

Par contre, le pétrole, lui, contient entre 0,5 et 2 % de soufre (le taux de 0,5 % étant loin de représenter la majorité du pétrole). Donc, si le charbon a été formé à partir de pétrole, le taux de soufre entre 2 et 5 % s'explique beaucoup mieux.

12 septembre 2005

Autres arguments : le charbon est d'origine abiotique

Le fait que le charbon soit d'origine abiotique renforcerait évidemment considérablement l'idée que le pétrole l'est aussi. Si le charbon est abiotique, alors, le pétrole a toutes les chances de l'être.

Selon la théorie officielle, le charbon a été formé à partir de la lente transformation de conifères provenant du Carbonifère et du Paléogène. Ces conifères ont été ensevelis soudainement sous une couche de sédiments. Puis, d'autre conifères ont poussé sur cette couche de sédiments avant d'être eux même ensevelis sous une autre couche de sédiments. Etc... Or, il y a des nombreuses choses qui ne vont pas avec la théorie officielle de la formation du charbon.

Si le charbon était formé à partir des grands conifères du Carbonifère (vers -300 millions d'années), mais également des arbres du Paléogène (vers -60 millions d'années) (très bizarrement, il n'y aurait eu aucune formation de charbon entre disons -250 millions d'années et -60 millions d'années, selon les théories en vigueur), il devrait y avoir des tonnes de fossiles de reptiles, d'amphibiens, d'insectes, de dinosaures dans le fond des mines. Les mines de charbons devraient donc être de vrais eldorados pour les paléontologues.

Les conifères étant la source principale de l'ambre, il devrait également y avoir de l'ambre en quantités énormes. Ca devrait faire des centaines d'années qu'on chercherait l'ambre prioritairement à ces endroits.

Et puis, vu que le processus de transformation en charbon est proche du processus de fossilisation, les arbres et les fougères devraient avoir conservé leur forme dans les mines. On devrait avoir plein de charbon sous forme d'arbre, ou avec des tas d'inclusions ayant la forme de fougère. Donc, idem, les paléontologues devraient spécifiquement chercher dans les mines pour trouver des espèces végétales du carbonifère et du paléogène.

Mais non, rien de tout ça. On trouve quelques fossiles, mais rarement, donc difficilement, et essentiellement près de la surface. Donc, les mines de charbon ne sont pas du tout un eldorado pour les paléontologues. De même, jusqu'à nouvel ordre, les mines ne sont par réputées pour contenir de l'ambre en quantités énormes (ni même en quantité tout court). Et le charbon n'a pas conservé les formes des arbres et des fougères. La théorie biotique du charbon ne colle vraiment pas avec ces faits. Le charbon est donc clairement d'origine abiotique.

Thomas Gold, qui, bien que plagiaire des russes (qui sont les vrais fondateurs de la théorie du pétrole abiotique), semble, cette fois, avoir pondu une idée originale (deux en fait), aurait comme théorie que 1) le charbon serait du pétrole (abiotique évidemment) qui se serait transformé en charbon au court du temps ; 2) que les fossiles qu'on peut trouver dans le charbon seraient donc en fait des animaux ou objets qui auraient coulé dans d'anciennes nappes de pétrole affleurant à la surface.

Ca expliquerait assez bien ce qu'on observe. Très faible présence de fossiles dans les mines de charbon, mais présence quand même. Présence des fossiles à faible profondeur. Pas d'ambre. Pas de conservation de la forme des arbres et des fougères.

11 septembre 2005

4ème argument du pétrole abiotique

C'est un des arguments les plus forts. Mais aussi un des plus techniques.

Selon les théoriciens du pétrole abiotique spécialisés en chimie, le pétrole ne peut pas venir des plantes qui se seraient transformées en pétrole parce que ça violerait la seconde loi de la thermodynamique. Aux conditions de pression et de température présentes là ou est sensé s'être formé le pétrole selon la théorie ayant court en occident (entre 500 m et environ 4 km sous la surface terrestre), les plantes ne peuvent tout simplement pas se transformer de façon spontanée en pétrole. Le mieux qu'elles puissent faire, c'est se transformer en méthane. Mais elles ne peuvent pas se transformer en hydrocarbures plus lourds. C'est un fait connu des physiciens, chimistes, ingénieurs chimistes, ingénieurs en mécanique et thermodynamiciens depuis la fin du 19ème siècle.

Il est évident que ce seul argument invalide toute la théorie du pétrole biotique.

Voir le site de gasresources pour plus de détail : http://www.gasresources.net/

03 septembre 2005

3ème argument du pétrole abiotique

Des puits de pétrole produisent à nouveau plus alors que leur production baissait.

Si les partisans du pétrole abiotique ont raison, alors, les gisements peuvent se remplir à nouveau par en bas (grace au pétrole qui vient des profondeurs). Tandis qu'avec la théorie du pétrole biotique, des phénomènes de ce genre ne doivent pas se produire. Ils peuvent événtuellement se re-remplir, mais par les cotés, pas par en bas.

Or, à nouveau, l'expérience sembe donner raison aux partisans du pétrole abiotique. Il y a des champs qui se sont remplis par en bas.

C'est notament le cas pour le gisement off-shore d'Eugène Island 330 dans le Golf du Mexique (dans la zone US, à environ 150 km de la cote de Louisiane). Au début des années 70, le gisement produisait dans les 15.000 barils par jour. En 1989, la production avait diminué à 4.000 barils/jour. Et tout d'un coup, la production est revenue à 13.000 barils/jour. Du coup, l'estimation des réserves du gisement sont passées de 60 millions de barils à 400 millions. Enfin, il semblerait que l'age du pétrole pompé après l'augmentation de la production soit différent de celui pompé avant.

Evidemment, le cas d'Eugène Island est particulier par son ampleur. Ce qui a permis de voir clairement qu'il y avait remplissage. Peut-être que d'autres champs se remplissent, mais que comme ils le font plus lentement, ça ne permet pas de se rendre compte du remplissage.

Le problème, avec la théorie classique, c'est que le champs ne pourrait être rempli que sur les cotés. Seulement, si un champs est exploité sur une vaste surface, ça signifierai qu'il y a un autre champs à coté qui n'a pas été exploité. Et plus le champs est large, plus la probabilité de remplissage par les cotés est faible. Par ailleurs, si ça se remplit par les cotés, alors, on devrait forer sur les cotés pour voir s'il y a un nouveau champs.

Toutefois, il convient à mon avis d'être prudent sur ce qui s'est passé à Eugène Island. En effet, il est bien possible (j'en parlerais plus plus tard) que les Américains trichent sur leurs capacités de production réelles. Donc, il est possible que ce qui s'est passé à Eugène Island n'ait pas grand chose à voir avec un augmentation de la production inattendue. Néanmoins, le coté assez soudain de la chose laisse à penser que ce n'est pas un augmentation voulue de la production.

2ème argument du pétrole abiotique

On a trouvé du pétrole à des profondeurs où il n'y aurait pas dû y avoir du pétrole.

Selon les partisans de la théorie officielle (en occident) du pétrole, vu que le pétrole est formé à partir des plantes ensevelies soudainement sous une couche de sédiments (au carbonifère), forcément, le pétrole ne peut pas se trouver à des profondeurs gigantesques. Il n'y a jamais eu de profondeur maximum de décrétée (ce qui montre que la construction de cette théorie est assez légère). Mais à priori, ça ne doit pas dépasser 2 ou 3 km.

Le partisans de la théorie du pétrole abiotique, évidement, pensent le contraire. Comme le pétrole vient des profondeurs de la terre, on doit en trouver à des profondeurs très importantes, bien plus importantes que ce qu'auraient supposé les partisans du pétrole biotique.

Et effectivement, là encore, les partisans du pétrole abiotique sont ceux qui ont eu raison. On a trouvé du pétrole à des profondeurs de plus de 5 km. Beaucoup trop profondément pour provenir de forets du carbonifère.

02 septembre 2005

1er argument du pétrole abiotique

Le fait qu'on a trouvé du pétrole sur des types de terrains où on aurait pas du en trouver.

Selon la théorie officielle, le pétrole a été créé à partir des forets du carbonifère. Plusieurs fois de suite, des sédiments ont recouvert le même endroit. Et à chaque fois, une foret a repoussé avant d'être recouverte à son tour par une couche de sédiments. Donc, pour trouver du pétrole, il faut chercher dans des terrains sédimentaires. Impossible de trouver du pétrole dans des terrains avec une roche cristalline, puisque le phénomène de recouvrement n'aurait pas pu se faire.

Seulement le problème, c'est que justement, on a trouvé du pétrole dans des terrains avec roche cristalline. Du coup, ça confirme la théorie du pétrole abiotique et invalide la théorie officielle.

C'est le cas en Russie. Dans le secteur de la mer Caspienne, il y a plus de 80 champs de pétrole et de gaz qui produisent à partir de roches cristallines. Dans l'ouest de la Sibérie, sur 90 champs, il y en a 80 qui produisent en partie ou complètement à partir de la roche cristalline. Idem dans le flanc nord du bassin du Dniepr-Donets, où 11 champs majeur et 1 champs géants produisent à partir d'une base de roches cristallines.

L'argument des partisans du pétrole biotique, pour répondre à ces faits, c'est que le pétrole aurait migré des zones sédimentaires vers la roche cristalline à la suite de mouvements de terrain et via des failles dans la roche cristalline (qui sinon est imperméable).

Le problème, c'est que normalement, le pétrole va vers l'endroit où il y a le moins de pression. Et là, au contraire, il serait allé vers des endroits où il y aurait plus de pression. Par ailleurs, les zones cristallines en question sont parfois éloignées de plus de 20 km de la zone sédimentaire.

01 septembre 2005

Ce qui rend la théorie abiotique convaincante

Quels sont les éléments qui rendent la théorie du pétrole abiotique convaincante ?

1) On a trouvé du pétrole là où selon la théorie officielle on n'aurait pas du en trouver

2) On a trouvé du pétrole à des profondeurs où il ne devrait pas y avoir de pétrole

3) Des puits de pétrole produisent à nouveau plus alors que leur production baissait

4) Le fait que le production soit biotique contreviendrait à la deuxième loi de la thermodynamique

5) Autres éléments rendant la théorie biotique non convaincante.