En fait très tot, des scientifiques ont douté de l'origine biologique du pétrole.
Celui qui a émis le premier l'hypothèse que le pétrole venait de la décomposition des plantes et des animaux était un scientifique russe qui vivait au 18ème siècle. C'est en 1757 que Mikhailo V. Lomonosov a émis l'hypothèse que le pétrole était formé à partir de détritus biologiques.
Mais rapidement, d'autres scientifiques on rejeté cette hypothèse. Les premiers à le faire ont été le chimiste français Louis Joseph Gay-Lussac et le naturaliste et géologue allemand Alexander Von Humbolt, au début de 19ème siècle. Tous les deux ont émis l'idée que le pétrole n'a rien à voir avec de la matière biologique se décomposant près de la surface de la terre mais que c'est une substance abiotique venant des grandes profondeurs.
Puis, ce fut le chimiste français Marcellin Berthelot qui, à son tour, a remis en cause l'hypothèse du pétrole biotique. Celui-ci mena des expériences en 1859 conduisant à penser que la génération de pétrole n'a rien à voir avec un processus biologique. Il produisit la suite de n-alkanes et montra clairement que ceux-ci étaient générés en l'absence totale de toute molécule ou processus biologiques. Les recherches de Berthelot furent plus tard continuées et raffinées par d'autres scientifiques comme Biasson et Sokolov. Tous ont constaté des phénomène similaires et ont conclu de la même façon que le pétrole n'avait aucun rapport avec la matière biologique.
Durant le dernier quart du 19ème siècle, le chimiste russe Dimitri Mendeleev examina et rejeta lui aussi les hypothèses de Lomonosov. A la différence de Berthelot qui n'avait pas fait de suggestions sur d'où venait du pétrole et comment il avait été formé, Mendeleev affirma clairement que le pétrole est un matériel primordial qui vient des profondeurs. Il émit également l'hypothèse de l'existence de failles profondes permettant au pétrole de voyager des profondeurs vers la surface.
Mais c'est surtout peu après la fin de la deuxième guerre mondiale, en Russie, que la science du pétrole abiotique s'est développée. Le gouvernement russe de l'époque avait pris conscience que le pétrole était une ressource fondamentale. En 1947, la Russie avait des réserves de pétroles très limitées. Ses ressources les plus importantes étaient les champs se trouvant près de la ville de Baku, dans la région de la péninsule d'Abseron (désormais en Azerbaijan). A cette époque, les champs près de Baku étaient considérés comme étant en déplétion et près de l'épuisement. En 1947, après avoir été forcé de se retirer des régions nord de l'Iran, l'URSS s'est rendu compte que les américains, les français et les anglais ne les autoriseraient pas à opérer au Moyen-Orient, ni en Afrique, ni en Indonésie, ni en Birmanie, ni en Malaisie, ni en Asie, pas plus qu'en Amérique latine. Bref, nul part. Le gouvernement soviétique était donc obligé de trouver des réserves sur son propre sol.
Du coup, il initia un programme du genre "Projet Manthattan" dans lequel la priorité la plus haute fut donnée à l'étude de tous les aspects du pétrole : ses origines, comment les réserves sont générées, et bien sur, les stratégies les meilleures pour l'exploration pétrolière. Bénéficiant à l'époque d'un excellent système d'éducation bati à partir de la révolution de 1917, l'URSS pût élaborer une science du pétrole en 5 ans.
En 1951, la première théorie Russo/ukrainienne de l'origine abiotique du pétrole était énoncée par Nikolai A. Kudryavtsev au congrès de toutes les unions sur la géologie du pétrole. Il y analysa l'hypothèse du pétrole biotique et en montra les défauts. Il fut rapidement rejoint par de nombreux autres géologues Russes et Ukrainiens, parmi lesquels, les premiers furent P. N. Kropotkin, K. A. Shakhvarstova, G. N. Dolenko, V. F. Linetskii, V. B. Porfir'yev, et K. A. Anikiev.
Durant les dix premières années de son existence, la théorie moderne du pétrole abiotique fut sujet à des grandes discussions et controverses. Entre 1951 et 1965, grace au leadership de Kudryavtsev et de Porfir'yev, un nombre croissant de géologues ont publié des articles démontrant les failles et les incohérences inhérentes à la vieille hypothèse du pétrole biotique. A la fin de cette décade, l'inconsistence de la théorie biotique avait été complètement démontrée, l'hypothèse de Lomonosov discréditée et la nouvelle théorie fermement établie.
Donc, la théorie du pétrole abiotique n'est pas le fait de quelques farfelus, mais de nombreux scientifiques établis et reconnus. C'est au contraire la théorie du pétrole biotique qui elle, n'a jamais été vérifiée sérieusement.
Celui qui a émis le premier l'hypothèse que le pétrole venait de la décomposition des plantes et des animaux était un scientifique russe qui vivait au 18ème siècle. C'est en 1757 que Mikhailo V. Lomonosov a émis l'hypothèse que le pétrole était formé à partir de détritus biologiques.
Mais rapidement, d'autres scientifiques on rejeté cette hypothèse. Les premiers à le faire ont été le chimiste français Louis Joseph Gay-Lussac et le naturaliste et géologue allemand Alexander Von Humbolt, au début de 19ème siècle. Tous les deux ont émis l'idée que le pétrole n'a rien à voir avec de la matière biologique se décomposant près de la surface de la terre mais que c'est une substance abiotique venant des grandes profondeurs.
Puis, ce fut le chimiste français Marcellin Berthelot qui, à son tour, a remis en cause l'hypothèse du pétrole biotique. Celui-ci mena des expériences en 1859 conduisant à penser que la génération de pétrole n'a rien à voir avec un processus biologique. Il produisit la suite de n-alkanes et montra clairement que ceux-ci étaient générés en l'absence totale de toute molécule ou processus biologiques. Les recherches de Berthelot furent plus tard continuées et raffinées par d'autres scientifiques comme Biasson et Sokolov. Tous ont constaté des phénomène similaires et ont conclu de la même façon que le pétrole n'avait aucun rapport avec la matière biologique.
Durant le dernier quart du 19ème siècle, le chimiste russe Dimitri Mendeleev examina et rejeta lui aussi les hypothèses de Lomonosov. A la différence de Berthelot qui n'avait pas fait de suggestions sur d'où venait du pétrole et comment il avait été formé, Mendeleev affirma clairement que le pétrole est un matériel primordial qui vient des profondeurs. Il émit également l'hypothèse de l'existence de failles profondes permettant au pétrole de voyager des profondeurs vers la surface.
Mais c'est surtout peu après la fin de la deuxième guerre mondiale, en Russie, que la science du pétrole abiotique s'est développée. Le gouvernement russe de l'époque avait pris conscience que le pétrole était une ressource fondamentale. En 1947, la Russie avait des réserves de pétroles très limitées. Ses ressources les plus importantes étaient les champs se trouvant près de la ville de Baku, dans la région de la péninsule d'Abseron (désormais en Azerbaijan). A cette époque, les champs près de Baku étaient considérés comme étant en déplétion et près de l'épuisement. En 1947, après avoir été forcé de se retirer des régions nord de l'Iran, l'URSS s'est rendu compte que les américains, les français et les anglais ne les autoriseraient pas à opérer au Moyen-Orient, ni en Afrique, ni en Indonésie, ni en Birmanie, ni en Malaisie, ni en Asie, pas plus qu'en Amérique latine. Bref, nul part. Le gouvernement soviétique était donc obligé de trouver des réserves sur son propre sol.
Du coup, il initia un programme du genre "Projet Manthattan" dans lequel la priorité la plus haute fut donnée à l'étude de tous les aspects du pétrole : ses origines, comment les réserves sont générées, et bien sur, les stratégies les meilleures pour l'exploration pétrolière. Bénéficiant à l'époque d'un excellent système d'éducation bati à partir de la révolution de 1917, l'URSS pût élaborer une science du pétrole en 5 ans.
En 1951, la première théorie Russo/ukrainienne de l'origine abiotique du pétrole était énoncée par Nikolai A. Kudryavtsev au congrès de toutes les unions sur la géologie du pétrole. Il y analysa l'hypothèse du pétrole biotique et en montra les défauts. Il fut rapidement rejoint par de nombreux autres géologues Russes et Ukrainiens, parmi lesquels, les premiers furent P. N. Kropotkin, K. A. Shakhvarstova, G. N. Dolenko, V. F. Linetskii, V. B. Porfir'yev, et K. A. Anikiev.
Durant les dix premières années de son existence, la théorie moderne du pétrole abiotique fut sujet à des grandes discussions et controverses. Entre 1951 et 1965, grace au leadership de Kudryavtsev et de Porfir'yev, un nombre croissant de géologues ont publié des articles démontrant les failles et les incohérences inhérentes à la vieille hypothèse du pétrole biotique. A la fin de cette décade, l'inconsistence de la théorie biotique avait été complètement démontrée, l'hypothèse de Lomonosov discréditée et la nouvelle théorie fermement établie.
Donc, la théorie du pétrole abiotique n'est pas le fait de quelques farfelus, mais de nombreux scientifiques établis et reconnus. C'est au contraire la théorie du pétrole biotique qui elle, n'a jamais été vérifiée sérieusement.