23 juillet 2008

Théorie officielle de la migration du pétrole : rions un peu

Que se passe-t-il si le pétrole est enfoui en dessous de 2 km ?

En effet, selon la théorie officielle, la fenêtre de formation du pétrole se trouve à 2 km sous la terre. Au delà, ça devient du gaz. Et normalement, une fois le pétrole formé, il remonte vers la surface, par différence de pression.

Donc, si on suit bien la théorie officielle. Si du pétrole est trouvé à par exemple 4 km sous la terre, ça veut dire qu'au lieu de remonter directement, comme le stipule par ailleurs la théorie officielle, ce pétrole est d'abord descendu de 2 km, puis, une fois qu'il s'est trouvé sous une roche en forme de creux, là, pour une mystérieuse raison, il s'est arrêté de descendre. Et il s'est au contraire mis à remonter (mais il en a été empêché par la roche imperméable).

Et c'est même encore mieux que ça ; puisque comme il fallait que le pétrole migre sous la cloche imperméable, il fallait soit qu'il arrive sur le coté en oblique vers le bas, et que juste à ce moment là, il décide qu'il fallait remonter. Soit il est arrivé par en haut avec un mouvement vertical vers le bas, a contourné la cloche. Tout d'un coup, il a décidé de bouger horizontalement au lieu d'aller vers le bas, se glissant sous la cloche. Et enfin, il a décidé de se mettre à remonter. Donc, dans ce dernier cas, il ferait carrément 3 mouvements différents. Et bien sur, toujours au bon moment.

A ce niveau là de n'importe quoi, il vaut mieux en rire.



Le pétrole descend avec un trajectoire oblique (étape 1). Puis, on ne sait pas pourquoi, juste à l'endroit du creux, se met à remonter (étape 2).


Le pétrole descend verticalement en étant fort heureusement au dessus du creux (étape 1). Bien sur, il le contourne (étape 2). Puis, pour une raison plus que mystérieuse, il se met à un moment à un autre à bouger horizontalement (étape 3), et bien sur vers le creux et pas dans le sens contraire (sur cet exemple, je le fais bouger horizontalement dès qu'il est à coté. Mais il pourrait le faire plus bas). Et enfin, une fois au dessous du creux, il ne continue pas à avancer horizontalement ; ce qui ferait qu'il ne serait plus en dessous du creux. Non, il se met à remonter (étape 4). Evidemment, on ne voit pas trop pourquoi le mouvement de départ est différent du cas du dessin précédent. Mais bon. On n'est plus à ça près.

21 juillet 2008

Le développement de la théorie du pétrole abiotique en URSS, fait pour garder la confidentialité sur cette théorie ?

Quand on réfléchit au fait que la théorie du pétrole abiotique s'est développée en URSS, on peut se demander si ça n'a pas été fait exprès par les gens qui nous gouvernent dans l'ombre. Exprès pour quoi ? Pour pouvoir développer la théorie tranquillement avec peu de monde au courant de son existence ; puis pour pouvoir éventuellement l'enterrer une fois les résultats obtenus et la théorie solidement établie.

Il est quand même bizarre que l'URSS, qui était sensée être le chantre de de la libération des prolétaires, n'ait pas propagé cette théorie à fond dans les pays occidentaux. Ca n'aurait pas été difficile, puisqu'elle avait des relais très nombreux dans les pays occidentaux : écrivains, journaux, mouvements politiques. Il aurait suffit de le vouloir, et des centaines d'articles ainsi que de dizaines de livres auraient été écrits sur le sujet en quelques années. Et la théorie officielle occidentale aurait été totalement discréditée.

Dans la lutte politique contre l'occident capitaliste, ça aurait été un élément de poids. Montrer que les compagnies pétrolières et même les gouvernements capitalistes s'entendaient pour faire croire que le pétrole était une ressource rare aurait entrainé une perte de confiance de la part des gens dans ces gouvernements et aurait permis à l'URSS de se positionner en chevalier blanc sur ce sujet essentiel.

Et pourtant, rien de tout ça. Le néant total. C'est très très bizarre. D'autant plus bizarre que sur d'autres sujets, l'URSS ne manquait pas de tenter de montrer qu'elle faisait mieux que les gouvernements capitalistes (amélioration des conditions de vie, de santé, d'éducation, de bonheur social, l'aventure spatiale, etc...). Donc, c'est totalement contradictoire avec la politique de propagande pro communiste qu'elle faisait par ailleurs.

Evidemment, il y a contradiction si l'URSS était bien ce qu'elle semblait être. Si elle ne l'est pas, ça devient déjà beaucoup moins bizarre.

Mais dans ce cas, si elle n'était en fait qu'un rouage d'un pouvoir plus puissant et masqué, alors on peut se demander pourquoi ce pouvoir a permis le développement de la théorie du pétrole abiotique en URSS. Ce pouvoir n'avait pourtant pas intérêt à ce que cette théorie soit connue.

Et c'est là qu'on peut se dire que le fait de développer la théorie en URSS permettait de le faire discrètement, avec peu de monde au courant à part un cercle plus ou moins étendu de scientifiques et d'ingénieurs russes. C'était le pays idéal pour ça. La liberté de mouvement et de publication était interdite. Du coup, on était sur de pouvoir controler à fond les publications sur le sujet. On était donc sur que quasiment rien ne filtrerait à l'extérieur. Et en plus, il y avait la barrière de la langue pour la quasi totalité des occidentaux qui venait s'ajouter à ça.

Enfin, comme le pouvoir en question controle aussi la presse et les médias occidentaux, on était sur qu'au final, les très rares informations qui pourraient éventuellement sortir d'URSS, n'arriveraient jamais aux oreilles du grand public. Donc, pour des gens voulant développer la théorie, mais sans que ça n'arrive aux oreilles du grand public occidental, l'URSS était le lieu parfait.

Il y a la question de savoir si le grand public soviétique était au courant de ces informations. C'est sur que ça aurait rendu plus difficile et plus long l'étouffement de cette théorie en Russie. Mais on peut penser que la théorie n'était connue que dans un cénacle relativement restreint de scientifiques et d'ingénieurs. A l'intérieur de ce groupe, elle était largement connue, mais en dehors, il est probable que seul un très faible pourcentage de la population était au courant de son existence. Logiquement, c'est ainsi que le pouvoir occulte aurait organisé la chose. Donc, dans ce cas, la théorie restait facilement effaçable.

Bien sur, il y avait le problème du fait que si l'URSS se libéralisait un jour, tous ces documents pourraient revenir à la surface et se répandre dans le monde. Mais, ce pouvoir, puisqu'il contrôle les médias et les circuits de distribution de livres, pouvait très bien faire disparaitre relativement rapidement les livres en question du circuit. Il pouvait aussi se mettre à promouvoir la théorie du pétrole biotique et donc marginaliser celle du pétrole abiotique. Et c'est effectivement ce qui semble s'être passé. Il y a des échos comme quoi, après la libéralisation de 1989, les livres sur la théorie du pétrole abiotique ont été petit à petit supprimés des librairies et bibliothèques russes. Par ailleurs, il apparait clairement que la théorie biotique du pétrole est désormais l'unique théorie défendue par les médias russes.

Vu que de toute manière, le pouvoir en question a finalement réussit à étouffer l'information, La question "est-ce que le pouvoir en question avait prévu la chute de l'URSS, voir l'avait organisée, et avait donc eu le temps d'organiser l'étouffement de ces informations, ou est-ce qu'il a réagi après coup à l'évènement ?" n'est pas cruciale. Mais on peut penser qu'il est peu probable que le pouvoir occulte en question n'ait pas été à l'origine de la libéralisation de l'URSS. La libéralisation était donc certainement prévue de longue date. Donc, l'hypothèse qu'il n'aurait fait que réagir après coup à cet évènement est peu probable.

Donc, le fait que la théorie était été développée en URSS pourrait très bien ne pas venir du fait qu'alors, l'URSS était encore la vraie URSS communiste qui luttait pour le bien des prolétaires (chose que le regretté Rolf Martens, autre défenseur la théorie abiotique, pensait), mais simplement du fait que l'absence de libertés et la barrière de la langue assurait au pouvoir occulte la possibilité de laisser cette théorie se développer en toute discrétion, d'en récolter les informations et conclusion, puis, l'enterrer si besoin était. Il n'y aurait eu aucun altruisme, derrière le développement de cette théorie en URSS.

22 juin 2008

Le problème du blocage du pétrole issu des zones de subduction

Un autre problème, concernant la formation de pétrole dans les zones de subduction est le transport et le maintien du pétrole dans la roche ou la couche de débris.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Le problème, au départ, c'est que les débris de plantes sont sensés se déposer au fond des océans et qu'il n'y a aucun sédiment qui va se poser dessus. La couche de débris est donc au dessus de la roche du sol océanique. Et, normalement, le pétrole va se former dans cette couche de débris.

Il n'y a donc aucune raison que le pétrole se retrouve dans la roche, vu qu'il est formé dans une couche qui est au dessus de la roche. Donc, déjà, on voit mal comment il peut se retrouver dans celle-ci par la suite.

Et on ne parle même pas du fait qu'il se retrouve souvent à 4 ou 5 km sous la surface, alors qu'il est sensé se former à une profondeur située entre 2 et 3 km et qu'il est sensé ensuite remonter immédiatement.

Mais en plus, se pose le problème du blocage du pétrole lorsque celui-ci remonte, au niveau de la plaque maritime. Pour remonter, le pétrole doit traverser soit la couche de débris (hypothèse la plus logique), soit traverser la roche qui se trouve sous la couche de débris.

Considérons d'abord la traversée de la couche de débris. Si la couche de débris laisse passer le pétrole, alors ça veut dire qu'elle est perméable à celui-ci. Donc, on ne voit pas pourquoi, une fois remonté sous la mer, via la couche de débris, le pétrole resterait dans la couche de débris. Il devrait au contraire remonter dans la mer et être perdu.

Sur ce dessin, j'ai fortement épaissi la couche de débris pour ne pas trop avoir à zoomer. Bon, c'est sur que ce n'est pas un Rembrant, mais les éléments sont là. Comme on peut le voir, le pétrole passe à travers la couche de débris et ressort dans la mer.


Ce problème reste identique si on considère la roche. Si le pétrole peut remonter dans la roche de la plaque maritime, alors, ça veut dire qu'elle est perméable au pétrole. Donc, celui-ci devrait finir par se perdre dans la mer.

Le pétrole passe dans la couche rocheuse. Mais comme il n'y a pas de zone imperméable, il ressort dans la mer.


Et a priori, il est difficile de dire que la couche supérieure de la roche maritime serait imperméable au pétrole. Déjà parce qu'on peut penser que la constitution de la roche est identique sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur, vu que c'est une roche formée par le magma d'une dorsale maritime. Donc, il n'y a pas de raison que le dessus de la plaque soit plus imperméable que les couches un peu plus profondes. Mais surtout, parce que vu que les débris étaient au dessus de la roche, le pétrole a du traverser celle-ci avant de remonter vers la surface. Donc, si elle a traversé la couche supérieure de la roche, ça veut dire que celle-ci est perméable au pétrole. Surtout que comme tout ça est sensé se passer sur une zone de quelques kilomètres de large, on ne voit pas trop pourquoi la composition de la roche maritime changerait fondamentalement en quelques kilomètres.

Et même en supposant qu'il y ait une ou deux couches imperméables dans la roche, vu que le pétrole est sensé remonter en permanence le long de la plaque maritime, pour éviter de se retrouver refoulé à terme dans le manteau, ça veut dire qu'à un moment ou à un autre, il se retrouverait face à une roche perméable. Et donc, il pourrait passer à travers cette roche et se perdre dans la mer.

Ou alors, si le pétrole se retrouvait bloqué dans un creux imperméable, il ne pourrait plus en bouger, et serait alors soumis au mouvement de la plaque maritime. Et il reviendrait lentement vers la zone de subduction. Et là, il y aurait deux possibilités. Soit, avec le basculement de la plaque à 45°, il ne serait plus retenu dans le creux. Il entamerait alors à nouveau une remontée. Et s'il rencontre à nouveau un creux imperméable, la même opération va se renouveler. Sinon, il sera perdu dans la mer. Et à terme, il finira forcément par être dans un cycle où il ne rencontrera pas de creux imperméable. Donc, il finira forcément par être perdu. Soit il reste retenu dans la roche, et finit par être entrainé dans le manteau avec lui.

Le pétrole se retrouve bloqué dans la roche maritime à cause du creux imperméable.

Eh oui, mais le creux se déplace avec la plaque. Et donc, rapidement, au bout de quelques dizaines de milliers d'années, le creux n'est plus dans le bon sens et laisse passer le pétrole qui se perd à nouveau dans la mer. Et même si ça n'était pas le cas, le pétrole serait alors entrainé dans les profondeurs avec le creux.


On pourrait penser aussi à la possibilité que le pétrole remontrait dans la roche et que la couche de débris végétaux serait imperméable au pétrole. Mais dans ce cas, on ne trouverait pas du pétrole à 3 ou 5 km sous le sol océanique, mais à seulement quelques dizaines de mètres (et maximum une centaine de mètres).

Et en plus, a priori, je ne crois pas qu'on dise qu'il y a encore une couche de débris au fond des océans. On doit penser qu'il n'y a plus assez de plantes pour le faire et que c'était un phénomène propre à l'époque des dinosaures. Donc, on doit penser que le dernier bout de couche de débris s'est transformé en pétrole il y a longtemps. Donc, vu qu'il n'y aurait alors plus de couche de débris, on ne pourrait pas défendre l'idée que le pétrole serait éventuellement bloqué par celle-ci.

Au passage, ça veut dire que l'idée d'infiltration horizontale du pétrole dont j'ai parlé dans l'article précédent serait annulée par ce problème. Cette idée pouvait justifier une présence de pétrole loin dans la plaque maritime. Mais si le pétrole se perd dans la mer parce que justement, il peut s'infiltrer dans la roche pour finir par la traverser, il n' y a plus de possibilité d'avoir du pétrole du coté de la plaque maritime. Et donc, on se retrouve avec le problème soit de l'absence totale de pétrole (parce qu'entièrement perdu), soit d'un champ sous forme d'une très fine bande.

On pourrait penser que le pétrole pourrait être bloqué sous la plaque terrestre. Mais, déjà, il faut voir que la plaque tectonique maritime s'enfonce très rapidement sous la plaque terrestre, à au moins 45°. Le pétrole n'est formé qu'à 2 km maximum (en profondeur et en longueur) du début de l'enfoncement de la plaque maritime. Et la zone de formation du pétrole pétrole elle-même ne s'étant que sur 1 km de large. En supposant que le pétrole se répande sur une largeur plus importante en remontant, ça ne laisserait environ que 2 km de large maximum pour retenir le pétrole. Donc, de toute manière, le champ serait très mince, comme déjà souligné précédemment.

Il y a deux possibilités concernant la retenue du pétrole par la roche terrestre. Soit la roche est immédiatement imperméable au pétrole (donc, juste au dessus de la couche de débris), soit elle l'est seulement après.

Si la roche terrestre est imperméable tout de suite au pétrole (c'est à dire que le pétrole ne s'enfonce pas dans la roche. Il est tout de suite bloqué par celle-ci), alors, vu que la plaque maritime fait un coude avec la plaque terrestre, on n'est pas dans une situation ou il y aurait un ou des creux. Donc, normalement, le pétrole devrait remonter le long du coude et ressortir dans la mer.

La roche terrestre est immédiatement imperméable au pétrole. Celui-ci remonte donc dans la couche de débris et est perdu dans la mer.


Parfois, sur certaines représentation de la zone de subduction, il y a un endroit du coude qui est à plat. Ce qui supposerait qu'éventuellement, le pétrole pourrait resté stocké dans cette zone si la roche terrestre était immédiatement imperméable. Mais alors, soit le pétrole reste dans le coin du coude, et dans ce cas, il y a toujours le problème de la largeur du champ de pétrole. Soit il s'étend vers la mer, et dans ce cas, il devrait atteindre la jonction de la plaque et ressortir.

Mais, en fait, il ne doit pas y avoir de zone horizontale. Sinon, ça voudrait dire que la plaque maritime est passée en dessous de la plaque terrestre. Et du coup, la plaque maritime n'aurait aucune raison de faire un coude après. Elle passerait sous la plaque terrestre. Donc, ce qui doit se passer, c'est que la plaque maritime est carrément arrêtée par la plaque terrestre et passe en dessous. Et ça ne fait logiquement pas un angle à 45°, mais à presque 90°. Donc, il n'y a pas de zone permettant le stockage du pétrole. Le pétrole remonte le long de la roche terrestre, mais il n'a aucun endroit où s'arrêter. Et pas question que ça biseaute la plaque terrestre. Parce qu'on retombe sur le fait que du coup, la plaque maritime ne s'enfoncerait pas à 90°, mais glisserait sous la plaque terrestre. Il faut vraiment un choc frontal avec la plaque terrestre pour qu'il y enfoncement de la plaque et pas glissement.

Deuxième possibilité, le pétrole remonte dans la roche terrestre (qui n'est donc pas imperméable au début).

Déjà, bien sur, il faut que le pétrole remonte dans un creux. Parce que sinon, avec une zone plate, le pétrole pourrait s'infiltrer sur les cotés de la zone est être perdu (dans la mer, dans l'air, ou dans le magma). Et avec des zones inclinées vers le haut, il remontrait, puis glisserait le long de la zone imperméable avant de ressortir vers la mer ou à l'air libre. Et il faut que le haut du creux soit bien au dessus de la zone de formation du pétrole. Sinon, du coté de la montagne, le pétrole risque de se retrouver dans le flux magmatique. Et bien sur, cette configuration très particulière de creux exactement au bon endroit risque d'être assez rare. Donc, il y aura plein d'endroits ou il ne pourra pas y avoir de pétrole dans la montagne (et donc pas de pétrole du tout, puisqu'on a vu qu'aux autres endroits, il ne peut pas y en avoir).

Seule solution viable. Le pétrole remonte dans la roche terrestre, qui est perméable au début, mais qui ne l'est plus après quelques centaines de mètres ou quelques kilomètres. Le problème, c'est que la largeur du champ est alors de seulement 1 ou 2 kilomètres maximum.


On pourrait avoir une zone faisant partie d'un large creux sous la montagne. Et donc, le pétrole se retrouverait d'abord en périphérie du grand creux, puis remontrait vers le haut de la montagne au sommet du grand creux. Mais ça semble difficilement possible, parce que le sommet du creux aurait toutes les chances de se retrouver alors dans le flux de magma ; ce qui entrainerait la perte du pétrole.

Le creux est plus large. Oui, mais du coup, le magma remonte dedans.

En fait, en supposant que la montagne ait une pente de 45°, ça voudrait dire que chaque kilomètre fait en hauteur entrainerait un kilomètre fait en longueur. Donc, comme une montagne de hauteur moyenne fait seulement dans les 6 ou 7 kilomètres de haut, ça voudrait dire que la zone de stockage du pétrole n'aurait qu'une largeur maximum de 4 ou 5 kilomètres. En effet, on peut penser que dans la zone des 6 ou 7 km de profondeur, le magma est présent et donc, brulerait le pétrole. Donc, si grand creux il y avait, il ne ferait que 4 ou 5 km.

Donc, même si le pétrole avait l'opportunité de rester sous la plaque terrestre, le champ n'aurait qu'une largeur minuscule.

En plus, on peut se dire que si le pétrole peut passer, peut-être que le magma pourrait lui aussi passer. Donc, il y a quand même de fortes chances qu'il y ait une infiltration de magma dans le grand creux en question.

Bien sur, ce genre de chose ne pourrait pas se passer de l'autre coté, du coté mer ou air, puisqu'il n'y aurait pas assez de place pour le grand creux. Le sommet du grand creux devrait être à l'air libre. Et donc, en fait, on n'aurait qu'une pente remontante.

Si le creux était plus large de l'autre coté, évidemment, le sommet tomberait dans le vide. Donc, on n'aurait en fait qu'une pente ascendante. Et le pétrole ressortirait dans l'eau ou à l'air libre.

Et en plus, a priori, on n'a quasiment pas trouvé de pétrole en montagne. Donc, il ne semble pas qu'on défende ce genre de théorie.

Donc, la seule possibilité qu'il y ait du pétrole dans une zone de subdution, c'est que celui-ci remonte dans la roche de la plaque terrestre (donc, la roche est perméable au départ, mais ne l'est plus après), et qu'il y rencontre une petite ou une grande zone en creux. Grande zone en creux qui ne peut se retrouver que vers la terre. Et même si ces conditions sont présentes, le champs n'aurait qu'une largeur de 4 ou 5 km, maximum. Et il se trouverait dans la montagne.

Donc de toute manière, au mieux, on n'aurait qu'un champ extrêmement mince, et surtout de faible capacité. On n'aurait pas de champ géant. Mais la plupart du temps, il ne devrait rien y avoir du tout.

16 juin 2008

Le problème de la largeur et de la forme des champs de pétrole créés dans une zone de subduction

Comme on a pu le voir, il y a seulement deux ou trois champs de pétrole ou de gaz issus d'une zone de subduction, alors qu'il devrait y en avoir beaucoup plus. Mais en plus, ces deux ou trois uniques champs n'ont pas la largeur et la forme qu'ils devraient avoir.

En effet, vu les conditions de formation du pétrole, des champs issus d'une zone de subduction devraient avoir une largeur et une forme particulière.

Un tel champ devrait avoir une largeur très faible. Comme le pétrole se forme sur une zone d'une largeur de moins d'un kilomètre, le champ qui en résulte devrait avoir une largeur qui devrait ne pas être tellement plus importante que ça (1 km). Peut-être que ça pourrait faire 2 ou 3 kilomètres, en tenant compte de la dispersion du liquide durant la remontée. Mais pas tellement plus. Tandis qu'en ce qui concerne la longueur, ça peut être très long, puisque le phénomène d'accumulation devrait se faire tout le long de la cote (mais, comme on l'a vu, on ne trouve quasiment pas de pétrole sur les zones de subduction). Et donc, le champ devrait avoir une largeur très faible par rapport à sa longueur.

Donc, la largeur ne devrait pas dépasser 2 ou 3 km. Et le champ devrait avoir une forme très allongée.

Donc, on se demande comment il se fait que les champs issus d'une zone de subduction qu'on nous présente, font des centaines de kilomètres de largeur et qu'ils ont une répartition dont la forme tient plus du rond ou du carré que de la fine bande.

Alors, bien sur, on pourrait répondre que la nappe de pétrole se répandrait par capillarité dans la zone ou elle s'accumule, s'étendant donc plus loin que là ou elle était lors de la remontée.

Seulement, déjà, ça voudrait dire que le champ pourrait se disperser jusqu'à disparaitre. Donc, ça ne tient pas tellement. Et puis, sur des dizaines de millions d'années de dispersion, le champ s'étendrait sur des milliers de kilomètres.

Ensuite, il faudrait que l'extension par capillarité se fasse plus rapidement que l'avancée de la plaque. Ca n'est pas impossible. Mais autant, on peut éventuellement comprendre que ça soit le cas quand le pétrole remonte (même si on ne voit pas trop pourquoi ça devrait remonter vu que le pétrole est pris dans la roche). Mais, une fois remonté, a priori, le phénomène de capillarité devrait être bien moins rapide que l'avancée de la plaque. Et du coup, puisqu'il est piégé dans la plaque tectonique, le pétrole devrait rester sur le point de subduction. Et on devrait donc se retrouver avec un champ qui aurait la forme décrite au départ, à savoir une forme très allongée avec une largeur de seulement 2 ou 3 kilomètres.

Et puis même si le pétrole arrivait à s'étendre du coté de la plaque maritime, il ne pourrait pas s'étendre du coté terrestre. Ceci parce que de ce coté là, il est sensé y avoir du magma. Donc, le pétrole serait brulé par le magma. Du coup, le champ devrait s'étendre seulement du coté maritime. Et il devrait donc avoir une forme de demi-cercle. Or, on n'observe pas de champs d'une telle forme. Donc, même cet argument de l'extension par capillarité ne tient pas.

En fait, ça ne devrait même pas avoir la forme d'un demi-cercle. Parce qu'il ne faut pas oublier que la plaque maritime avance vers la plaque terrestre. Donc, vu que le pétrole s'étendrait à partir du point de subduction, le pétrole partant sur les cotés devrait avoir une vitesse vers la mer moins grande que le pétrole étant exactement à l'inverse du mouvement de la plaque tectonique. C'est comme quand on essaye de remonter le courant d'une rivière. Si on va exactement dans le sens inverse du courant, on va remonter le courant plus vite (et donc plus loin dans un temps donné) que si on remonte en biais. Là, le pétrole allant exactement dans le sens inverse du mouvement de la plaque tectonique va aller plus loin que le pétrole allant en biais. Donc, on devrait se retrouver avec un champ ayant soit la forme d'un trèfle à 3 feuilles, si le pétrole qui va en biais arrive quand même à aller plus vite vers la mer que la plaque tectonique n'avance vers la terre ; soit avec un champ ayant une pointe partant vers la mer, un champ en forme de T quoi, si le pétrole partant sur les cotés est refoulé vers la zone de subduction. Mais évidemment, aucun des très rares champs présent sur une zone de subduction n'a cette forme.

Bref, encore un argument contre la théorie biotique.

12 juin 2008

Temps de formation du pétrole et vitesse de descente des plaques tectoniques

On nous dit que la formation du pétrole une fois la subduction de la plaque maritime est engagée prend des millions d'années, voir des dizaines de millions d'années. Et on nous dit par ailleurs que le pétrole se forme entre 2 km et 3 km sous la surface ; donc, sur 1 km en tout (bien sur, on se demande comment il peut y avoir du pétrole à plus de 6 km sous la surface. Mais bon).

Seulement le problème, c'est que les plaques tectoniques avancent d'entre 1 et 10 cm par an. Donc, ça veut dire que l'enfoncement de la plaque se fait lui aussi de 1 à 10 cm par an (puisque ça s'enfonce à 45 degrés : 1 km d'avancée entraine 1 km d'enfoncement). Donc, pour faire 1 km, en avançant de 10 cm par an, il faut seulement 10.000 ans. En avançant de 1 cm, il faut 100.000 ans. Bref, puisque la formation du pétrole se réalise seulement dans cette zone des 2 à 3 km, il ne faut qu'entre 10.000 et 100.000 ans pour que les débris de plantes se transforment en pétrole.

Mais en fait, le temps de formation du pétrole est forcément réglé sur la vitesse maximum d'enfoncement des plaques. S'il y a possibilité que le pétrole se forme quand la plaque est à la vitesse maximum (10 cm par an), alors, ça veut dire que le pétrole se forme tout le temps au minimum à cette vitesse là (peut-être plus vite, mais pas plus lentement). Donc, puisqu'il y a des plaques tectoniques qui avancent de 10 cm par an, ça veut dire que le pétrole se forme au maximum en 10.000 ans. Peut-être qu'il se forme plus vite (par exemple en 2000 ans), mais il ne peut pas se former plus lentement. Et c'est probablement encore moins que ça, puisque, il y a quelques centaines de millions d'années, certaines plaques devaient avancer plus rapidement que maintenant. Peut-être que certaines avançaient de 15 ou 20 cm par. Donc, on pourrait alors tabler sur un temps de formation du pétrole de maximum 7000, voir 5000 ans.

Donc, on est très loin des millions ou dizaines de millions d'années de la théorie.

A piori, ça ne change pas grand chose pour le reste du problème. On peut dire qu'on s'est trompé et changer la théorie pour une version avec un temps de formation du pétrole sur 10.000 ans. Mais ça montre quand même le n'importe quoi de la théorie. Puisque les promoteurs de la théorie officielle ne sont même pas foutus de faire un calcul aussi simple.

Mais, si on reste avec la théorie officielle du temps de formation du pétrole, alors, avec des vitesses de descente des plaques tectoniques aussi rapides, le pétrole n'a pas eu le temps de se former. Surtout qu'il semble qu'on dise qu'au carbonifère, les plaques allaient légèrement plus vite que maintenant.

Il faut aussi changer les calculs pour la vitesse de remontée du pétrole. Il faut que ça remonte de plus de 1 km en 10.000 ou 20.000 ans. Sinon, ça s'enfoncerait avec la plaque. Seulement, jusque là, on devait certainement dire que la remontée prenait des millions ou des dizaines de millions d'années.

Alors, on pourrait dire que c'est le processus en entier qui prend des dizaines de millions d'années. Le temps que les algues et le plancton tombent au fond des mers en quantité suffisante et qu'ils soient transportés par la plaque tectonique jusqu'au point de subduction, puis qu'ils se transforment en pétrole. Et on pourrait donc dire que les dizaines de millions d'années ne concernent que la phase de transport des débris de plantes jusqu'au point de subduction. Mais même si ce qu'on peut lire de la théorie officielle est souvent assez évasif et flou concernant le temps que prennent les diverses étapes du processus, il semble bien que les millions d'années concernent également le moment ou la transformation en pétrole se fait (c'est à dire, dans le bande des 2 à 3 km dans le sol). Voici quelques extraits de sites parlant de la formation du pétrole :

Voici ce que dit Alain Préat, géologue apparemment à la faculté des sciences (voir ici) :

Cette transformation a lieu dans ce que les pétroliers appellent la 'fenêtre à huile', où se produit la 'cuisson' du kérogène, située pour un gradient géothermique normal (1° pour 33 m d'enfouissement) entre environ 1000 m (à 60°C) et 4000 m (110-120°C). Là se forment donc, pendant plusieurs dizaines de millions d'années, l'huile et le gaz à partir des roches mères (généralement argileuses) ayant conservé la matière organique en quantité suffisante.

Le deuxième extrait vient de Memo, un site sur l'histoire (voir ici) :

Un autre facteur va conditionner l'apparition du pétrole : le temps. L'élévation de température doit se dérouler pendant une période suffisamment longue pour «cuire» les ingrédients de départ. Ainsi, des dépôts contenant de la matière organique et exposés à de basses températures, mais sur une longue période de temps, peuvent produire du pétrole d'une manière aussi efficace que des dépôts plus récents soumis à des températures plus élevées. Le temps est alors dit géologique, et correspond à des périodes qui atteignent plusieurs dizaines de millions d'années.

Donc, apparemment, la théorie officielle parle bien de millions d'années, et même de dizaines de millions d'années pour la période de transformation du kérogène en pétrole.

Pourquoi a-t-on sorti la théorie de la formation du pétrole vers les 2 km de profondeur ? Parce que plus profondément, vu que c'est sensé se faire sur une zone de subduction, et que la subduction entraine la création de montagnes généralement volcaniques, ça aurait été juste dans la zone magmatique (ou en tout cas, en remontant, ça aurait été dedans). D'où problème. Donc, il fallait que ce soit dans la zones des 2 ou 3 km. Pas moins profond parce qu'on avait déjà trouvé du pétrole à 1 km (et aussi que pour les conditions de formation du pétrole, ça n'aurait pas fait sérieux), mais pas plus profond à cause du magma. Donc, les conditions géologiques supposées de formation du pétrole laissaient juste une petite fenêtre pour la formation du pétrole.

Evidemment, comme déjà dit plus haut, il y a un petit problème : on a trouvé du pétrole à des profondeurs bien plus importantes que 2 ou 3 km.

08 juin 2008

Très peu de pétrole off-shore près des zones de subduction

Selon la théorie officielle, le pétrole maritime se forme lorsque les résidus d'algues accumulés au fond de la mer s'enfoncent sous la terre. Ceci parce que la plaque tectonique s'enfonce sous une plaque continentale (phénomène de subduction). Les conditions de la formation du pétrole sont alors réunies.

Bon, comme déjà vu, bien sur, la théorie officielle n'est pas gênée par le fait que le milieu des océans est vide de vie. Mais bon, passons.

Ce qui est important, c'est que puisque ce phénomène est sensé être général, on devrait avoir du pétrole à tous les endroits où il y a une zone de subduction. Voici une carte des zones de subduction.

cliquer sur l'image pour l'agrandir

Les zones de subduction sont celles où les flèches vont l'une vers l'autre.

Il devrait donc y avoir des champs géants sur toute la cote ouest de l'Amérique du Sud.

Le Japon devrait également avoir des champs géants sur sa cote est.

Et enfin, pour l'Inde, ça dépend. Si la zone était sensé être déjà terrestre au carbonifère, il ne devrait pas y avoir de pétrole. Sinon, il devrait y avoir là aussi des champs géants dans le nord de l'Inde.

Voici une deuxième carte.


Cette deuxième carte n'est pas très claire (on ne sait pas si ce sont des zone uniquement de subduction ou s'il y a en plus des zones de frottements entre les plaques). Mais si les zones avec les triangles sont des zones de subduction, ça ajouterait alors toute la zone de subduction qui va de Java au Bangladesh en passant par l'ile de Sumatra et la cote ouest de la Birmanie, ainsi que la zone qui remonte de la droite de l'Indonésie, puis la cote est des Philipines, jusqu'au Japon (et qui continue jusqu'à un tout petit bout de la cote ouest de la Russie). Toutes ces zones devraient avoir des champs off-shore géants.

Ca ajouterait aussi la zone nord du Moyen-Orient. Là, on a le même problème que pour l'Inde. Est-ce que c'est considéré comme ayant été une zone maritime au carbonifère ? Mais, cela dit, pour justifier la présence de pétrole en Irak, Iran, etc..., je crois qu'on dit que c'était une zone maritime. Donc, il est possible que selon la théorie officielle, il doive y avoir des champs géants de pétrole dans la zone nord du Moyen-Orient.

Vérifions maintenant ce qu'il en est. Ben, quand on regarde les cartes des zones pétrolifères à ces endroit là, on constate qu'il n'y a quasiment aucun champ géant de découvert.

En Amérique du Sud, les seuls gisements off-shore de la cote ouest se trouvent en Equateur. Partout ailleurs, il n'y a rien. En Amérique Centrale, il n'y a rien sur la cote ouest.



Du coté du Japon, il y a une minuscule production de gaz dans la région de Tokyo et de Niigata. Et la production de pétrole est marginale (quelques kbbls/j).

Et du coté de la ligne Java/Sumatra/cote ouest de la Birmanie/Bangladesh, on a du pétrole off-shore uniquement au niveau du Bangladesh. Il y a du pétrole off-shore en Indonésie (Java/Sumatra), mais pas du bon coté. Il y en a sur les cotes est. Mais c'est à plus de 400 km du début de la zone de subduction.

Du coté de la ligne qui commence à droite de l'Indonésie, puis remonte vers la cote Est des Philippines, jusqu'au Japon, il n'y a rien.



Pour les deux zones (Inde et nord du Moyen-Orient) qui prêtent à interrogation sur le fait que c'était des zones maritimes au carbonifère, il n'y a pas de pétrole à ces endroits.

Le nord de l'Inde ne contient pas de pétrole (il y a bien la zone de Barmer, mais elle semble être avant la zone de subduction. Et ce n'est pas un champ géant, loin de là).



Et le nord du Moyen-Orient pareil. Il y a des champs avant la zone de subduction, quelques uns après, mais apparemment pas à l'endroit de la zone de subduction.



Bien sur, vu qu'il y a du pétrole partout, probablement qu'on en découvrirait si on cherchait dans ces zones. Mais en tout cas, pour le moment, ce qu'on constate, c'est que :

1) S'il n'y a pas de pétrole, et que les compagnies pétrolières ont exploré ces zones, la théorie officielle est alors contredite par les faits

2) Si les compagnies pétrolière n'ont pas cherché de ce coté là, qu'il y ait du pétrole ou pas, ça veut dire que les compagnies pétrolières ne croient même pas à leurs propres théories, puisque, pour le pétrole off-shore, elles auraient du chercher le pétrole en priorité dans ces zones là.

Donc, la théorie de la formation du pétrole off-shore dans les zones de subduction bat légèrement de l'aile. Si les compagnies pétrolières, soit ne croient pas à leur théorie, soit l'ont essayé et n'ont rien trouvé, la crédibilité de celle-ci est de zéro.

D'ailleurs, une chose amusante est que presque partout où il y a une zone de subduction encore maritime, c'est en fait sur la cote opposée du continent ou de l'ile qu'on a trouvé la quasi totalité du pétrole off-shore. C'est le cas pour l'Amérique du Sud, où c'est sur la cote Est qu'il y a plein de pétrole off-shore. C'est le cas pour la zone longeant Sumatra et Java, où on trouve du pétrole sur la cote Est de ces iles. Et on en trouve aussi sur la cote Est de l'Inde, qui est en face de cette zone de subduction (cela dit, c'est vrai qu'il y en a sur les cotes du Bangladesh, mais quand même). C'est le cas pour la zone qui remonte vers le Japon. où le pétrole off-shore des Philippines se trouve bien à l'ouest de la zone de subduction. Je crois que c'est aussi le cas pour le Japon. Il y a du pétrole off-shore à l'ouest du Japon (en mer de Chine), mais pas à l'est.

Et même pour les zones de subduction qui ne sont plus maritimes (Nord de l'Inde et Nord du Moyen-Orient), on trouve du pétrole à coté, avant, après, la zone en question, mais a peu près jamais dessus. C'est à dire à l'endroit qui devrait correspondre à la production maximum de pétrole d'origine maritime selon la théorie officielle).

05 juin 2008

Le problème de la formation du pétrole en mer du nord

Le pétrole en mer du nord


Un peu comme pour le pétrole du golf du Mexique, il ne devrait pas y avoir de pétrole en mer du nord, puisque c'est très loin de la zone de subduction. Or, vu que la plaque maritime descend sous la plaque continentale avec un angle de 45 degrés, le pétrole devrait se trouver au minimum à 200 km sous la terre. En effet, avec une pente de 45 degrés, une avancée horizontale de 1 km entraine une descente verticale de 1km. Et le pétrole se trouve à au moins 200 km du début de la plaque continentale.

Et s'il remontait lorsqu'il est à 10 km sous la terre, il devrait se trouver à 10 km du bord de la plaque continentale, et pas aussi loin dans la plaque continentale.

Mais, en fait, cet endroit n'est même pas concerné par cette problématique, puisqu'à cet endroit du plateau continental, a priori, la théorie officielle dit qu'il n'y a pas de zone de subduction. Donc, on ne peut pas justifier de la présence de pétrole en mer du nord par la théorie de la formation maritime du pétrole. C'est à dire la formation du pétrole à partir des restes d'algues qui seraient tombés au fond de la mer et qui se seraient retrouvés loin sous le sol à cause de l'enfoncement de la plaque maritime sous la plaque continentale.

Certains pourraient ressortir la théorie de la formation du pétrole à partir des lacs. J'ai déjà montré que cette théorie de la formation de pétrole dans les lacs ne tient pas. Mais dans le cas présent, elle tient encore moins. La mer du nord est une mer très peu profonde. Elle fait en moyenne seulement 95 mètres de profondeur. Et encore, il y a des zones relativement profondes (dans les 700 mètres) qui font monter la moyenne. Mais dans plein d'endroits, la profondeur moyenne est plutôt de 40 mètres. Et il ne semble pas que les champs de pétrole et de gaz soient dans la zone où la profondeur est proche de 700 mètres.

On peut se dire que la configuration du terrain n'a pas changé. A priori, ce n'est pas une zone avec une faille ou autre point de contact de plaque tectonique. Donc, il n'y a pas de raison que ça ait été plus profond au carbonifère que maintenant. D'ailleurs, il ne semble pas que qui que ce soit du coté officiel ne défende cette idée.

Donc, vu que la mer recouvre ces zones complètement, on peut se dire qu'à une époque ou il n'y avait supposément qu'un lac, ces zones ne devaient pas être complètement couvertes, et donc, que la hauteur d'eau était moins importante. On peut penser à 20 mètres. Pour un lac, ce n'est pas terrible. Le lac le plus profond du monde est le lac Baïkal, qui fait dans les 1637 mètres au maximum. Le problème, c'est que sans profondeur, on voit mal comment justifier de la formation de pétrole.

Déjà, on ne voit pas comment le matériel biologique aurait pu tomber au fond du lac sans qu'il soit recyclé par d'autres organismes vivants (microscopiques ou macroscopiques). Autant, pour le fond des mers, on comprend éventuellement que ça n'ait pas été recyclé par des animaux, ni décomposé rapidement par des micro-organismes, à cause de la grande profondeur, autant pour un lac de 20 mètres de profondeur, ça semble complètement impossible. Donc, il n'y aurait pas pu y avoir d'accumulation du matériel biologique au fond du lac.

Mais si ça avait été le cas, la couche de végétaux morts aurait rapidement atteint 10 ou 20 mètres. Et il n'y aurait plus eu de lac. Et vu les champs géants qu'on peut trouver en mer du nord, une hauteur de végétaux morts de 20 mètres semble un minimum.

Par ailleurs, comme on ne défend pas l'idée, du coté officiel, qu'il y a eu évolution géologique à cet endroit, on voit mal comment du pétrole se serait retrouvé à plus de 2000 mètres sous le sol. Et même beaucoup plus. Par exemple, Total a découvert un champ de 5600 mètres de profondeur sous la mer à Glenelg (la mer étant profonde de seulement 100 mètres à cet endroit). Soit il y avait un trou de plus de 5600 mètres, soit il y a eu d'énormes mouvements de terrain, soit les résidus d'algues se sont retrouvés là par l'opération du saint-esprit. Mais comme personne ne parle de trou de 5600 mètres, ni de mouvement de terrain qui aurait fait que les éléments à la surface se seraient retrouvés 5600 mètres plus bas, il ne reste plus que la troisième solution.

Surtout qu'on nous dit que si les plantes ne se sont pas décomposées, c'est parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de micro-organismes pour le faire (mais pour un lac de 20 mètres de profondeur, il reste le problème des animaux macroscopiques), mais par contre, il y en avait pour ensuite transformer les plantes en pétrole. Grosse contradiction.

Autre contradiction, on nous dit que s'il y a du charbon qui s'est formé dans le nord de la France, en Belgique et en Allemagne (dans la Ruhr), c'est que les arbres étaient près des cotes et ont été recouverts rapidement et régulièrement par la mer. Seulement, comme c'est près de la manche et de la mer du nord, ça aurait voulu dire qu'il y aurait eu une mer à cet endroit. Une mer qui aurait été plus haute que maintenant, puisqu'elle aurait recouvert des zones actuellement loin de la mer. Mais comment peut-il y avoir une mer, alors que pour justifier la présence de pétrole, on nous parle de lacs, et de la mer qui se serait retirée loin à cause de la période glacière ?

Eh oui, ça fait beaucoup de problèmes.

Le problème de la théorie officielle, c'est qu'elle est dépendante du climat, des zones de subduction, parfois de l'absence de mer, de la présence de lacs, de forets, de mouvement des zones géologiques, de la présence de vie maritime, de l'absence de micro-organismes décomposant les plantes, bref, de plein de trucs. Alors qu'avec la théorie du pétrole abiotique, il n'y a pas tous ces problèmes.

24 mai 2008

La cause de la théorie que le pétrole s'est formé seulement au Silurien, Jurassique et Crétacé : pas de proto-pétrole

On nous dit que le pétrole s'est formé essentiellement au Silurien (-443, -416 millions d'années), Jurassique (-200, -145) et Crétacé (-145, -65), et que depuis ce temps, il n'y en a plus eu qui s'est formé.

On laisse les gens dire que du pétrole a continué à se former après ces époques là et qu'il continue à s'en former un petit peu chaque jour. Mais la théorie officielle reste bien celle-là : pas de pétrole formé après -65 millions d'années.

Pourquoi cette théorie ? Ben tout simplement parce que si on disait que la pétrole s'est formé de façon continue et qu'il y en a encore qui se forme petit à petit de nos jours, il y aurait plein de pétrole en cours de formation, c'est à dire du proto-pétrole (et plusieurs types de proto-pétrole, en fonction de l'avancée de la transformation). Or, du proto-pétrole, il n'y en a pas. Donc, pour expliquer ça, il fallait une théorie disant que la production du pétrole s'est arrêtée il y a très longtemps. Ainsi, pas besoin d'expliquer l'absence totale de proto-pétrole.

Evidemment, on ne comprend pas très bien pourquoi du pétrole n'aurait pas continué à être produit pendant des millions d'années. Les conditions ayant amené à sa production n'avaient pas tellement changé. C'est d'ailleurs pour ça que plein de gens pensent que du pétrole a continué à se produire après ces époques là. Eh oui, c'est logique. Mais dans ce cas, il y aurait du proto-pétrole ; et il n'y en a pas.

Donc, soit on a une théorie assez illogique, mais pas contredite par l'absence de proto-pétrole, soit on a une théorie logique, mais contredite par l'absence de proto-pétrole. Les concepteurs officiels de la théorie de la formation du pétrole on préféré avoir une théorie bizarre mais pas contredite par les faits.

Evidemment, avec la théorie du pétrole abiotique, il n'y a pas ce problème. Vu que tout se déroule à grande profondeur, c'est normal qu'on ne trouve pas de proto-pétrole.