Un peu comme pour le pétrole du golf du Mexique, il ne devrait pas y avoir de pétrole en mer du nord, puisque c'est très loin de la zone de subduction. Or, vu que la plaque maritime descend sous la plaque continentale avec un angle de 45 degrés, le pétrole devrait se trouver au minimum à 200 km sous la terre. En effet, avec une pente de 45 degrés, une avancée horizontale de 1 km entraine une descente verticale de 1km. Et le pétrole se trouve à au moins 200 km du début de la plaque continentale.
Et s'il remontait lorsqu'il est à 10 km sous la terre, il devrait se trouver à 10 km du bord de la plaque continentale, et pas aussi loin dans la plaque continentale.
Mais, en fait, cet endroit n'est même pas concerné par cette problématique, puisqu'à cet endroit du plateau continental, a priori, la théorie officielle dit qu'il n'y a pas de zone de subduction. Donc, on ne peut pas justifier de la présence de pétrole en mer du nord par la théorie de la formation maritime du pétrole. C'est à dire la formation du pétrole à partir des restes d'algues qui seraient tombés au fond de la mer et qui se seraient retrouvés loin sous le sol à cause de l'enfoncement de la plaque maritime sous la plaque continentale.
Certains pourraient ressortir la théorie de la formation du pétrole à partir des lacs. J'ai déjà montré que cette théorie de la formation de pétrole dans les lacs ne tient pas. Mais dans le cas présent, elle tient encore moins. La mer du nord est une mer très peu profonde. Elle fait en moyenne seulement 95 mètres de profondeur. Et encore, il y a des zones relativement profondes (dans les 700 mètres) qui font monter la moyenne. Mais dans plein d'endroits, la profondeur moyenne est plutôt de 40 mètres. Et il ne semble pas que les champs de pétrole et de gaz soient dans la zone où la profondeur est proche de 700 mètres.
On peut se dire que la configuration du terrain n'a pas changé. A priori, ce n'est pas une zone avec une faille ou autre point de contact de plaque tectonique. Donc, il n'y a pas de raison que ça ait été plus profond au carbonifère que maintenant. D'ailleurs, il ne semble pas que qui que ce soit du coté officiel ne défende cette idée.
Donc, vu que la mer recouvre ces zones complètement, on peut se dire qu'à une époque ou il n'y avait supposément qu'un lac, ces zones ne devaient pas être complètement couvertes, et donc, que la hauteur d'eau était moins importante. On peut penser à 20 mètres. Pour un lac, ce n'est pas terrible. Le lac le plus profond du monde est le lac Baïkal, qui fait dans les 1637 mètres au maximum. Le problème, c'est que sans profondeur, on voit mal comment justifier de la formation de pétrole.
Déjà, on ne voit pas comment le matériel biologique aurait pu tomber au fond du lac sans qu'il soit recyclé par d'autres organismes vivants (microscopiques ou macroscopiques). Autant, pour le fond des mers, on comprend éventuellement que ça n'ait pas été recyclé par des animaux, ni décomposé rapidement par des micro-organismes, à cause de la grande profondeur, autant pour un lac de 20 mètres de profondeur, ça semble complètement impossible. Donc, il n'y aurait pas pu y avoir d'accumulation du matériel biologique au fond du lac.
Mais si ça avait été le cas, la couche de végétaux morts aurait rapidement atteint 10 ou 20 mètres. Et il n'y aurait plus eu de lac. Et vu les champs géants qu'on peut trouver en mer du nord, une hauteur de végétaux morts de 20 mètres semble un minimum.
Par ailleurs, comme on ne défend pas l'idée, du coté officiel, qu'il y a eu évolution géologique à cet endroit, on voit mal comment du pétrole se serait retrouvé à plus de 2000 mètres sous le sol. Et même beaucoup plus. Par exemple, Total a découvert un champ de 5600 mètres de profondeur sous la mer à Glenelg (la mer étant profonde de seulement 100 mètres à cet endroit). Soit il y avait un trou de plus de 5600 mètres, soit il y a eu d'énormes mouvements de terrain, soit les résidus d'algues se sont retrouvés là par l'opération du saint-esprit. Mais comme personne ne parle de trou de 5600 mètres, ni de mouvement de terrain qui aurait fait que les éléments à la surface se seraient retrouvés 5600 mètres plus bas, il ne reste plus que la troisième solution.
Surtout qu'on nous dit que si les plantes ne se sont pas décomposées, c'est parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de micro-organismes pour le faire (mais pour un lac de 20 mètres de profondeur, il reste le problème des animaux macroscopiques), mais par contre, il y en avait pour ensuite transformer les plantes en pétrole. Grosse contradiction.
Autre contradiction, on nous dit que s'il y a du charbon qui s'est formé dans le nord de la France, en Belgique et en Allemagne (dans la Ruhr), c'est que les arbres étaient près des cotes et ont été recouverts rapidement et régulièrement par la mer. Seulement, comme c'est près de la manche et de la mer du nord, ça aurait voulu dire qu'il y aurait eu une mer à cet endroit. Une mer qui aurait été plus haute que maintenant, puisqu'elle aurait recouvert des zones actuellement loin de la mer. Mais comment peut-il y avoir une mer, alors que pour justifier la présence de pétrole, on nous parle de lacs, et de la mer qui se serait retirée loin à cause de la période glacière ?
Eh oui, ça fait beaucoup de problèmes.
Le problème de la théorie officielle, c'est qu'elle est dépendante du climat, des zones de subduction, parfois de l'absence de mer, de la présence de lacs, de forets, de mouvement des zones géologiques, de la présence de vie maritime, de l'absence de micro-organismes décomposant les plantes, bref, de plein de trucs. Alors qu'avec la théorie du pétrole abiotique, il n'y a pas tous ces problèmes.