Comme on a pu le voir, il y a seulement deux ou trois champs de pétrole ou de gaz issus d'une zone de subduction, alors qu'il devrait y en avoir beaucoup plus. Mais en plus, ces deux ou trois uniques champs n'ont pas la largeur et la forme qu'ils devraient avoir.
En effet, vu les conditions de formation du pétrole, des champs issus d'une zone de subduction devraient avoir une largeur et une forme particulière.
Un tel champ devrait avoir une largeur très faible. Comme le pétrole se forme sur une zone d'une largeur de moins d'un kilomètre, le champ qui en résulte devrait avoir une largeur qui devrait ne pas être tellement plus importante que ça (1 km). Peut-être que ça pourrait faire 2 ou 3 kilomètres, en tenant compte de la dispersion du liquide durant la remontée. Mais pas tellement plus. Tandis qu'en ce qui concerne la longueur, ça peut être très long, puisque le phénomène d'accumulation devrait se faire tout le long de la cote (mais, comme on l'a vu, on ne trouve quasiment pas de pétrole sur les zones de subduction). Et donc, le champ devrait avoir une largeur très faible par rapport à sa longueur.
Donc, la largeur ne devrait pas dépasser 2 ou 3 km. Et le champ devrait avoir une forme très allongée.
Donc, on se demande comment il se fait que les champs issus d'une zone de subduction qu'on nous présente, font des centaines de kilomètres de largeur et qu'ils ont une répartition dont la forme tient plus du rond ou du carré que de la fine bande.
Alors, bien sur, on pourrait répondre que la nappe de pétrole se répandrait par capillarité dans la zone ou elle s'accumule, s'étendant donc plus loin que là ou elle était lors de la remontée.
Seulement, déjà, ça voudrait dire que le champ pourrait se disperser jusqu'à disparaitre. Donc, ça ne tient pas tellement. Et puis, sur des dizaines de millions d'années de dispersion, le champ s'étendrait sur des milliers de kilomètres.
Ensuite, il faudrait que l'extension par capillarité se fasse plus rapidement que l'avancée de la plaque. Ca n'est pas impossible. Mais autant, on peut éventuellement comprendre que ça soit le cas quand le pétrole remonte (même si on ne voit pas trop pourquoi ça devrait remonter vu que le pétrole est pris dans la roche). Mais, une fois remonté, a priori, le phénomène de capillarité devrait être bien moins rapide que l'avancée de la plaque. Et du coup, puisqu'il est piégé dans la plaque tectonique, le pétrole devrait rester sur le point de subduction. Et on devrait donc se retrouver avec un champ qui aurait la forme décrite au départ, à savoir une forme très allongée avec une largeur de seulement 2 ou 3 kilomètres.
Et puis même si le pétrole arrivait à s'étendre du coté de la plaque maritime, il ne pourrait pas s'étendre du coté terrestre. Ceci parce que de ce coté là, il est sensé y avoir du magma. Donc, le pétrole serait brulé par le magma. Du coup, le champ devrait s'étendre seulement du coté maritime. Et il devrait donc avoir une forme de demi-cercle. Or, on n'observe pas de champs d'une telle forme. Donc, même cet argument de l'extension par capillarité ne tient pas.
En fait, ça ne devrait même pas avoir la forme d'un demi-cercle. Parce qu'il ne faut pas oublier que la plaque maritime avance vers la plaque terrestre. Donc, vu que le pétrole s'étendrait à partir du point de subduction, le pétrole partant sur les cotés devrait avoir une vitesse vers la mer moins grande que le pétrole étant exactement à l'inverse du mouvement de la plaque tectonique. C'est comme quand on essaye de remonter le courant d'une rivière. Si on va exactement dans le sens inverse du courant, on va remonter le courant plus vite (et donc plus loin dans un temps donné) que si on remonte en biais. Là, le pétrole allant exactement dans le sens inverse du mouvement de la plaque tectonique va aller plus loin que le pétrole allant en biais. Donc, on devrait se retrouver avec un champ ayant soit la forme d'un trèfle à 3 feuilles, si le pétrole qui va en biais arrive quand même à aller plus vite vers la mer que la plaque tectonique n'avance vers la terre ; soit avec un champ ayant une pointe partant vers la mer, un champ en forme de T quoi, si le pétrole partant sur les cotés est refoulé vers la zone de subduction. Mais évidemment, aucun des très rares champs présent sur une zone de subduction n'a cette forme.
Bref, encore un argument contre la théorie biotique.
En effet, vu les conditions de formation du pétrole, des champs issus d'une zone de subduction devraient avoir une largeur et une forme particulière.
Un tel champ devrait avoir une largeur très faible. Comme le pétrole se forme sur une zone d'une largeur de moins d'un kilomètre, le champ qui en résulte devrait avoir une largeur qui devrait ne pas être tellement plus importante que ça (1 km). Peut-être que ça pourrait faire 2 ou 3 kilomètres, en tenant compte de la dispersion du liquide durant la remontée. Mais pas tellement plus. Tandis qu'en ce qui concerne la longueur, ça peut être très long, puisque le phénomène d'accumulation devrait se faire tout le long de la cote (mais, comme on l'a vu, on ne trouve quasiment pas de pétrole sur les zones de subduction). Et donc, le champ devrait avoir une largeur très faible par rapport à sa longueur.
Donc, la largeur ne devrait pas dépasser 2 ou 3 km. Et le champ devrait avoir une forme très allongée.
Donc, on se demande comment il se fait que les champs issus d'une zone de subduction qu'on nous présente, font des centaines de kilomètres de largeur et qu'ils ont une répartition dont la forme tient plus du rond ou du carré que de la fine bande.
Alors, bien sur, on pourrait répondre que la nappe de pétrole se répandrait par capillarité dans la zone ou elle s'accumule, s'étendant donc plus loin que là ou elle était lors de la remontée.
Seulement, déjà, ça voudrait dire que le champ pourrait se disperser jusqu'à disparaitre. Donc, ça ne tient pas tellement. Et puis, sur des dizaines de millions d'années de dispersion, le champ s'étendrait sur des milliers de kilomètres.
Ensuite, il faudrait que l'extension par capillarité se fasse plus rapidement que l'avancée de la plaque. Ca n'est pas impossible. Mais autant, on peut éventuellement comprendre que ça soit le cas quand le pétrole remonte (même si on ne voit pas trop pourquoi ça devrait remonter vu que le pétrole est pris dans la roche). Mais, une fois remonté, a priori, le phénomène de capillarité devrait être bien moins rapide que l'avancée de la plaque. Et du coup, puisqu'il est piégé dans la plaque tectonique, le pétrole devrait rester sur le point de subduction. Et on devrait donc se retrouver avec un champ qui aurait la forme décrite au départ, à savoir une forme très allongée avec une largeur de seulement 2 ou 3 kilomètres.
Et puis même si le pétrole arrivait à s'étendre du coté de la plaque maritime, il ne pourrait pas s'étendre du coté terrestre. Ceci parce que de ce coté là, il est sensé y avoir du magma. Donc, le pétrole serait brulé par le magma. Du coup, le champ devrait s'étendre seulement du coté maritime. Et il devrait donc avoir une forme de demi-cercle. Or, on n'observe pas de champs d'une telle forme. Donc, même cet argument de l'extension par capillarité ne tient pas.
En fait, ça ne devrait même pas avoir la forme d'un demi-cercle. Parce qu'il ne faut pas oublier que la plaque maritime avance vers la plaque terrestre. Donc, vu que le pétrole s'étendrait à partir du point de subduction, le pétrole partant sur les cotés devrait avoir une vitesse vers la mer moins grande que le pétrole étant exactement à l'inverse du mouvement de la plaque tectonique. C'est comme quand on essaye de remonter le courant d'une rivière. Si on va exactement dans le sens inverse du courant, on va remonter le courant plus vite (et donc plus loin dans un temps donné) que si on remonte en biais. Là, le pétrole allant exactement dans le sens inverse du mouvement de la plaque tectonique va aller plus loin que le pétrole allant en biais. Donc, on devrait se retrouver avec un champ ayant soit la forme d'un trèfle à 3 feuilles, si le pétrole qui va en biais arrive quand même à aller plus vite vers la mer que la plaque tectonique n'avance vers la terre ; soit avec un champ ayant une pointe partant vers la mer, un champ en forme de T quoi, si le pétrole partant sur les cotés est refoulé vers la zone de subduction. Mais évidemment, aucun des très rares champs présent sur une zone de subduction n'a cette forme.
Bref, encore un argument contre la théorie biotique.