Pour continuer sur Tchernobyl, en analysant un peu le mode de fonctionnement d'une centrale nucléaire, il est clair qu'il s'agit très probablement d'un sabotage.
Un réacteur nucléaire, c'est quelque chose de très simple dans son principe et son fonctionnement. il ne s'agit jamais que de barres d'un métal qui chauffe tout seul et qui sert à chauffer de l'eau pour ensuite faire tourner une turbine électrique.
Le seul problème qui peut survenir, c'est que les outils servant à contrôler la réaction nucléaire ne tombent en panne, parce que, dans ce cas, il va y avoir une explosion de vapeur, puis l'eau va s'hydrolyser (l'hydrogène se sépare de l'oxygène et il risque ensuite d'exploser), et enfin l'uranium se met à fondre. Pour éviter ça, il y a deux méthodes : 1) refroidir les barres et modérer la réaction nucléaire avec un flux d'eau (l'hydrogène de l'eau capte les neutrons qui alimentent la réaction nucléaire) ; 2) intercaler des barres de modération (faites de bore, mais avec des bouts en graphite, à Tchernobyl) entre les barre d'uranium, pour diminuer la réaction nucléaire (en captant là aussi, les neutrons).
Donc, le problème principal, c'est soit d'apporter suffisamment d'eau pour que les barres ne fondent pas (eau qui doit être refroidie par le circuit secondaire) ; soit d'arrêter la réaction avec les barres de bore. C'est donc un problème très simple. Pour contrôler le flux d'eau, on dispose de plusieurs pompes (au moins 8 à Tchernobyl). En France, une pompe est suffisante pour assurer seule le refroidissement de l'uranium. Je ne sais pas ce qu'il en est exactement pour ces centrales russes. Mais je pense que ça doit être à peu près la même chose. On peut tabler sur un ordre de deux pompes maximum pour assurer le refroidissement du coeur. Et en plus, ces pompes sont secondées en général par des pompes de secours.
1) La version officielle
Ce qu'on met en avant, pour Tchernobyl, c'est le fait que la situation n'était pas habituelle. Profitant d'un arrêt prévu du réacteur de la tranche 4, pour des opérations courantes de maintenances, on a voulu déterminer si, en cas de perte d'alimentation générale, la turbine marchant au ralenti pourrait fournir suffisamment d'énergie électrique pour faire fonctionner les équipements de secours et les pompes de circulation de l'eau de refroidissement du coeur, jusqu'à ce que les groupes diesel de secours puissent en produire. Cet essai avait pour objet de déterminer si le refroidissement du coeur pourrait continuer à être assuré en cas de perte d'alimentation électrique. Donc, on dit que ce sont les décisions prises durant cette expérience qui ont été la cause de la catastrophe. Décisions qui ont été catastrophiques aussi à causes de certains défauts de conception de la centrale.
En fait, il y a eu plusieurs incidents mineurs ce jour là, (conduisant à chaque fois, avant l'erreur finale conduisant à la catastrophe, à un empoisonnement au Xénon du coeur). Mais c'est vers 1h23 que s'est situé l'incident majeur qui a déclenché la catastrophe. C'est là que se situe le problème.
Selon la version officielle, avant la mise en oeuvre de l'expérience, on a levé toutes les barres de modération, ce qui a obligé, en compensation, pour refroidir l'uranium du coeur, de mettre toutes les pompes à fond. Puis, lors de la mise en oeuvre de l'expérience, à 1h23, d'un seul coup, puisque la turbine électrique a été ralentie, 4 (celles qui étaient mues par l'énergie fournie par la turbine de la centrale) des 8 pompes ont été à leur tour ralenties. Ca a augmenté la chaleur dans le circuit primaire, engendrant un état instable du réacteur en augmentant la quantité de vapeur dans ce dernier. Pour pallier à ce problème, un technicien a appuyé sur le bouton d'arrêt d'urgence.
C'est présenté comme l'erreur qui a tout déclenché. Toutes les barres de contrôle sont descendues en même temps. Mais, le problème, c'est que le bout des barres de contrôle est en graphite. Or, le graphite modère très peu la réaction nucléaire. Et les barres de contrôle en question ont le défaut de descendre assez lentement (20 secondes, contre 2 secondes dans les centrales occidentales). Ce qui fait que durant ces quelques secondes, la modération ne se fait plus (puisqu'il n'y a plus d'eau pour modérer la réaction, puisque à la place, il y a la barre en graphique, et que les barres de bore ne sont pas encore en place). Donc, la réaction nucléaire s'est totalement emballée et a été multipliée par 100 En quelques secondes, passant à 300.000 MW. Du coup, une grosse partie de l'eau s'est transformée en vapeur en quelques instants, entraînant une explosion. Puis, sous l'effet de la chaleur, la vapeur à été hydrolysée, c'est à dire que l'hydrogène s'est séparé de l'oxygène. Enfin, l'hydrogène, en contact avec le graphite surchauffé a explosé, dispersant dans l'atmosphère une partie du combustible radioactif.
2) Les problèmes que pose la version officielle
Cette version des choses fait assez clean et logique. Mais, si on gratte un peu la surface de ce vernis, on s'aperçoit que c'est loin d'être le cas.
Plusieurs questions se posent :
1) En quoi le ralentissement de 4 pompes à provoqué un état instable ? De quel nature était-il ? Est-ce qu'avoir seulement 4 pompes fonctionnant à plein régime et 4 pompes à régime moins fort était insuffisant pour modérer et refroidir le coeur avec les barres de modérations retirées ?
2) Si c'est vraiment le cas, pourquoi un tel état n'a pas été prévu ? C'était pourtant parfaitement prévisible. Ca n'avait rien d'extraordinaire de prévoir une telle chose. Or, une telle bourde était impossible, vu la présence de nombreux ingénieurs et vu la présence plus que probable d'un logiciel expert prévenant du danger.
3) Pourquoi avoir descendu les barres de contrôle plutôt que d'avoir augmenté la puissance des pompes restantes ? Surtout vu le problème des bouts en graphite des barres de contrôle (problème qui était connu des ingénieurs russes). Et si le problème était de descendre toutes les barres en même temps (problème connu, donc), pourquoi ne pas les avoir descendu les unes après les autres ?
4) Pourquoi la descente des barres de modération n'a-t-il pas engendré le même genre de problème dans des centrales similaires ? En effet, ce qui semble avoir posé problème, ce n'est pas tellement la chaleur de l'eau, mais la lenteur de descente des barre en graphite. Si ça fait passer pendant quelques secondes le réacteur à 300.000 MW, soit 100 fois plus que le maximum habituel, peu importe la chaleur de l'eau, elle sera vaporisée aussitôt.
Ce qu'on nous dit, en fait, c'est qu'on a mis le réacteur dans un état ou il était obligatoire de descendre à terme toutes les barres de modération, donc, d'arrêter le coeur. Ben oui, parce que si la levée des barres de contrôle obligeait à mettre toutes les pompes à fond pour éviter un accident, dans la mesure où on savait que l'arrêt de la turbine génératrice allait ralentir les 4 pompes liées à son fonctionnement, il ne restait plus qu'une solution, descendre les barres de modération.
A partir de là, deux possibilités. 1) soit l'augmentation de température de l'eau ne nécessitait pas la descente de toutes les barres de modération, et donc, ne nécessitait pas l'arrêt complet du réacteur. Et dans ce cas, on se demande bien pourquoi l'opérateur a procédé à l'arrêt complet du réacteur. Et on se demande également pourquoi il y a eu explosion, puisque, comme la température de l'eau ne nécessitait pas l'arrêt complet du réacteur, elle ne devait pas être assez chaude pour se vaporiser et entraîner l'accident. Sinon, ça serait arrivé bien avant dans d'autres centrales de ce type ; 2) soit ça nécessitait l'arrêt complet du réacteur (ce qui n'était vraiment pas le but de l'expérience). Et dans ce cas, on se demande pourquoi on a mis le réacteur dans cet état, puisque c'était parfaitement prévisible.
Evidemment, si on pouvait augmenter le flux des pompes au lieu de baisser les barres de contrôle, on se demande bien pourquoi ça n'a pas été fait.
On peut aussi se demander pourquoi ils n'ont pas prévu que le ralentissement des pompes allait se produire et engendrer un état instable. Et pourquoi, alors, ils n'ont pas baissé quelques barres de contrôle au moment ou ils ont arrêté la turbine, ou pourquoi ils n'ont pas augmenté le flux des pompes restantes (si c'était possible, bien sur).
Et avant ça, un peu avant la mise en place de l'expérience, on peut se demander pourquoi ils n'ont pas plutôt descendu quelques barres de modérations et eu une partie des pompes ne fonctionnant pas au maximum, plutôt que de monter toutes les barres, et avoir eu toutes les pompes au maximum. C'était beaucoup plus logique. Ca leur aurait permis, lors de l'expérience, d'avoir une marge de manoeuvre. Comme ils savaient qu'une partie des pompes allait ralentir, ça évitait d'avoir un risque de surchauffe de l'eau. Ensuite, on avait le temps de mettre en marche le groupe électrogène de secours pour mettre à nouveau les 4 pompes à fond. Et à ce moment-là, on pouvait remonter toutes les barres de contrôle.
Par ailleurs, on se demande comment ça se fait qu'il n'y ait pas eu un remplacement immédiat de l'alimentation des 4 pompes assurée normalement par la turbine de la centrale, par celle venant des générateurs de secours. Ca aussi, ça devait être prévu. Donc, ils ne devaient pas être surpris.
On pourra dire que c'était le but de l'expérience de déterminer ce qui allait se passer dans le cas de la perte d'alimentation en électricité (à cause de l'arrêt de la turbine génératrice) de certains éléments vitaux de la centrale. Cela dit, dans ce cas, l'expérience semble une expérience d'apprenti sorcier. C'est genre "on va voir ce que ça fait s'il n'y a plus d'énergie pour alimenter les pompes et les systèmes de secours. Et s'il ne se passe rien de grave avant que les générateurs de secours ne se mettent en marche". Or, a priori, il est évident que si on coupe tout ce qui permet à la centrale de marcher correctement, on va aboutir directement à une catastrophe. Ou alors, l'expérience ne consistait pas vraiment en ça, mais consistait à voir si le groupe électrogène de secours fonctionnait bien. Dans ce cas, il aurait du prendre le relais immédiatement. Et il n'y aurait pas eu de ralentissement de 4 des 8 pompes.
Et tout ça, en plus, en faisant en sorte que tout le refroidissement et toute la modération du coeur soit assuré par les pompes. On sait que les pompes vont diminuer de vitesse et qu'on ne va pas pouvoir les accélérer avant quelques temps. On sait qu'il faut qu'elles soient à fond pour assurer le refroidissement correct du coeur, et que toute diminution pourrait poser problème. Mais on fait reposer tout le refroidissement et la modération du coeur sur les pompes. Si on voulait créer un accident, on ne pouvait pas mieux procéder.
Par ailleurs, en France, le refroidissement peut être assuré entièrement par une seule pompe. Donc, ça semble très bizarre qu'avec 4 pompes encore en pleine activité, et 4 pompes ayant seulement ralenti, on soit arrivé à une situation critique.
En plus, l'arrêt d'urgence peut-être utilisé à d'autres moments. Donc, ça veut dire qu'à chaque fois qu'on appui sur le bouton d'arrêt d'urgence alors que la majeure partie des barres de contrôle est retirée du coeur, on doit obtenir un accident du type Tchernobyl.
Tout ça est donc cousu de fils blancs. Quelle que soit la situation éventuelle, elle est totalement anormale et conduit à penser clairement à un sabotage.
Les incidents précédents, dans la journée, ayant entraîné une soi-disant contamination du coeur au Xénon, conduisent eux aussi à conclure à un sabotage. Il n'y avait là non plus aucune raison d'obtenir ces incidents et donc, l'empoisonnement au Xénon. Par contre, comme par hasard, ces incidents ont permis de justifier la suppression de plusieurs mesures de sécurité qui, par la suite, seront en partie invoquées pour justifier "l'accident" final.
C'est à 0h28, que l'effondrement de puissance de 500 MW à 30 MW a entraîné la désactivation de certains régulateurs automatiques pour continuer l'expérience. Donc, peut-être qu'on a fait exprès d'avoir cet effondrement de puissance pour pouvoir ensuite outrepasser les contrôles. Outrepassament des contrôles qui permettait ensuite de justifier en partie "l'accident".
3) La responsabilité reportée sur les opérateurs de la centrale
Alors, bien sur, comme il n'y avait aucune raison qu'une telle catastrophe arrive, même si on accuse en partie la conception de la centrale, on met la responsabilité finale sur le dos des opérateurs de la centrale, qui auraient pris les mauvaises décisions.
On fait reposer ça sur un opérateur qui aurait tout d'un coup, pris la décision de descendre les barres. Mais, déjà, il n'était pas seul. Donc, il y aurait forcément eu d'autres opérateurs qui lui auraient dit de ne pas le faire. Et puis, de toutes manières, il y a tout ce qui s'est passé avant, qui rend la thèse de l'incompétence des opérateurs très peu crédible. Et qui rend beaucoup plus crédible la thèse du sabotage volontaire.
Cela dit, rapidement, on opère un glissement d'analyse et on accuse en fait le gouvernement qui cloisonnait trop les savoirs, qui avait mis le directeur de la centrale par copinage, que par manque de moyen, les techniciens et ingénieurs étaient mal formés. Bref, c'est le faute à pas de chance, au destin, à la nature des choses, etc... Et il n'y a donc aucune raison de faire une investigation très poussée... qui pourrait gêner certaines personnes.
Donc, on noie le poisson.
4) Une version probable, et les vrais responsables
La version la plus probable, c'est donc que la catastrophe de Tchernobyl est due à un sabotage. Des incidents ont été créés avant la catastrophe finale pour supprimer les mesures de sécurité automatiques. Et la suppression des mesures de sécurité automatiques, ajouté à "l'erreur" du technicien qui a abaissé toutes les barres de modération en même temps permettait ensuite de justifier la catastrophe aux yeux du grand public. Concernant les techniciens, il est clair qu'une partie devait faire partie du complot.
Quand à la décision, elle doit venir du gouvernement russe lui-même (et au delà, de ceux qui dominent la politique mondiale). Le fait que le gouvernement n'ait pas fait d'investigation et n'ait pas évoqué le sabotage comme possible raison (alors que tout montre que c'en est un) indique clairement que le coup venait de lui.
Pourquoi le gouvernement russe aurait créé cet accident ? Eh bien, pour donner le coup de grâce au développement de l'énergie nucléaire dans le monde. Ce ne sont pas les russes spécifiquement qui ont fait le coup, mais la clique qui contrôle les gouvernements. Et ça a marché. L'énergie nucléaire, qui commençait à être fortement critiquée, mais dont les partisans restaient encore relativement puissants, et dont l'image dans le public restait assez positive, a vu son développement presque totalement stoppé dans le monde. Il y a eu three miles Island, qui a entraîné déjà de forts doutes sur la sécurité de l'énergie nucléaire, doutes relayés par les associations écologistes, Hollywood et les médias. Et Tchernobyl est venu donner le coup de grâce. C'était le méga accident nécessaire pour donner le coup d'arrêt au développement du nucléaire dans le monde. Un peu comme les attentats du 11 septembre 2001 ont été le prétexte à la guerre en Irak et à la mise en place de mesures totalitaires partout dans le monde (attentats perpétrés évidemment par la clique qui gère les affaires du monde, pas par quelques pauvres terroristes musulmans armés de couteaux. Mais bon, vu le nombre de sites sur le sujet, tout le monde sait ça maintenant. Je n'ai pas à y revenir).
D'ailleurs, Gorbatchev a été le premier fossoyeur de la Russie communiste, ce qui a permis ensuite, sous Eltsin, le hold-up des oligarques sur l'économie russe. Donc, les choses vont toutes dans le même sens. Gorbatchev était un agent de ceux qui dominent la politique mondial. Et faire un sabotage d'une centrale nucléaire pour stopper le développement de l'énergie nucléaire au niveau mondial, pour quelqu'un qui était en train de liquider la Russie soviétique, c'était vraiment une opération presque mineure.
Le fait qu'on ait laissé se répandre le mensonge sur l'impact du nuage radioactif sur la radioactivité en Europe montre bien que tous les gouvernements européens étaient de mèche. Sinon, il leur aurait été facile de montrer le peu d'impact que ça devait entraîner, comme je l'ai fait dans le précédent article.
Enfin, il est bien sur possible que rien de tout ça ne se soit passé comme dit officiellement, de près ou de loin. Après tout, dans le même genre, on sait bien qu'il n'y a eu aucun Boeing 757 piloté par des débutants qui ait volé à 850 km/h au ras du sol, se soit entièrement engouffré dans une fenêtre au rez-de-chaussée du Pentagone en laissant à peine deux ou trois débris sur la pelouse, avant d'être complètement annihilé par les flammes, le 11 septembre 2001. Donc, le mensonge pur et simple est parfaitement possible. Qui sait si les barres d'uranium n'avaient pas été retirées avant la catastrophe, et qu'on n'a pas tout simplement dynamité le toit de la centrale ? Ensuite, il suffisait de montrer quelques images du toit de la centrale avec de la fumée s'en échappant, quelques films faits par ordinateur de l'extension du nuage en Europe, des estimations de pics de radioactivité bidonnées, des histoires inventées sur les centaines de milliers de travailleurs se relayant au pied de la centrale (ça c'était peut-être vrai cela dit. Ils n'avaient pas besoin de mentir spécialement dessus. Mais ça peut être aussi complètement faux). Et comme personne ne pouvait vérifier, et que, de toute manière, de telles personnes n'auraient pas eu accès aux médias de masse, tout ça passait comme une lettre à la poste. Il est bien sur très possible qu'une partie des opérateurs de la centrale qui sont morts peu après la catastrophe, aient été tués (par la prise de médicaments surdosés par exemple, ou tout simplement mélangés à du poison) pour éviter qu'ils ne parlent. Il était facile ensuite d'impliquer la radioactivité comme responsable de leur mort. Bien sur, ce n'est qu'une hypothèse, mais on ne sait jamais.
Un réacteur nucléaire, c'est quelque chose de très simple dans son principe et son fonctionnement. il ne s'agit jamais que de barres d'un métal qui chauffe tout seul et qui sert à chauffer de l'eau pour ensuite faire tourner une turbine électrique.
Le seul problème qui peut survenir, c'est que les outils servant à contrôler la réaction nucléaire ne tombent en panne, parce que, dans ce cas, il va y avoir une explosion de vapeur, puis l'eau va s'hydrolyser (l'hydrogène se sépare de l'oxygène et il risque ensuite d'exploser), et enfin l'uranium se met à fondre. Pour éviter ça, il y a deux méthodes : 1) refroidir les barres et modérer la réaction nucléaire avec un flux d'eau (l'hydrogène de l'eau capte les neutrons qui alimentent la réaction nucléaire) ; 2) intercaler des barres de modération (faites de bore, mais avec des bouts en graphite, à Tchernobyl) entre les barre d'uranium, pour diminuer la réaction nucléaire (en captant là aussi, les neutrons).
Donc, le problème principal, c'est soit d'apporter suffisamment d'eau pour que les barres ne fondent pas (eau qui doit être refroidie par le circuit secondaire) ; soit d'arrêter la réaction avec les barres de bore. C'est donc un problème très simple. Pour contrôler le flux d'eau, on dispose de plusieurs pompes (au moins 8 à Tchernobyl). En France, une pompe est suffisante pour assurer seule le refroidissement de l'uranium. Je ne sais pas ce qu'il en est exactement pour ces centrales russes. Mais je pense que ça doit être à peu près la même chose. On peut tabler sur un ordre de deux pompes maximum pour assurer le refroidissement du coeur. Et en plus, ces pompes sont secondées en général par des pompes de secours.
1) La version officielle
Ce qu'on met en avant, pour Tchernobyl, c'est le fait que la situation n'était pas habituelle. Profitant d'un arrêt prévu du réacteur de la tranche 4, pour des opérations courantes de maintenances, on a voulu déterminer si, en cas de perte d'alimentation générale, la turbine marchant au ralenti pourrait fournir suffisamment d'énergie électrique pour faire fonctionner les équipements de secours et les pompes de circulation de l'eau de refroidissement du coeur, jusqu'à ce que les groupes diesel de secours puissent en produire. Cet essai avait pour objet de déterminer si le refroidissement du coeur pourrait continuer à être assuré en cas de perte d'alimentation électrique. Donc, on dit que ce sont les décisions prises durant cette expérience qui ont été la cause de la catastrophe. Décisions qui ont été catastrophiques aussi à causes de certains défauts de conception de la centrale.
En fait, il y a eu plusieurs incidents mineurs ce jour là, (conduisant à chaque fois, avant l'erreur finale conduisant à la catastrophe, à un empoisonnement au Xénon du coeur). Mais c'est vers 1h23 que s'est situé l'incident majeur qui a déclenché la catastrophe. C'est là que se situe le problème.
Selon la version officielle, avant la mise en oeuvre de l'expérience, on a levé toutes les barres de modération, ce qui a obligé, en compensation, pour refroidir l'uranium du coeur, de mettre toutes les pompes à fond. Puis, lors de la mise en oeuvre de l'expérience, à 1h23, d'un seul coup, puisque la turbine électrique a été ralentie, 4 (celles qui étaient mues par l'énergie fournie par la turbine de la centrale) des 8 pompes ont été à leur tour ralenties. Ca a augmenté la chaleur dans le circuit primaire, engendrant un état instable du réacteur en augmentant la quantité de vapeur dans ce dernier. Pour pallier à ce problème, un technicien a appuyé sur le bouton d'arrêt d'urgence.
C'est présenté comme l'erreur qui a tout déclenché. Toutes les barres de contrôle sont descendues en même temps. Mais, le problème, c'est que le bout des barres de contrôle est en graphite. Or, le graphite modère très peu la réaction nucléaire. Et les barres de contrôle en question ont le défaut de descendre assez lentement (20 secondes, contre 2 secondes dans les centrales occidentales). Ce qui fait que durant ces quelques secondes, la modération ne se fait plus (puisqu'il n'y a plus d'eau pour modérer la réaction, puisque à la place, il y a la barre en graphique, et que les barres de bore ne sont pas encore en place). Donc, la réaction nucléaire s'est totalement emballée et a été multipliée par 100 En quelques secondes, passant à 300.000 MW. Du coup, une grosse partie de l'eau s'est transformée en vapeur en quelques instants, entraînant une explosion. Puis, sous l'effet de la chaleur, la vapeur à été hydrolysée, c'est à dire que l'hydrogène s'est séparé de l'oxygène. Enfin, l'hydrogène, en contact avec le graphite surchauffé a explosé, dispersant dans l'atmosphère une partie du combustible radioactif.
2) Les problèmes que pose la version officielle
Cette version des choses fait assez clean et logique. Mais, si on gratte un peu la surface de ce vernis, on s'aperçoit que c'est loin d'être le cas.
Plusieurs questions se posent :
1) En quoi le ralentissement de 4 pompes à provoqué un état instable ? De quel nature était-il ? Est-ce qu'avoir seulement 4 pompes fonctionnant à plein régime et 4 pompes à régime moins fort était insuffisant pour modérer et refroidir le coeur avec les barres de modérations retirées ?
2) Si c'est vraiment le cas, pourquoi un tel état n'a pas été prévu ? C'était pourtant parfaitement prévisible. Ca n'avait rien d'extraordinaire de prévoir une telle chose. Or, une telle bourde était impossible, vu la présence de nombreux ingénieurs et vu la présence plus que probable d'un logiciel expert prévenant du danger.
3) Pourquoi avoir descendu les barres de contrôle plutôt que d'avoir augmenté la puissance des pompes restantes ? Surtout vu le problème des bouts en graphite des barres de contrôle (problème qui était connu des ingénieurs russes). Et si le problème était de descendre toutes les barres en même temps (problème connu, donc), pourquoi ne pas les avoir descendu les unes après les autres ?
4) Pourquoi la descente des barres de modération n'a-t-il pas engendré le même genre de problème dans des centrales similaires ? En effet, ce qui semble avoir posé problème, ce n'est pas tellement la chaleur de l'eau, mais la lenteur de descente des barre en graphite. Si ça fait passer pendant quelques secondes le réacteur à 300.000 MW, soit 100 fois plus que le maximum habituel, peu importe la chaleur de l'eau, elle sera vaporisée aussitôt.
Ce qu'on nous dit, en fait, c'est qu'on a mis le réacteur dans un état ou il était obligatoire de descendre à terme toutes les barres de modération, donc, d'arrêter le coeur. Ben oui, parce que si la levée des barres de contrôle obligeait à mettre toutes les pompes à fond pour éviter un accident, dans la mesure où on savait que l'arrêt de la turbine génératrice allait ralentir les 4 pompes liées à son fonctionnement, il ne restait plus qu'une solution, descendre les barres de modération.
A partir de là, deux possibilités. 1) soit l'augmentation de température de l'eau ne nécessitait pas la descente de toutes les barres de modération, et donc, ne nécessitait pas l'arrêt complet du réacteur. Et dans ce cas, on se demande bien pourquoi l'opérateur a procédé à l'arrêt complet du réacteur. Et on se demande également pourquoi il y a eu explosion, puisque, comme la température de l'eau ne nécessitait pas l'arrêt complet du réacteur, elle ne devait pas être assez chaude pour se vaporiser et entraîner l'accident. Sinon, ça serait arrivé bien avant dans d'autres centrales de ce type ; 2) soit ça nécessitait l'arrêt complet du réacteur (ce qui n'était vraiment pas le but de l'expérience). Et dans ce cas, on se demande pourquoi on a mis le réacteur dans cet état, puisque c'était parfaitement prévisible.
Evidemment, si on pouvait augmenter le flux des pompes au lieu de baisser les barres de contrôle, on se demande bien pourquoi ça n'a pas été fait.
On peut aussi se demander pourquoi ils n'ont pas prévu que le ralentissement des pompes allait se produire et engendrer un état instable. Et pourquoi, alors, ils n'ont pas baissé quelques barres de contrôle au moment ou ils ont arrêté la turbine, ou pourquoi ils n'ont pas augmenté le flux des pompes restantes (si c'était possible, bien sur).
Et avant ça, un peu avant la mise en place de l'expérience, on peut se demander pourquoi ils n'ont pas plutôt descendu quelques barres de modérations et eu une partie des pompes ne fonctionnant pas au maximum, plutôt que de monter toutes les barres, et avoir eu toutes les pompes au maximum. C'était beaucoup plus logique. Ca leur aurait permis, lors de l'expérience, d'avoir une marge de manoeuvre. Comme ils savaient qu'une partie des pompes allait ralentir, ça évitait d'avoir un risque de surchauffe de l'eau. Ensuite, on avait le temps de mettre en marche le groupe électrogène de secours pour mettre à nouveau les 4 pompes à fond. Et à ce moment-là, on pouvait remonter toutes les barres de contrôle.
Par ailleurs, on se demande comment ça se fait qu'il n'y ait pas eu un remplacement immédiat de l'alimentation des 4 pompes assurée normalement par la turbine de la centrale, par celle venant des générateurs de secours. Ca aussi, ça devait être prévu. Donc, ils ne devaient pas être surpris.
On pourra dire que c'était le but de l'expérience de déterminer ce qui allait se passer dans le cas de la perte d'alimentation en électricité (à cause de l'arrêt de la turbine génératrice) de certains éléments vitaux de la centrale. Cela dit, dans ce cas, l'expérience semble une expérience d'apprenti sorcier. C'est genre "on va voir ce que ça fait s'il n'y a plus d'énergie pour alimenter les pompes et les systèmes de secours. Et s'il ne se passe rien de grave avant que les générateurs de secours ne se mettent en marche". Or, a priori, il est évident que si on coupe tout ce qui permet à la centrale de marcher correctement, on va aboutir directement à une catastrophe. Ou alors, l'expérience ne consistait pas vraiment en ça, mais consistait à voir si le groupe électrogène de secours fonctionnait bien. Dans ce cas, il aurait du prendre le relais immédiatement. Et il n'y aurait pas eu de ralentissement de 4 des 8 pompes.
Et tout ça, en plus, en faisant en sorte que tout le refroidissement et toute la modération du coeur soit assuré par les pompes. On sait que les pompes vont diminuer de vitesse et qu'on ne va pas pouvoir les accélérer avant quelques temps. On sait qu'il faut qu'elles soient à fond pour assurer le refroidissement correct du coeur, et que toute diminution pourrait poser problème. Mais on fait reposer tout le refroidissement et la modération du coeur sur les pompes. Si on voulait créer un accident, on ne pouvait pas mieux procéder.
Par ailleurs, en France, le refroidissement peut être assuré entièrement par une seule pompe. Donc, ça semble très bizarre qu'avec 4 pompes encore en pleine activité, et 4 pompes ayant seulement ralenti, on soit arrivé à une situation critique.
En plus, l'arrêt d'urgence peut-être utilisé à d'autres moments. Donc, ça veut dire qu'à chaque fois qu'on appui sur le bouton d'arrêt d'urgence alors que la majeure partie des barres de contrôle est retirée du coeur, on doit obtenir un accident du type Tchernobyl.
Tout ça est donc cousu de fils blancs. Quelle que soit la situation éventuelle, elle est totalement anormale et conduit à penser clairement à un sabotage.
Les incidents précédents, dans la journée, ayant entraîné une soi-disant contamination du coeur au Xénon, conduisent eux aussi à conclure à un sabotage. Il n'y avait là non plus aucune raison d'obtenir ces incidents et donc, l'empoisonnement au Xénon. Par contre, comme par hasard, ces incidents ont permis de justifier la suppression de plusieurs mesures de sécurité qui, par la suite, seront en partie invoquées pour justifier "l'accident" final.
C'est à 0h28, que l'effondrement de puissance de 500 MW à 30 MW a entraîné la désactivation de certains régulateurs automatiques pour continuer l'expérience. Donc, peut-être qu'on a fait exprès d'avoir cet effondrement de puissance pour pouvoir ensuite outrepasser les contrôles. Outrepassament des contrôles qui permettait ensuite de justifier en partie "l'accident".
3) La responsabilité reportée sur les opérateurs de la centrale
Alors, bien sur, comme il n'y avait aucune raison qu'une telle catastrophe arrive, même si on accuse en partie la conception de la centrale, on met la responsabilité finale sur le dos des opérateurs de la centrale, qui auraient pris les mauvaises décisions.
On fait reposer ça sur un opérateur qui aurait tout d'un coup, pris la décision de descendre les barres. Mais, déjà, il n'était pas seul. Donc, il y aurait forcément eu d'autres opérateurs qui lui auraient dit de ne pas le faire. Et puis, de toutes manières, il y a tout ce qui s'est passé avant, qui rend la thèse de l'incompétence des opérateurs très peu crédible. Et qui rend beaucoup plus crédible la thèse du sabotage volontaire.
Cela dit, rapidement, on opère un glissement d'analyse et on accuse en fait le gouvernement qui cloisonnait trop les savoirs, qui avait mis le directeur de la centrale par copinage, que par manque de moyen, les techniciens et ingénieurs étaient mal formés. Bref, c'est le faute à pas de chance, au destin, à la nature des choses, etc... Et il n'y a donc aucune raison de faire une investigation très poussée... qui pourrait gêner certaines personnes.
Donc, on noie le poisson.
4) Une version probable, et les vrais responsables
La version la plus probable, c'est donc que la catastrophe de Tchernobyl est due à un sabotage. Des incidents ont été créés avant la catastrophe finale pour supprimer les mesures de sécurité automatiques. Et la suppression des mesures de sécurité automatiques, ajouté à "l'erreur" du technicien qui a abaissé toutes les barres de modération en même temps permettait ensuite de justifier la catastrophe aux yeux du grand public. Concernant les techniciens, il est clair qu'une partie devait faire partie du complot.
Quand à la décision, elle doit venir du gouvernement russe lui-même (et au delà, de ceux qui dominent la politique mondiale). Le fait que le gouvernement n'ait pas fait d'investigation et n'ait pas évoqué le sabotage comme possible raison (alors que tout montre que c'en est un) indique clairement que le coup venait de lui.
Pourquoi le gouvernement russe aurait créé cet accident ? Eh bien, pour donner le coup de grâce au développement de l'énergie nucléaire dans le monde. Ce ne sont pas les russes spécifiquement qui ont fait le coup, mais la clique qui contrôle les gouvernements. Et ça a marché. L'énergie nucléaire, qui commençait à être fortement critiquée, mais dont les partisans restaient encore relativement puissants, et dont l'image dans le public restait assez positive, a vu son développement presque totalement stoppé dans le monde. Il y a eu three miles Island, qui a entraîné déjà de forts doutes sur la sécurité de l'énergie nucléaire, doutes relayés par les associations écologistes, Hollywood et les médias. Et Tchernobyl est venu donner le coup de grâce. C'était le méga accident nécessaire pour donner le coup d'arrêt au développement du nucléaire dans le monde. Un peu comme les attentats du 11 septembre 2001 ont été le prétexte à la guerre en Irak et à la mise en place de mesures totalitaires partout dans le monde (attentats perpétrés évidemment par la clique qui gère les affaires du monde, pas par quelques pauvres terroristes musulmans armés de couteaux. Mais bon, vu le nombre de sites sur le sujet, tout le monde sait ça maintenant. Je n'ai pas à y revenir).
D'ailleurs, Gorbatchev a été le premier fossoyeur de la Russie communiste, ce qui a permis ensuite, sous Eltsin, le hold-up des oligarques sur l'économie russe. Donc, les choses vont toutes dans le même sens. Gorbatchev était un agent de ceux qui dominent la politique mondial. Et faire un sabotage d'une centrale nucléaire pour stopper le développement de l'énergie nucléaire au niveau mondial, pour quelqu'un qui était en train de liquider la Russie soviétique, c'était vraiment une opération presque mineure.
Le fait qu'on ait laissé se répandre le mensonge sur l'impact du nuage radioactif sur la radioactivité en Europe montre bien que tous les gouvernements européens étaient de mèche. Sinon, il leur aurait été facile de montrer le peu d'impact que ça devait entraîner, comme je l'ai fait dans le précédent article.
Enfin, il est bien sur possible que rien de tout ça ne se soit passé comme dit officiellement, de près ou de loin. Après tout, dans le même genre, on sait bien qu'il n'y a eu aucun Boeing 757 piloté par des débutants qui ait volé à 850 km/h au ras du sol, se soit entièrement engouffré dans une fenêtre au rez-de-chaussée du Pentagone en laissant à peine deux ou trois débris sur la pelouse, avant d'être complètement annihilé par les flammes, le 11 septembre 2001. Donc, le mensonge pur et simple est parfaitement possible. Qui sait si les barres d'uranium n'avaient pas été retirées avant la catastrophe, et qu'on n'a pas tout simplement dynamité le toit de la centrale ? Ensuite, il suffisait de montrer quelques images du toit de la centrale avec de la fumée s'en échappant, quelques films faits par ordinateur de l'extension du nuage en Europe, des estimations de pics de radioactivité bidonnées, des histoires inventées sur les centaines de milliers de travailleurs se relayant au pied de la centrale (ça c'était peut-être vrai cela dit. Ils n'avaient pas besoin de mentir spécialement dessus. Mais ça peut être aussi complètement faux). Et comme personne ne pouvait vérifier, et que, de toute manière, de telles personnes n'auraient pas eu accès aux médias de masse, tout ça passait comme une lettre à la poste. Il est bien sur très possible qu'une partie des opérateurs de la centrale qui sont morts peu après la catastrophe, aient été tués (par la prise de médicaments surdosés par exemple, ou tout simplement mélangés à du poison) pour éviter qu'ils ne parlent. Il était facile ensuite d'impliquer la radioactivité comme responsable de leur mort. Bien sur, ce n'est qu'une hypothèse, mais on ne sait jamais.