26 avril 2007

Débris de bactéries dans le pétrole : autres questions

Par ailleurs, on peut se poser d'autres questions quand à ces débris biologiques.

Bien sur, on a vu qu'il était très possible qu'il y ait des bactéries vivant dans la terre qui auraient contaminé le pétrole.

Seulement, dans la mesure où la quantité de ces débris biologiques doit être infime, on se demande comment les scientifiques font pour les détecter. Ces bactéries sont principalement constituées de carbone. Or, justement, elles nagent dans une mer de pétrole, qui est lui aussi principalement du carbone, comme les bactéries en question. Et on se demande donc bien comment on fait pour distinguer ces débris carbonés du reste du carbone présent.

Autant distinguer du plomb, ou du souffre, qui sont très différents du carbone et ont un poids moléculaire lui aussi très différent, d'accord. Distinguer différents type de composés dans le pétrole présents en quantités non négligeable, d'accord. Mais réussir à identifier des débris infimes de bactéries, qui ne doivent pas représenter plus de quelques milliardièmes de la masse totale du pétrole, il y a de quoi douter. Apparemment, on utilise la chromatographie pour faire cette identification. Est-ce que c'est suffisamment précis pour réussir à identifier ces composés présents en traces infinitésimales au milieu de plein d'autres composés carbonés ? On peut se poser la question.

Donc, on peut se poser la question de la possibilité d'identifier réellement les traces d'organismes biologiques dans le pétrole. Et si les restes ne sont pas identifiables, cette histoire de traces biologiques pourrait tout simplement être un mensonge inventé pour contrer facilement les personnes se posant des questions. Peut-être que les personnes sachant que la théorie officielle est fausse, se sont inquiétées de la faiblesse de la théorie en question et se sont dit qu'il fallait inventer une preuve. Preuve obtenue avec des appareillages compliqués et donc, que peu de monde pourrait remettre en cause.

Par ailleurs, autant, pour des restes récents (par exemple des restes de bactéries vivant dans la croute terrestre), on peut accepter l'idée que ça n'a pas été dénaturé. Autant pour des restes de bactéries datant de centaines de millions d'années, franchement, elles auraient du être détruites ou recombinées avec le pétrole, depuis tout ce temps. Donc, si vraiment débris il y avait, ça se justifierait beaucoup plus facilement avec la théorie des bactéries vivant dans la croute terrestre qu'avec la théorie officielle.