On touve fréquemment du nickel, du vanadium, du plomb, de l'arsenic, du cadmium, du mercure et d'autres métaux dans le pétrole.
Examinons le cas du vanadium. Le pétrole contient en moyenne un peu plus 100 ppm de vanadium. Mais c'est assez variable. Certains pétroles lourds en contiennent jusqu'à 400 ppm (0,04 %). C'est le pétrole du Venezuela qui en contient le plus : plus de 1000 ppm de Vanadium (supérieur à 0,1 %).
Dans les plantes les concentrations de vanadium sont très très inférieures à ces taux. Par exemple, les légumes n'ont que 40 µg/kg de vanadium, soit 0,000004 %, les fruits 23 µg/kg, soit moins de la moitié des légumes. Donc, il y a 2.500 fois moins de vanadium dans les légumes que dans le pétrole (et 10.000 fois moins que dans certains pétroles lourds). On peut penser que c'est du même ordre de grandeur en ce qui concerne les arbres.
Donc, il est clair, une fois encore, que le pétrole ne peut pas venir des plantes, vue les concentrations ridicules de celles-ci en vanadium par rapport à la concentration moyenne dans le pétrole.
Dans le sol (je parle ici de la terre proche de la surface, quelques dizaines de mètres), on a dans les 0,01 % de vanadium en moyenne (100 ppm). Aux USA, c'est compris entre 0,0007 % (7 ppm) et 0,05 % (500 ppm) (moyenne 0,006 %). Donc, pour qu'il y ait de telles concentrations de vanadium dans le pétrole, il aurait fallu que les plantes ayant formé le pétrole aient carrément pompé tout le vanadium du sol (alors que comme on a pu le voir plus haut, elles en pompent seulement 1/2.500 ème). Et pour certains pétroles, plus que le vanadium présent dans le sol. C'est impossible. Donc, le pétrole en question ne peut venir des plantes.
Est-ce que ça pourrait résulter d'une contamination par l'eau des plantes déjà enfouies ? Impossible, l'eau et le pétrole ne se mélangent pas (et le charbon le plus pur n'en contient quasiment pas). De toute manière, l'eau ne contient que très peu de vanadium. L'essentiel de l'eau qu'on peut trouver sur terre contient à sa surface moins de 3 µg de vanadium/litre (Hamada, 1998). C'est à dire que ça en contient 100.000 fois moins que les pétroles lourds (ceux à 400 ppm).
Et ça ne peut pas venir d'une contamination par la terre, vu que le pétrole ou le charbon ne se mélangent pas avec la terre alentours.
Vu que le charbon est aussi d'origine abiotique, il doit contenir des proportions de vanadium assez similaires à celles du pétrole. Et bien sur, c'est le cas. Dans le charbon, on trouve du Vanadium à des concentrations comprises entre 0,0014 % (14 ppm) et 0,0056 % (56 ppm), soit environs 1000 fois plus que dans les légumes.
C'est 3 fois moins que dans le pétrole en moyenne. Mais, il faut voir que ça comprend tous les charbons. Or, il y a des charbons qui contiennent beaucoup d'eau (dans les 40 %), ce qui fait diminuer la concentration moyenne. Et la tourbe est considérée comme du charbon alors qu'en réalité, si on réfléchit un peu à ce que c'est, ça n'en est pas ; ce qui fait encore tomber la concentration moyenne. Sans ça, la concentration approcherait probablement les 100 ppm, comme dans le pétrole.
Examinons le cas du vanadium. Le pétrole contient en moyenne un peu plus 100 ppm de vanadium. Mais c'est assez variable. Certains pétroles lourds en contiennent jusqu'à 400 ppm (0,04 %). C'est le pétrole du Venezuela qui en contient le plus : plus de 1000 ppm de Vanadium (supérieur à 0,1 %).
Dans les plantes les concentrations de vanadium sont très très inférieures à ces taux. Par exemple, les légumes n'ont que 40 µg/kg de vanadium, soit 0,000004 %, les fruits 23 µg/kg, soit moins de la moitié des légumes. Donc, il y a 2.500 fois moins de vanadium dans les légumes que dans le pétrole (et 10.000 fois moins que dans certains pétroles lourds). On peut penser que c'est du même ordre de grandeur en ce qui concerne les arbres.
Donc, il est clair, une fois encore, que le pétrole ne peut pas venir des plantes, vue les concentrations ridicules de celles-ci en vanadium par rapport à la concentration moyenne dans le pétrole.
Dans le sol (je parle ici de la terre proche de la surface, quelques dizaines de mètres), on a dans les 0,01 % de vanadium en moyenne (100 ppm). Aux USA, c'est compris entre 0,0007 % (7 ppm) et 0,05 % (500 ppm) (moyenne 0,006 %). Donc, pour qu'il y ait de telles concentrations de vanadium dans le pétrole, il aurait fallu que les plantes ayant formé le pétrole aient carrément pompé tout le vanadium du sol (alors que comme on a pu le voir plus haut, elles en pompent seulement 1/2.500 ème). Et pour certains pétroles, plus que le vanadium présent dans le sol. C'est impossible. Donc, le pétrole en question ne peut venir des plantes.
Est-ce que ça pourrait résulter d'une contamination par l'eau des plantes déjà enfouies ? Impossible, l'eau et le pétrole ne se mélangent pas (et le charbon le plus pur n'en contient quasiment pas). De toute manière, l'eau ne contient que très peu de vanadium. L'essentiel de l'eau qu'on peut trouver sur terre contient à sa surface moins de 3 µg de vanadium/litre (Hamada, 1998). C'est à dire que ça en contient 100.000 fois moins que les pétroles lourds (ceux à 400 ppm).
Et ça ne peut pas venir d'une contamination par la terre, vu que le pétrole ou le charbon ne se mélangent pas avec la terre alentours.
Vu que le charbon est aussi d'origine abiotique, il doit contenir des proportions de vanadium assez similaires à celles du pétrole. Et bien sur, c'est le cas. Dans le charbon, on trouve du Vanadium à des concentrations comprises entre 0,0014 % (14 ppm) et 0,0056 % (56 ppm), soit environs 1000 fois plus que dans les légumes.
C'est 3 fois moins que dans le pétrole en moyenne. Mais, il faut voir que ça comprend tous les charbons. Or, il y a des charbons qui contiennent beaucoup d'eau (dans les 40 %), ce qui fait diminuer la concentration moyenne. Et la tourbe est considérée comme du charbon alors qu'en réalité, si on réfléchit un peu à ce que c'est, ça n'en est pas ; ce qui fait encore tomber la concentration moyenne. Sans ça, la concentration approcherait probablement les 100 ppm, comme dans le pétrole.