Une des choses qui fait croire aux partisans du peak oil que les USA ont vraiment atteint leur pic de production (en plus du fait que la production a baissé, bien sur), c'est la production par puit et le nombre de puits.
Le nombre de puits aux USA est le plus élevé du monde (dans les 500.000, quand il n'y en a qu'environ 140.000 en Russie, qui est sensée avoir mal rationnalisé sa production et avoir plein de puits peu productifs) et la productivité par puit est une des plus faibles du monde. Donc, dans l'esprit de ceux qui croient au peak-oil, ou alors, qui ne sont pas au fait des choses, ça veut dire que les USA sont à la recherche désespérée de pétrole et qu'ils ont tellement pompé que les puits ne rendent quasiment plus rien.
Mais, au delà de la pensée réflexe première, une fois qu'on réfléchit un peu à la situation, on peut s'étonner qu'il y ait tant de puits. Les américains, qui sont les rois de l'optimisation des profits gardent en production des puits qui ne rapportent pas grand chose (chose déjà soulignée par Pierre Bergier et Bernard Thomas dans leur livre "la guerre secrète du pétrole" publié en 1971, p.89/90). Et le fait qu'il y ait un peu plus de 3 fois le nombre de puits russes pour une production moindre est aussi assez louche. Bref, il y a déjà de quoi être suspicieux devant des bizarreries pareilles et soupçonner que la vraie raison n'est pas celle qu'on croit (l'épuisement des puits). On pourrait aussi s'étonner qu'il y ait autant de petites compagnies et que celles-ci n'aient pas été rachetées par les grosses compagnies.
Ce qui permet de lever les interrogations et de penser sans hésitation que cette situation est voulue, c'est le fait que le pétrole est abiotique. Comme le pétrole est abiotique et que les USA ont en réalité des réserves gigantesques, et qu'ils pourraient avoir s'ils le voulaient des puits produisant énormément par jour, il y a forcément un truc qui fait que la situation est volontaire et pas subie.
Ce truc, ce sont les subventions. Grace à ces dernières, déjà, il reste intéressant de produire aux USA. Alors que sans elles, les compagnie pétrolières produiraient probablement encore moins de pétrole aux USA (ceci étant vrai uniquement en l'état actuel des choses, qui est faussé, puisque, en réalité, les puits US pourraient très probablement être aussi rentables que les puits du Moyen-Orient. Cette situation est uniquement liée à une volonté politique. Le but étant d'avoir une justification pour mener une politique interventionniste dans d'autres zones géographiques et autres raisons soulevées précédemment).
Mais il est aussi beaucoup plus intéressant d'avoir 10 puits qui fournissent 1000 barils par jour qu'un seul puit qui fournit 10.000 barils par jour (même si les 10 puits pouvaient fournir chacun 10.000 barils par jour). Du coup, les compagnies US ont facilement 10 fois plus de puits qu'elles ne devraient en avoir. De même, il est intéressant de forer de nouveaux puits régulièrement pour toucher de nouvelles subvention, d'ou les milliers de puits forés chaque année aux USA (dans les 8.000 par an). Enfin, il est plus intéressant d'avoir une petite compagnie qu'une grosse. Parce que les petites compagnies sont avantagée fiscalement.
Le nombre de puits aux USA est le plus élevé du monde (dans les 500.000, quand il n'y en a qu'environ 140.000 en Russie, qui est sensée avoir mal rationnalisé sa production et avoir plein de puits peu productifs) et la productivité par puit est une des plus faibles du monde. Donc, dans l'esprit de ceux qui croient au peak-oil, ou alors, qui ne sont pas au fait des choses, ça veut dire que les USA sont à la recherche désespérée de pétrole et qu'ils ont tellement pompé que les puits ne rendent quasiment plus rien.
Mais, au delà de la pensée réflexe première, une fois qu'on réfléchit un peu à la situation, on peut s'étonner qu'il y ait tant de puits. Les américains, qui sont les rois de l'optimisation des profits gardent en production des puits qui ne rapportent pas grand chose (chose déjà soulignée par Pierre Bergier et Bernard Thomas dans leur livre "la guerre secrète du pétrole" publié en 1971, p.89/90). Et le fait qu'il y ait un peu plus de 3 fois le nombre de puits russes pour une production moindre est aussi assez louche. Bref, il y a déjà de quoi être suspicieux devant des bizarreries pareilles et soupçonner que la vraie raison n'est pas celle qu'on croit (l'épuisement des puits). On pourrait aussi s'étonner qu'il y ait autant de petites compagnies et que celles-ci n'aient pas été rachetées par les grosses compagnies.
Ce qui permet de lever les interrogations et de penser sans hésitation que cette situation est voulue, c'est le fait que le pétrole est abiotique. Comme le pétrole est abiotique et que les USA ont en réalité des réserves gigantesques, et qu'ils pourraient avoir s'ils le voulaient des puits produisant énormément par jour, il y a forcément un truc qui fait que la situation est volontaire et pas subie.
Ce truc, ce sont les subventions. Grace à ces dernières, déjà, il reste intéressant de produire aux USA. Alors que sans elles, les compagnie pétrolières produiraient probablement encore moins de pétrole aux USA (ceci étant vrai uniquement en l'état actuel des choses, qui est faussé, puisque, en réalité, les puits US pourraient très probablement être aussi rentables que les puits du Moyen-Orient. Cette situation est uniquement liée à une volonté politique. Le but étant d'avoir une justification pour mener une politique interventionniste dans d'autres zones géographiques et autres raisons soulevées précédemment).
Mais il est aussi beaucoup plus intéressant d'avoir 10 puits qui fournissent 1000 barils par jour qu'un seul puit qui fournit 10.000 barils par jour (même si les 10 puits pouvaient fournir chacun 10.000 barils par jour). Du coup, les compagnies US ont facilement 10 fois plus de puits qu'elles ne devraient en avoir. De même, il est intéressant de forer de nouveaux puits régulièrement pour toucher de nouvelles subvention, d'ou les milliers de puits forés chaque année aux USA (dans les 8.000 par an). Enfin, il est plus intéressant d'avoir une petite compagnie qu'une grosse. Parce que les petites compagnies sont avantagée fiscalement.